(11/11/2021-07:53:55)jefourcade a écrit : (07/11/2021-08:31:55)jefourcade a écrit : Jupiter doit s'exprimer mardi. Je suis prêt à parier qu'il ne va pas annoncer que cette troisième dose est obligatoire, mais préparer les Français à ce qu'elle le soit ... Le jour, si jour il y a, où la troisième dose est obligatoire pour l'obtention du pass sanitaire, j'ai bien peur que ce pass soit prolongé indéfiniment. Israël a commencé les injections de la quatrième dose.
C'était pire que ce que j'avais imaginé. La troisième dose est déjà obligatoire pour les plus de 65 ans et Macron a préparé la tranche 50 - 64 ans à ce quelle le soit bientôt.
Dans on interview hier sur Tf1, Veran s'est refusé a évoquer tout calendrier pour la suppression du pass sanitaire et a confirmé les propos de Macron concernant la troisième dose pour les plus de 50 ans. C'est l'éternelle politique des petits pas ...
La mise en place du pass sanitaire a été une bonne chose car son rôle initial était d'inciter les non-vaccinés à franchir le pas, et limiter la transmission du virus. Ça a très bien fonctionné. Le taux de vaccination de la France est très élevé et supérieur à celui de l’Allemagne et du Royaume unis.
Il est temps de le supprimer.
Le gouvernement navigue à vue en eaux troubles en essayant de limiter la casse dans une situation dont la dynamique est complexe, et il a bien raison de suivre les recommandations de l’OMS et des experts internationaux.
Pour moi c’est le virus qu’il est temps de supprimer ! Ou alors trouver un traitement qui le rende pas plus mortel que la grippe.
Pour l’éradiquer il faut (sauf à accepter une hécatombe de herd immunity sans protection) qu’il y ait un fort taux de vaccination active afin que sa diffusion ne fonctionne plus, que son facteur R descende en-dessous de 1. Mais à l’échelle mondiale, impossible de fermer durablement et hermétiquement les frontières.
La très grande transmissibilité du variant Delta, combinée aux conséquences parfois mortelles, d’une contamination, justifie il me semble qu’on mette le paquet sur le nombre de doses et les incitations pour atteindre des taux élevés de protection de la population. Au-delà du ratio bénéfices/risques individuel il y a l’aspect collectif. Sauf à considérer que nous sommes une population complètement égoiste dans ses choix, mais ravie de bénéficier d’un bouclier hospitalier collectif en cas de souci.
Pourquoi certains se battent-ils contre les incitations fortes en faveur de cette vaccination tout en acceptant que d’autres vaccins éventuellement moins protecteurs contre les cas graves soient obligatoires ? J’avoue avoir du mal à comprendre les raisons de leur discrimination. Le fait que ce vaccin utilise une nouvelle technique rapide et flexible, l’ARN messager, est d’autant moins un argument que non seulement son mécanisme est décrit par les experts comme robuste et sans risque d’altérer l’ADN, mais que le recul qu’on a aujourd’hui sur des populations entières, démontre à la fois son efficacité et le nombre extrèmement réduit de risques graves, largement inférieur au risque Covid sans vaccin…
Et plus on traine, moins on s’entraide, plus on augmente les chances de voir apparaItre, par évolution Darwinienne (oups), des mutations encore plus problématiques à gérer…
Bien cordialement
Christian