jefourcade a écrit :YvesA a écrit :Je provocationne d'ailleurs que la rubrique home-cinéma soit fusionnée avec celle "tout et n'importe quoi".
+1 !
Ragnarsson a écrit :Il est possible d'avoir un système qui fait les deux avec excellence, audio et vidéo.
Les exigences en terme d'acoustique ne sont pas les mêmes. En HIFI on se contente d'un PE avec une zone réduite. Pas en home-cinema.
La localisation spatiale tout à fait possible en HIFI deux canaux avec un PE réduit n'est pas possible en home-cinema qui a une zone élargie. On est alors amené à multiplier les canaux. C'est un artifice.
Je me réveille de ma sieste .... et je file faire un peu d'exercice, sinon je vais me faire engueuler.
Etre spectateur dans une salle de concert, ça donne une expérience "frontale" : on regarde et on écoute ce qui se passe devant.
Tout ce qui se passe à droite à gauche dessus dessous ou en arrière est analysé par le cerveau comme des perturbations particulièrement fâcheuses.
Chaises qui grincent, voisin.e.s qui ronfle qui tousse au pire moment, ou soupire bruyamment, le RER ou le métro dessous, le lustre monumental qui tombe, non, pardon, quand ça arrive ça doit marquer à vie.
Ca ne vaut effectivement que pour l'expérience du concert du XIXe, avant c'était réservé soit à une élite pas nécessairement mélomane qui devait ne pas se gêner à intervenir pour insulter la valetaille ; et aux concerts de rue/village de "rustres", qui devait être vécue comme une expérience globale où chacun pouvait intervenir à sa guise.
Il n'y a plus de fanfares municipales et l'élite qui va au restau étoilé prend le risque de se voir servir une soupe de fond infecte qui descend du plafond.
J'ai dû assister à 2 concerts de rock, sans doute pas de bol, parce que le son était immonde à mon goût et la salle bruyante, là aussi ça doit participer à l'expérience globale, où après tout un machin multi canal peut être utile.
Pareil pour tout ce qui est de l'ordre de la musique concrète et l'acousmatique.
Mais avec Dusapin ayant succédé à Boulez comme grand manitou de la musique "sérieuse" en France, ça rigole plus trop dans les salles....
Mon infime et piteuse expérience de vécu comme interprète sur scène : en 3e le prof de musique avait monté un orchestre de flutes à bec et j'étais un des deux bassistes. On assassinait joyeusement du Bach devant les parents ébahis, trop incultes pour être effondrés. Ca m'a fait percevoir que là, il fallait être vraiment superattentif à droite, à gauche, devant et derrière sinon, ça déconnait furieusement de la fugue.
J'imagine que pour un musicien professionnel, genre le timbalier qui intervient 5 mn sur une heure et qui papote aimablement avec ses collègues le reste du temps, ça doit être pareil, quoique il doive surtout être nécessaire de savoir compter...
Par contre, une promenade dans la nature rend extrêmement attentif aux bruits dans toutes les directions. Disons que l'expérience du son cinéma cherche sans doute à se rapprocher de ça.
Vos commentaires ?
Il n'est pire sourd que moi
Yves
Yves