Bonjour Narshorn,
forr a écrit :Pass n'accompagne ses dires d'aucune donnée permettant de se rendre compte à partir de quelle variation de pression le phénomène qu'il évoque est significatif. Comment alors ajuster la dose de compensation adéquate ?
Narshorn a écrit :Avec le système vu dans les F5T à partir de la Version 1.
Le but de la présence de P3 est de permettre d'ajuster de façon précise le taux de H2/H3 en sortie d'amplificateur;
on peut soit complètement le supprimer, ou de le régler précisément jusqu'à un ratio arbitraire de 2nd et 3ème harmonique.
Visiblement ce changement de caractère, bien qu'en dessous de 0,1%, est parfaitement audible. (...)
Et au vu de la réputation de "subjectiviste" qu'on colle souvent à PASS, je ne disputerais pas cette assertion venant de lui ...
Il est facile de faire un circuit pour introduire de la distorsion.
Mais je m'interrogeais non sur le moyen mais sur la
dose de cette distorsion pour compenser l'effet du phénomène allégué par Pass. Il est certain que cet effet est, au plus, infime et en tout cas très inférieur à celui de l'amplificateur présenté....
Citation :Ce n'est pas fallacieux dans la mesure où; depuis l'époque des Aleph et des étages single_ended, PASS a visiblement étendu son domaine de recherche subjectif à d'autres topologies de sortie classiques bien que souvent "figées", malgré la variété de figures déjà existantes. Les haut-parleurs bien qu'imparfaits ne sont pas le sujet d'étude de PASS. Leurs non-linéarités sont acceptées telles quelles.
Les non-linéarites des haut-parleurs sont dominantes. A noter que nombre des électroniques présentées hier ont une impédance de sortie non négigeable avec des conséquences sur la réponse en fréquence des enceintes bien plus audibles que la distorsion, fut-elle de 1%.
Citation :En fait en situation réelle les HPs ne peuvent qu'essayer de "suivre" ce qu'on leur fournit, pour le meilleur et pour le pire.
On ne peut pas dire que leur "suivi" soit exempt de"caprices" notoires.
Citation :Utiliser cette technique avec la promesse d'un ajustement fin de H2, H3, voire pas de H2 ... à des valeurs (dosages) arbitraires et subtils (PASS dit bien que ces valeurs sont de l'ordre de 1/1000), testées ensuite à l'écoute, est une ingénieuse façon d'arriver à obtenir, in fine, à travers l'addition des non-linéarités du reste du système entier, un résultat sonore et musical probant.
C'est faire du son comme on en a envie, rien de mal à ça, mais c'est un peu contradictoire avec des revendications de "haute-fidélité".
Citation :On reste dans le domaine du subjectivisme avec des paliers objectifs mesurables et reproductibles, à mettre ensuite en relation avec l'écoute. Je ne vois pas de mal à procéder de la sorte !
Il y a toujours l'éternel clivage entre théoriciens et subjectivistes.
Le clivage prendra fin quand les subjectivistes donneront des preuves répétées de leur discernement (ou, en poussant un peu pour certains, de l'infaillibilité dont ils se réclament) en toutes circonstances. Maintenant, un bon objectiviste n'a rien contre un subjectiviste tant que celui-ci se contente d'exprimer son plaisir et évite de se poser en détenteur de la vérité sonore.
Cdt.