MELAUDIA :: forums

Version complète : Infraflex
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
tientien a écrit :
philou a écrit :Concernant l'infraplanar, JMLC disait qu'il fonctionnait en mode piston jusqu'à environ 80 hz..

Avec une membrane souple.....

A+
Etienne

Oui mais actionnée sur l'essentiel de sa surface par un réseau dense de tasseaux collés qui se déplacent ensemble (vitesse et déplacement) et forment une sorte de "piston rigide" malgré la souplesse de la membrane.

J'avais émis l'idée dans un post de l'époque qu'il serait intéressnt de voir ce qui se passe en collant une plaque de PSE sur ce carré émetteur, éventuellement de plus grande surface...

J'ignore ce qui faisait dire à JMLC qu'au-delà de 80 hz ce mode 'piston' changeait de comportement... Quelqu'un a des idées ?
Cher Christian,

Je te renouvelle ma confiance en tant qu'analyste distingué et soutien éclairé aux chercheurs qui ont réalisé des HPs plans de grande dimension.

Les réalisations que nous avons mené à terme avec Claude Lacroix sont évidemment passées à la moulinette de mesures de directivité, disto, impédance
pour chacun des modèles et versions que nous avons développé (60x60, 75x75, 120x120 cm)
-Directivité sur 360° par pas de de 10° à 1m, 3m en extérieur posé au sol
-et dans le local en coin et au milieu pour mesurer la réponse du couple HP-Local.

Il ressort de nos analyses concrètes après mise en oeuvre dans une grande variété de pièces d'écoute que les prédictions négationnistes basées sur une description simpliste
(ou absurde) de ce type de HP et son couplage à l'acoustique d'un local domestique sont irrecevables.

ça marche plutôt très bien. Wink
Salut Christian,

Si j'avance que c'est parce que l'infraflex a une membrane souple qu'il a peu de sensibilité au court circuit acoustique, c'est que j'ai fait d'autres essais notamment en faisant varier l'épaisseur de la membrane entre le centre et les bords...... je n'ai pas poursuivi faute de moyens pour la fabrication des ces membranes.
Une membrane plus fine au centre produit plus de graves.

Cordialement,

Etienne
Sans chercher à réconcilier tous les avis, et comme la physique a toujours raison, on peut au moins tenter une hypothèse et essayer de comprendre.
Pour des membranes de grandes dimensions, on est sans le moindre doute à mille lieues du fonctionnement en piston sur la plage d'utilisation visée.
Les modes de membranes sont nombreux et rapidement variables en fonction de la fréquence, et évidemment pas tous en phase. Pour chacun de ces modes, il faudrait pouvoir modéliser le rayonnement avec un maillage adapté à sa géométrie.

On pourrait alors découvrir que la membrane "imparfaite" est de ce point de vue préférable au piston plan, qui, lui, ne peut que se conformer à la théorie et provoquer l'inévitable court-circuit acoustique.

Pascal
Etienne,

Voilà des infos intéressantes dont tous les amateurs de ce forum sont tous, j'en suis sur, avides, pour des recherches futures. Peux-t-on en concure que le mieux pour un hp plan d'infra-grave est d'avoir une membrane fine et souple ?

Chez Teragaki, l'élément vibrant est épais et rigide, et sa fixation n'est pas périphérique.
A titre d'illustration, une vidéo assez courte (plaque de Chladni) :
https://www.youtube.com/watch?v=_GRlHjC1-DE

Pascal
Chladni : les formes sont elles invariantes pour une fréquence donnée selon qu'on fait varier la nature de la matière vibrante, son épaisseur, ses dimensions, etc...?
Les Amis du Son a écrit :Etienne,

Voilà des infos intéressantes dont tous les amateurs de ce forum sont tous, j'en suis sur, avides, pour des recherches futures. Peux-t-on en concure que le mieux pour un hp plan d'infra-grave est d'avoir une membrane fine et souple ?

Chez Teragaki, l'élément vibrant est épais et rigide, et sa fixation n'est pas périphérique.

C'est le genre de conclusion que j'évite soigneusement de faire.... avant d'avoir fait de nombreux autres essais.

A la retraite je suis !

Amicalement,
Etienne
pvrx a écrit :A titre d'illustration, une vidéo assez courte (plaque de Chladni) :
https://www.youtube.com/watch?v=_GRlHjC1-DE

Pascal

Perso, je ne vois pas le rapport entre une plaque vibrante avec un peu de sel dessus, et la propagation du son dans l'air. La seule chose qui est commune, c'est que c'est un hp qui a été utilisé pour faire vibrer la plaque.

A part cela, l'effet est très joli !

Amicalement,
Etienne
tientien a écrit :Perso, je ne vois pas le rapport entre une plaque vibrante avec un peu de sel dessus, et la propagation du son dans l'air. La seule chose qui est commune, c'est que c'est un hp qui a été utilisé pour faire vibrer la plaque.

Quelle drôle de réaction !
Tu pourrais quand même faire un effort...
Quand on s'intéresse à des sujets assez techniques, comme ceux qui nous réunissent sur ce forum, et qu'on y consacre autant de temps (et parfois d'argent), j'ai du mal à comprendre qu'on n'investisse pas un peu dans la compréhension des phénomènes.

Mais en l'occurrence, c'est moi le fautif, puisque mon message n'a pas franchi la barrière à l'entrée. Toutes mes excuses, et reprenons, donc.

1. Si la membrane était un piston plan parfait, on assisterait au phénomène de court-circuit acoustique, on ne peut y échapper. Si celui-ci ne se produit pas, ou pas vraiment, c'est que la membrane ne se comporte pas comme un piston parfait.

2. Les membranes de cette taille sont évidemment tout sauf des pistons parfaits. Pour s'en convaincre, je suggère une expérience de physique amusante. Il faudrait d'abord dessiner des motifs géométriques (concentriques et radiaux) sur la membrane, puis effectuer un balayage en fréquence dans la plage utile en regardant la membrane sous l'éclairage d'un stroboscope. Outre l'effet divertissant garanti, cette expérience fait réfléchir et rend modeste. Mais elle aide à comprendre.

3. L'expérience de Chadli est juste un support pédagogique à la réflexion. Pour étudier expérimentalement un système vibrant, il faut d'abord l'exciter, et peu importe le moyen, et d'autre part en visualiser les effets. Qu'il s'agisse de sel ou de fémur de colibri concassé n'a guère d'importance, évidemment. Mais on peut ainsi révéler les modes propres, et à ce moment-là tenter d'en atténuer les effets et d'optimiser un peu, ne serait-ce qu'en les déplaçant. Avec des connaissances et des moyens d'amateur, je ne vois vraiment pas comment on peut encore de nos jours bricoler à l'aveuglette et débattre sans base théorique ou expérimentale un peu sérieuse. La compréhension de l'expérience de Chadli, qui n'a d'autre objectif que didactique, me semble un minimum.

4. Quant au rapport entre les modes vibratoires et le rayonnement de la membrane, j'avoue que cette question me laisse incrédule. Les modes vibratoires peuvent aussi s'appeler modes de fractionnement. Tout se passe comme si la membrane était une juxtaposition de sous-membranes plus petites, plus ou moins nombreuses, et ne rayonnant pas toutes en phase. Ceci a donc un effet sur le rayonnement global. Non ?
Voir par exemple :
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissem...ation.html
ou :
https://sites.google.com/site/emanuele466922/guidacirc2

Mais il y a plein d'autres exemples sur internet, il suffit de deux ou trois clics.

Pascal