hors-sujet extirpé de: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
#21
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Bonjour
Citation :Démontrer moi comment le vinyle peut sauver les artistes et producteurs?
Faudrait peut-être pas déconner, quand même...
Le mp3, ce n'est pas l'analogique...
Les téléchargements sauvages, ce n'est pas l'analogique non plus.
Des millions de djeun's qui se pètent les feuilles avec leur smartphone, ce n'est toujours pas l'analogique.
Actuellement, la mode en est même à numériser le vinyl 180gr en flac 24bits 96Khz, et à le mettre en ligne en mentionnant la platine, la cellule et le bras utilisés... rien que pour dire où nous en sommes arrivés.
Musique dématérialisée, écriture dématérialisée, cinéma dématérialisé... tu vas voir que bientôt, on va bouffer dématérialisé. Et gratos, en plus.
Mes plus de 3000 vinyles, je les ai payés, contribuant en cela à faire vivre les artistes et les producteurs. Cette musique que j'ai dans la peau, et qui m'a couté celle de mes fesses. J'aimerais bien que les mélomanes ou audiophiles fassent pareil. Car qu'on le veuille ou non, le numérique, c'est avant tout le téléchargement illégal, bien plus important que "qui buzze", "spote y faille" (dont le président fait l'unanimité contre lui auprès des artistes) ou autres 10 heures.
Les personnes qui aiment la littérature le disent : "Achetez des livres".
Ceux qui aiment la musique devraient dire : "Achetez des disques, cd ou vinyles".
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Jean François
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#22
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Citation :Mes plus de 3000 vinyles, je les ai payés,................

Oui et même très chers. Un vynil de bonne qualité de fabrication coûtait environ 80 francs en 1975.
Avec ce calculateur,
https://france-inflation.com/calculateur_inflation.php

on apprend qu'un vynil coûtait 68€ et donc qu'il pesait plus lourd dans le budget qu'aujourd'hui.

Sauf que même à un tarif élevé, la qualité sonore d'aujourd'hui n'était pas toujours au rendez vous. Comme quoi, quand la qualité n'est pas là, le prix ne s'oublie pas.
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#23
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Dans un autre post, Ragnarsson nous parle de l’étiquette de son Oxygène: 32frs en 1976, soit 23€...

Ce qui est gratuit n’a aucune valeur.
CD: Sphinx Myth9 MkII+Parasound DAC2000/ LP: Technics SP10 MkII+Schröder 2+Phasemation PP500/ Transfo: Sculpture A/ Pré-phono: Audionet PAM/Pré: Firstwatt B1 DIY/Ampli: Firstwatt AlephJ DIY/HP: Petite Onken+Altec 414-8B+Faital HF10AK+Audio Pavillon MA600.
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#24
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Certains imports coutaient dans les années 75-80 plus de 120 francs... et il fallait les commander (Fnac) sans jamais les avoir écouté avant.

Une étude a remis en comparaison le nombre de fois qu’un morceau doit être écouté sur un mois pour qu’un artiste gagne l’équivalent du salaire minimum américain, soit 1.472 $ :

Napster : 77.474 fois
Tidal : 117.760 fois
Apple Music : 200.272 fois
Google Play Music : 217.751 fois
Deezer : 230.000 fois
Pandora Premium : 1.106.767 fois
Spotify : 336.842 fois
Youtube : 2.133.333 fois

Vu que le vente des cd est en chute libre, et celle des vinyles anecdotique, avec ça, ils peuvent faire des concerts, c'est très clair ! Ces 8 plateformes totalisent 1.273 milliards d'utilisateurs dont 1 milliard rien que pour ton tube.

Vive le numérique ! Rolleyes et la France, avec ces 13 millions d'adeptes du téléchargement illégal.

Citation :Ce qui est gratuit n’a aucune valeur.
En effet... donc pour beaucoup de personnes, la musique n'a plus aucune valeur. Ou tout du moins celui d'un abonnement internet.
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Jean François
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#25
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Citation :En effet... donc pour beaucoup de personnes, la musique n'a plus aucune valeur. Ou tout du moins celui d'un abonnement internet.

Ne pas voir les choses comme çà. Il y a longtemps, la FNAC proposait d'écouter les oeuvres enregistrées qui permettaient de savoir que celles-ci étaient le but de la recherche. Farfouiller les bacs faisait partie du plaisir.

La FNAC à Bruges flambante neuve et ailleurs avaient un système d'écoute au top. Dans ma ville, ils n'ont rien à foutre du client. Le système est basique, souvent en panne. Ils pourraient vendre des pâtes, sans grande modification.

J'étais client, je ne le suis plus. J'ai pas loin de 1500 CDs et Vynils, j'ai donc alimenté le système.

Avec Qobuz Hi-res, j'écoute dans mon local, sur mon système et repère facilement ce qui me plait et ce qui ne me plait pas.

Les artistes et autres producteurs auraient dûs pour pérenniser le système s'impliquer beaucoup plus dans le mode de distribution. Comme dit plus haut, un enregistrement ce n'est pas un paquet de pâtes, c'est de l'art.
Quant aux artistes, ils y en a qui font du bon boulot et d'autres qui sont là pour faire du fric
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#26
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Pour info la FNAC a été rachetée par Darty (ou l'inverse je sais plus ), spécialiste de l'électro ménager. Maintenant on y trouve + d'aspirateur que de hi-fi.
Quand aux CD et disques ????
NAIM CD X5S-Pre passif Goldpoint -Amplis K 209 GF version Bi- Enceintes TAD  TSM 2 (ou 2402 ) avec SUPRAVOX 38-2000, TAD 4001 avec Pav Kinoshita et tweeter Fostex FT 66
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#27
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
GG14 a écrit :
Citation :Mes plus de 3000 vinyles, je les ai payés,................

Oui et même très chers. Un vynil de bonne qualité de fabrication coûtait environ 80 francs en 1975.
Avec ce calculateur,
https://france-inflation.com/calculateur_inflation.php

on apprend qu'un vynil coûtait 68€ et donc qu'il pesait plus lourd dans le budget qu'aujourd'hui.
J'ai trouvé ça:
"D'après l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes), le prix de détail des phonogrammes de 1970 à 1995 n'a été multiplié que par 2 alors que dans le même temps les prix de la consommation ont été multipliés par 5. L'écart est encore plus grand par rapport à d'autres produits culturels: par exemple, le prix du livre a été multiplié par 5, celui de la place de cinéma par 7.
[...]
Analyse du prix d'un album 33 tours vinyle.
Avec un prix moyen de 33,60 Francs pour l'année 1975, le prix d'un album 33 tours vinyle reste stable jusqu'à 1979 où l'on trouve des 33 tours à 35,90 Francs, contre 34,70 Francs pour 1975. Dès 1981, le prix d'un album 33 tours vinyle va augmenter par palier. Une moyenne de 44,90 Francs est observée pour l'année 1981 (les prix s'étalent de 39,95 Francs à 51 Francs), en 1982 la moyenne est de 60,50 Francs (alors que l'hypermarché Auchan proposait un album pour 39,90 Francs en 1980, et 49,90 Francs en 1981, le prix d'un album atteint 62,50 Francs dans l'hypermarché). Le prix de l'album 33 tours augmente peu à peu pour atteindre un pic en 1985 avec une moyenne de 69 Francs. En 1987, 88 et 89 stabilité du prix d'un album 33 tours. (Probablement dû à la baisse de la T.V.A. en décembre 1987. De 33,33 %, le taux passe à 19,60 %).
"
Bon, y a pas la source...Rolleyes
CD: Sphinx Myth9 MkII+Parasound DAC2000/ LP: Technics SP10 MkII+Schröder 2+Phasemation PP500/ Transfo: Sculpture A/ Pré-phono: Audionet PAM/Pré: Firstwatt B1 DIY/Ampli: Firstwatt AlephJ DIY/HP: Petite Onken+Altec 414-8B+Faital HF10AK+Audio Pavillon MA600.
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#28
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
folkdeath95 a écrit :
GG14 a écrit :
Citation :Mes plus de 3000 vinyles, je les ai payés,................

Oui et même très chers. Un vynil de bonne qualité de fabrication coûtait environ 80 francs en 1975.
Avec ce calculateur,
https://france-inflation.com/calculateur_inflation.php

on apprend qu'un vynil coûtait 68€ et donc qu'il pesait plus lourd dans le budget qu'aujourd'hui.
J'ai trouvé ça:
"D'après l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes), le prix de détail des phonogrammes de 1970 à 1995 n'a été multiplié que par 2 alors que dans le même temps les prix de la consommation ont été multipliés par 5. L'écart est encore plus grand par rapport à d'autres produits culturels: par exemple, le prix du livre a été multiplié par 5, celui de la place de cinéma par 7.
[...]
Analyse du prix d'un album 33 tours vinyle.
Avec un prix moyen de 33,60 Francs pour l'année 1975, le prix d'un album 33 tours vinyle reste stable jusqu'à 1979 où l'on trouve des 33 tours à 35,90 Francs, contre 34,70 Francs pour 1975. Dès 1981, le prix d'un album 33 tours vinyle va augmenter par palier. Une moyenne de 44,90 Francs est observée pour l'année 1981 (les prix s'étalent de 39,95 Francs à 51 Francs), en 1982 la moyenne est de 60,50 Francs (alors que l'hypermarché Auchan proposait un album pour 39,90 Francs en 1980, et 49,90 Francs en 1981, le prix d'un album atteint 62,50 Francs dans l'hypermarché). Le prix de l'album 33 tours augmente peu à peu pour atteindre un pic en 1985 avec une moyenne de 69 Francs. En 1987, 88 et 89 stabilité du prix d'un album 33 tours. (Probablement dû à la baisse de la T.V.A. en décembre 1987. De 33,33 %, le taux passe à 19,60 %).
"
Bon, y a pas la source...Rolleyes

Bonsoir mkl

Je me souviens des prix de mes premiers 33 tours ,cela correspond

bonne soirée

claude
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#29
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Même constat le prix à l'époque ne me permettait pas d'avoir une collection importante. On achetait même pas un album par mois. Le prix n'a finalement pas beaucoup changé ca reste très chère ramenée au budget d'un foyer moyen.

On comprend facilement que le piratage et ensuite le streaming soit devenu populaire.
Mon projet 
.

"Ne soutiens jamais par colère quelque fait que ce soit, surtout s'il est douteux : La raison vainement t'offrira sa lumière, lorsque la passion te fermera les yeux." Denys Caton
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#30
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Ce n'est pas une question de prix. Même si les CD coûtaient 2€, à partir du moment où est apparu une façon de voler sans prendre le risque de se faire choper par le vigile de la Fnac (le téléchargement illégal), la plupart des gens auraient choisi la solution gratuite.

Franchement, il faut arrêter de faire passer les disques pour un produit de luxe impayable. Quand je commençais à travailler, avec mon 1.2*Smic, j'arrivais à me payer 4 ou 5 CD par mois (si j'en trouvais 4 ou 5 qui m'intéressaient), quand mes potes aux mêmes revenus préféraient ne rien dépenser en musique en allant sur Napster ou autre.
CD: Sphinx Myth9 MkII+Parasound DAC2000/ LP: Technics SP10 MkII+Schröder 2+Phasemation PP500/ Transfo: Sculpture A/ Pré-phono: Audionet PAM/Pré: Firstwatt B1 DIY/Ampli: Firstwatt AlephJ DIY/HP: Petite Onken+Altec 414-8B+Faital HF10AK+Audio Pavillon MA600.
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