04/04/2022-21:17:56
RE: Choix d'un album : Vinyl vs Digital
Bonjour,
Effectivement, hier nous avons aborder la mesure de la dynamique qui est basée sur le DR qui mesure l'écart entre le niveau RMS et le peak du signal.
C'est une valeur de dynamique du signal.
A ne pas confondre avec le LRA (Loudness RAnge) que tu indiques et qui a pour objectif de mesurer les écarts des niveaux sonores. Cela calcul la répartition entre les niveaux sonores moyens bas et haut.
Le plus simple est de comparer les deux courbes ci-dessous :
Pour les deux courbes, nous avons le même DR, c'est à dire le même écart de dynamique entre le niveau RMS et le peak.
Pour le LRA, c'est différent, ça prend en compte la répartition temporel des niveaux sonores moyens, les lignes jaunes montrent les parties avec le niveaux le plus bas, ils sont plus importants sur la courbe du bas que sur la courbe du haut, c'est ce qui explique la différence de LRA, avec une LRA 5 lors qu'il y a moins de passages à bas niveau ici et LRA 7.8 lorsque les passage à bas niveau sont plus longs.
Cette mesure est importante pour connaître la répartition entres les niveaux bas et niveaux hauts, c'est plus utilisé dans le monde de la vidéo ou du cinéma que pour la musique.
Dans notre cas, c'est bien la dynamique qui nous intéresse, donc le DR.
Concernant le filtrage allpass, c'est effectivement toi qui en a parlé lorsque j'ai donné l'exemple de changement de DR après la gravure d'un morceau trop compressé sur un vinyl. En effet, les morceaux compressés avec un Brickwall Limiting sont fait pour le numérique et pas compatible à forte compression avec les supports analogiques. Ici ce n'est pas un filtrage allpass qui est appliqué, c'est la mécanique qui est incapable de suivre les contraintes imposées et va générer des artefacts qui vont augmenter la dynamique. Comme l'a très bien expliqué Yves Cochet, pour la lecture et la gravure c'est un mélange mécanique et électrique qui intervient avec ses limites et défauts. Cela peut changer le rendu sonore en le rendant souvent plus agréable à l'écoute.
Le vrai problème est donc que tout le monde ne fait pas un master qui respecte le fonctionnement du vinyle. Cette pratique n'est pas généralisée, et heureusement, certaines personnes savent encore faire des masters qui respectent les contraintes du vinyle. Nous en avons écoutés quelques albums de cette qualité hier.
Effectivement, hier nous avons aborder la mesure de la dynamique qui est basée sur le DR qui mesure l'écart entre le niveau RMS et le peak du signal.
C'est une valeur de dynamique du signal.
A ne pas confondre avec le LRA (Loudness RAnge) que tu indiques et qui a pour objectif de mesurer les écarts des niveaux sonores. Cela calcul la répartition entre les niveaux sonores moyens bas et haut.
Le plus simple est de comparer les deux courbes ci-dessous :
Pour les deux courbes, nous avons le même DR, c'est à dire le même écart de dynamique entre le niveau RMS et le peak.
Pour le LRA, c'est différent, ça prend en compte la répartition temporel des niveaux sonores moyens, les lignes jaunes montrent les parties avec le niveaux le plus bas, ils sont plus importants sur la courbe du bas que sur la courbe du haut, c'est ce qui explique la différence de LRA, avec une LRA 5 lors qu'il y a moins de passages à bas niveau ici et LRA 7.8 lorsque les passage à bas niveau sont plus longs.
Cette mesure est importante pour connaître la répartition entres les niveaux bas et niveaux hauts, c'est plus utilisé dans le monde de la vidéo ou du cinéma que pour la musique.
Dans notre cas, c'est bien la dynamique qui nous intéresse, donc le DR.
Concernant le filtrage allpass, c'est effectivement toi qui en a parlé lorsque j'ai donné l'exemple de changement de DR après la gravure d'un morceau trop compressé sur un vinyl. En effet, les morceaux compressés avec un Brickwall Limiting sont fait pour le numérique et pas compatible à forte compression avec les supports analogiques. Ici ce n'est pas un filtrage allpass qui est appliqué, c'est la mécanique qui est incapable de suivre les contraintes imposées et va générer des artefacts qui vont augmenter la dynamique. Comme l'a très bien expliqué Yves Cochet, pour la lecture et la gravure c'est un mélange mécanique et électrique qui intervient avec ses limites et défauts. Cela peut changer le rendu sonore en le rendant souvent plus agréable à l'écoute.
Le vrai problème est donc que tout le monde ne fait pas un master qui respecte le fonctionnement du vinyle. Cette pratique n'est pas généralisée, et heureusement, certaines personnes savent encore faire des masters qui respectent les contraintes du vinyle. Nous en avons écoutés quelques albums de cette qualité hier.