tientien a écrit :Perso, je ne vois pas le rapport entre une plaque vibrante avec un peu de sel dessus, et la propagation du son dans l'air. La seule chose qui est commune, c'est que c'est un hp qui a été utilisé pour faire vibrer la plaque.
Quelle drôle de réaction !
Tu pourrais quand même faire un effort...
Quand on s'intéresse à des sujets assez techniques, comme ceux qui nous réunissent sur ce forum, et qu'on y consacre autant de temps (et parfois d'argent), j'ai du mal à comprendre qu'on n'investisse pas un peu dans la compréhension des phénomènes.
Mais en l'occurrence, c'est moi le fautif, puisque mon message n'a pas franchi la barrière à l'entrée. Toutes mes excuses, et reprenons, donc.
1. Si la membrane était un piston plan parfait, on assisterait au phénomène de court-circuit acoustique, on ne peut y échapper. Si celui-ci ne se produit pas, ou pas vraiment, c'est que la membrane ne se comporte pas comme un piston parfait.
2. Les membranes de cette taille sont évidemment tout sauf des pistons parfaits. Pour s'en convaincre, je suggère une expérience de physique amusante. Il faudrait d'abord dessiner des motifs géométriques (concentriques et radiaux) sur la membrane, puis effectuer un balayage en fréquence dans la plage utile en regardant la membrane sous l'éclairage d'un stroboscope. Outre l'effet divertissant garanti, cette expérience fait réfléchir et rend modeste. Mais elle aide à comprendre.
3. L'expérience de Chadli est juste un support pédagogique à la réflexion. Pour étudier expérimentalement un système vibrant, il faut d'abord l'exciter, et peu importe le moyen, et d'autre part en visualiser les effets. Qu'il s'agisse de sel ou de fémur de colibri concassé n'a guère d'importance, évidemment. Mais on peut ainsi révéler les modes propres, et à ce moment-là tenter d'en atténuer les effets et d'optimiser un peu, ne serait-ce qu'en les déplaçant. Avec des connaissances et des moyens d'amateur, je ne vois vraiment pas comment on peut encore de nos jours bricoler à l'aveuglette et débattre sans base théorique ou expérimentale un peu sérieuse. La compréhension de l'expérience de Chadli, qui n'a d'autre objectif que didactique, me semble un minimum.
4. Quant au rapport entre les modes vibratoires et le rayonnement de la membrane, j'avoue que cette question me laisse incrédule. Les modes vibratoires peuvent aussi s'appeler modes de fractionnement. Tout se passe comme si la membrane était une juxtaposition de sous-membranes plus petites, plus ou moins nombreuses, et ne rayonnant pas toutes en phase. Ceci a donc un effet sur le rayonnement global. Non ?
Voir par exemple :
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissem...ation.html
ou :
https://sites.google.com/site/emanuele466922/guidacirc2
Mais il y a plein d'autres exemples sur internet, il suffit de deux ou trois clics.
Pascal