hors-sujet extirpé de: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
#41
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Un petit article des echos

https://www-lesechos-fr.cdn.ampproject.o...tes-278421

C'est les gros labels avec leurs catalogues qui se taillent la part du lion avec 70%.

Toutes les plateformes sont déficitaires.
Mon projet 
.

"Ne soutiens jamais par colère quelque fait que ce soit, surtout s'il est douteux : La raison vainement t'offrira sa lumière, lorsque la passion te fermera les yeux." Denys Caton
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#42
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Donc, les plateformes musicales :
-sont toutes déficitaires.
-rémunèrent toutes mal à très mal les artistes.
-Posent des problèmes de fiscalité (pour les américaines) et de monopole.

Bref, depuis l'avènement des plateformes et du streaming, le monde entier n'a jamais écouté autant de musique. Et pourtant, celle-ci n'a jamais si peu rapporté aux musiciens.
C'est pour l'instant , le constat du numérique en audio...
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Jean François
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#43
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Bonjour ,

lorsque vous preniez la peine d'aller en centre ville ,dans un magasin de disques ,écouter un disque puis l'acheter ,cette démarche donnait de l'importance a l'objet de consommation (le vinyle ) vous en preniez soin(même en y allant plusieurs fois par mois ) .Maintenant ,sans se bouger le cul de sa chaise ,l'on peut acheter, commander et télécharger illégalement ou accéder a tout ce que l'on désire d'un clic (avec comme état d'esprit ,tout ce qui est ouvert est gratuit, pour le côté illégal )

J'ai connu les débuts des copies de de cd ,l'on copiait pour un oui ou un non ,les jaquettes étaient photocopiées (moches ) et ne donnaient pas envie de "sortir" le disque ,le fait de copier un disque pour un seul morceau (que l'on aurait pas acheté) ,traduit une certaine boulimie (une envie de posséder)et diminue ( a mon sens ) la valeur de l'oeuvre ,que l'on peut prendre ou jeter sans y attacher d'importance comme le reste .

l'emballage(la pochette) compte ,certaines sont de véritables oeuvres d'art ,et font parties du décorum ,c'est un ensemble ,c'est un TOUT ,mais l'on peut supprimer le contenant ,comme boire un "grand cru" dans un gobelet en plastique acheté dans une chaine de magasins discount .

et la cela reste un bien culturel ,c'est beaucoup problématique et pose un problème d'éthique dans d'autres domaines ...

bonne journée

claude
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#44
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
claude m4 a écrit :J'ai connu les débuts des copies de de cd

Les premiers cd-r audio, spécifiques, pus chers que les cd-r informatiques,
incluaient une taxe redistributive auteurs-producteurs, comme les K7.
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#45
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Bonjour ,

ça me semblait être une bonne idée ;j'ai fais parti d'un club ,lorsque quelqu'un amenait des disques et que cela plaisait à d'autres ,un personne se chargeait des copies ( payantes) et avec l'argent récolté ,cela permettait d'acheter des disques .

claude
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#46
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Bonjour Claude et tous,
un vrai truc d'allumé ! (dans le sens lumineux de la démarche)
Dans la médiathèque de ma ville, il y a 50.000 CD et très peu d'emprunts...
N'importe quelle musique est disponible partout et tout le temps...C'est Radical et Définitif en terme de marketing et toxique pour l'artiste et l'usager "mélomane Wink"
Musicalement, Jean-Yves
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#47
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Bonsoir Jean-yves ,

merci!

et en plus les copies des jaquettes étaient particulièrement soignées .

"N'importe quelle musique est disponible partout et tout le temps...C'est Radical et Définitif en terme de marketing et toxique pour l'artiste et l'usager "mélomane "

l'époque a changée et pour le coup ,c'était mieux avant !(sans être réac ,sauf pour les pseudos intellectuels des médias)

Fin 70,début 80 les gens et surtout les jeunes consommaient(qu'ils avaient achetés ) beaucoup plus de musique que maintenant ,cela faisait parti des loisirs de ce temps la.

"disponible partout et tout le temps..."

ça c'est terrible aussi ,c'est partout ,dans n'importe quels magasins ou commerce, je pense que le silence les angoissent ;-)

certains avancent l'argument qu'avec un disque un artiste peut vivre toute sa vie ,mais ceux la ,l'on peut les compter sur les doigts d'une main et encore ,mais les autres...
du coup cette paupérisation engendre aussi des coups marketing ,lorsque un truc se vends ,il surgit des clones du même style .


"Dans la médiathèque de ma ville, il y a 50.000 CD et très peu d'emprunts..."

pour les films ,c'est un peu pareil ,les beaufs (pardon les gens ) ne veulent voir que les dernières nouveautés ,les vieux films qui ne sont jamais passés a la tv
ne les intéressent guère et en plus en noir et blanc et v.o ,vous n'y pensez pas !

chez nous a part les multiplex ,il y a encore un cinéma (les studios ) qui prônent un cinéma de qualité dans tous les styles, mais qui touche un public restreint .

en gros ,c'est cuit ! l'on nous installé ici comme ailleurs dans une vitrine ;-)

bonne soirée

claude
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#48
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
folkdeath95 a écrit :
Jean-Louis P a écrit :Il ne faut pas tout mélanger, il y avait des copies en k7 par exemple dans le monde entier bien avant que le numérique n’existe.
Ca n'est pas du tout la même échelle...
Pour qu'il y ait des copies sur K7, il fallait que des gens achètent des disques. Et tu ne pouvais pas indéfiniment des copies de copies, à cause des dégradations.
Maintenant, il n'y a même pas besoin qu'une seule personne achète le disque. Avant même sa sortie, il suffit d'une fuite pour qu'il se retrouve dispo en téléchargement illégal dans le monde entier.

Citation :On est sur le point qualitatif et il ressort que c’est largement plus l’enregistrement et le mastering qui font le bon son plutôt sur le support.
Oui. C'était d'ailleurs le sens du message de Raoul en ouverture de ce fil.
Pourquoi se priver d'un support, fut-il plus ancien, si l'enregistrement sur celui-ci est meilleur que sur un autre plus récent? XN, qu'on ne peut pas qualifier de fana du LP, avait posté un exemple édifiant avec un album de JM Jarre...

Citation : Je rappelle qu’il existe ici même des gens qui placent les bandes studio largement en tête du vinyl.
Encore un support analogique obsolète et dépassé. Préférer une bande à du numérique, c'est au mieux un manque de culture scientifique et avoir des état d'âmes complètement dépassés.
Vade Retro, Satanas!Big Grin

Bon, pour le coup, vu le prix des bandes, ceux qui utilisent l'argument financier pour justifier le téléchargement auront quelques arguments. Ce n'est pas un support très démocratique. Quant au choix de musiques, il est assez limité.

Je ne parle pas forcément que des copies privees sur K7 mais des officines qui dupliquaient par centaines ou milliers ou plus dans tous les marchés asiatiques, africains, moyens orientaux. Ça fait du volume... et pas sur K7 métal.

Pour le reste je ne dénigre absolument pas le support vinyl ou les bandes bien au contraire, je dis que ce n’est pas le support qui fait ou garanti la qualité de restitution finale. Perso plus de platines depuis longtemps donc tout numérique mais ça ne me choque pas du tout que certains y trouvent leur bonheur, et c’est vrai que les pochettes étaient plus sympa qu’un étuit de CD ou pire qu’une image d’un support dématerialisé.

Pour 6336 je persiste: la rémunération des auteurs est un autre débat. L’invention de l’imprimerie puis de la photocopie à facilité la copie par rapport au travail des copistes du moyen âge. Mais on n’est pas revenu en arrière, à ma connaissance (;-).

Bien cdt
Jean-Louis
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#49
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
6336A a écrit :Donc, les plateformes musicales :
-sont toutes déficitaires.
-rémunèrent toutes mal à très mal les artistes.
-Posent des problèmes de fiscalité (pour les américaines) et de monopole.

Bref, depuis l'avènement des plateformes et du streaming, le monde entier n'a jamais écouté autant de musique. Et pourtant, celle-ci n'a jamais si peu rapporté aux musiciens.
C'est pour l'instant , le constat du numérique en audio...

Raccourci(s) affligeant(s).
Si les plateformes sont déficitaires c’est simplement que c’est une logique de gain de part de marché assez typique des startups qui se financent par des investisseurs prêts à prendre des risques pour des plus values potentielles importantes.
Les artistes ont vécu avant le disque vinyle et vivront après le CD, sans aucun doute différemment, et la base a toujours été le spectacle vivant qui communique tout de même autre chose qu’un simple enregistrement quel que soit le support. Pour ceux qui ne sont plus en activité qui est le cas archi majoritaire, pour ce qui me concerne, le problème se pose moins.
Pour la fiscalité, c’est un sujet beaucoup plus général.

Jean-Louis
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#50
RE: Pourquoi on peut s'autoriser à préférer le vinyle au numérique
Bonjour

Citation :Si les plateformes sont déficitaires c’est simplement que c’est une logique de gain de part de marché assez typique des startups qui se financent par des investisseurs prêts à prendre des risques pour des plus values potentielles importantes.
Pour Apple et Amazon, la musique en ligne n'est qu'un service parmi d'autres, dont la rentabilité importe peu, je suis d'accord. Elle représente un produit d'appel pour garder leurs clients parmi tous leurs services. Mais :
Pour Spotify et Qobuz, ce n'est pas pareil. Les deux ne font que du streaming musical. Pour le 1er cité, 78 millions d'€ de pertes en 2018, et 186 millions en 2019.
Pour le second qui intéresse l'audiophile puisqu'il mise sur la qualité, on attend un retour dans le vert à partir de 2021 car toujours négatif en 2018. Espérons que ça soit le cas ! Leur philosophie étant : "Pour mieux rémunérer les artistes, la solution est le streaming payant", que je partage complètement.

Alors le raccourci est peut être "affligeant", mais il est vrai. Les plateformes de streaming, la musique dématérialisée, qui représentent actuellement plus de 64% du marché musical mondial, ne nous ont apporté à nous audiophiles et mélomanes, que de la médiocrité. Du mp3 de l'aac, inécoutables sur un système digne de ce nom. Et je ne pense pas que les artistes désiraient cela...

Citation :et la base a toujours été le spectacle vivant qui communique tout de même autre chose qu’un simple enregistrement quel que soit le support.
Ça fait du bien de lire ça en pleine crise sanitaire...
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Jean François
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