Labgruppen versus SET 211
#41
RE: Labgruppen versus SET 211
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L'abus de multi-pseudos est dangereux pour la santé mentale, ... N'est-ce pas Tony Big Grin 
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#42
RE: Labgruppen versus SET 211
nxx a écrit :Un amplificateur idéal aux mesures : aucune disto d'aucune sorte ajoutée. Idéal à l'écoute ?

L'ampli idéal a une grosse distorsion, relativement, qui est exactement égale à la distorsion du hp qu'il alimente, mais à l'envers.
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#43
RE: Labgruppen versus SET 211
nxx a écrit :La cascode compte-t-elle pour un étage supplémentaire ?
Un circuit cascode n'est pas considéré comme un étage supplémentaire.
L'étage d'entrée, c'est l'étage qui opère la soustraction entre les tensions présentes sur les entrées non-inverseuse et inverseuse et délivre un courant proportionnel à cette différence, selon un processus appelé transconductance c'est à dire de conversion de tension en courant.
La sortie collecteur du transistor en base commune du montage cascode est à haute impédance.
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#44
RE: Labgruppen versus SET 211
Bonsoir forr,

L'amplitude d'un signal sinusoïdal n'est-elle pas la valeur absolue de ses crêtes ?
On peut définir cinq amplitudes, la valeur crête que tu précises là, la valeur instantanée, la valeur moyenne vraie nulle, la valeur moyenne absolue 2·Umax/pi, la vajeur RMS Umax/sqrt(2).

Les distorsions mesurées avec des méthodes différentes sont issues des même phénomènes.
Oui, distorsion harmonique et distorsion d'intermodulation sont le résultat de non-linéarités à la transmittance, primitivement aux transductances de transistor pour l'essentiel. Je suis tenté de penser que ces non-linéarités évoluent suivant la température de la puce, autrement dit en fonction des caractéristiques du signal traité juste précédemment. Une mesure de distorsion harmonique se fait aujourd'hui uniquement en régime permanent (signaux présent et précédent identiques), je caresse l'idée d'une mesure de distorsion en régime dynamique (gigue de distorsion suivant l'enveloppe ?).

Y-a-t-il des protocoles particuliers qui mettent plus en avant que les autres les affections de la réponse dynamique des circuits.
Des protocoles fonctionnels ? Je n'en connais aucun. Éventuellement à développer, l'écoute de l'erreur ?

Bien à toi, Jean-Marc.
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#45
RE: Labgruppen versus SET 211
Bonjour Jean-Marc,
JM Plantefeve a écrit :Bonsoir forr,
L'amplitude d'un signal sinusoïdal n'est-elle pas la valeur absolue de ses crêtes ?
On peut définir cinq amplitudes, la valeur crête que tu précises là, la valeur instantanée, la valeur moyenne vraie nulle, la valeur moyenne absolue 2·Umax/pi, la vajeur RMS Umax/sqrt(2).
Quand on parle d'amplitude d'une courbe sinusoïdale sans plus de précision, il n'y a aucune ambiguïté.
Citation :Les distorsions mesurées avec des méthodes différentes sont issues des même phénomènes.
Oui, distorsion harmonique et distorsion d'intermodulation sont le résultat de non-linéarités à la transmittance, primitivement aux transductances de transistor pour l'essentiel. Je suis tenté de penser que ces non-linéarités évoluent suivant la température de la puce, autrement dit en fonction des caractéristiques du signal traité juste précédemment. Une mesure de distorsion harmonique se fait aujourd'hui uniquement en régime permanent (signaux présent et précédent identiques), je caresse l'idée d'une mesure de distorsion en régime dynamique (gigue de distorsion suivant l'enveloppe ?).
Dans un signal sinusoïdal, on ne peut voir les signaux présents et précédents comme identiques que s'il l'on parle de cycles complets. Au sein d'un cycle, ils sont éminemment variables.

Quelques remarques :

Appliqué à un composant résistif, un signal électrique provoque un échauffement. Dans le cas d'un transistor, cet échauffement en modifie certaines de ses caractéristiques.

Un signal sinusoïdal d'amplitude importante et de fréquence suffisamment basse permet d'observer les phénomènes afférents en plusieurs points du signal au sein d'un même cycle.

On ne peut nier qu'en un point du cycle, la température du transistor dépend de l'historique de la puissance dissipée antérieurement dont celle du cycle précédent et même d'une portion de celui-ci.

La puissance dissipée lors d'un cycle est donc variable et modifie en permanence le comportement du transistor, induisant une non-linéarité dans le traitement du cycle qu'on lui soumet.

C'est une manifestation de ce que l'on appelle la distorsion thermique aussi appelée distorsion de mémoire puisqu'elle émane du "passé" (récent...) du travail du transistor.

Dans les phénomènes thermiques, il y a toujours un aspect temporel. Un radiateur électrique ne devient pas immédiatement chaud dès l'allumage et froid dès l'extinction. Il y a une inertie. La physique évalue la durée de réchauffement et de refroidissement avec ce que l'on appelle une constante de temps, notion que l'on retrouve entre autres dans les circuits RC.

Si l'on augmente la fréquence du signal sinusoïdal ci-dessus, les durées d'échauffement et de refroidissement se réduisent. La constante de temps a de moins en moins d'effet. Les variations de température s'amenuisent. Les variations thermiques du transistor et leurs conséquences deviennent de moins en moins observables.

Pour mettre en évidence le phénomène de distorsion thermique, rien dans la théorie ne s'oppose à l'utilisation d'un signal sinusoïdal pourvu qu'il soit de fréquence suffisamment basse.
Jusqu'à quelle fréquence maximale ?

Quels autres moyens peut-on employer ? Je reste sur ma faim à cet égard. Je ne nie pas l'existence du phénomène mais je n'ai pas de preuve qu'il soit significatif. Même s'il l'est à la mesure, l'est-il à l'écoute ?

Considérons les avis de la presse sur deux amplificateurs de la grande époque : le classe A conçu par Jean Hiraga et le Lavardin concu par G. Perrot. L'étage d'entrée du premier n'est doté d'aucun dispositif particulier pour le préserver de la distorsion thermique alors qu'en être truffé est la raison d'être du second. Les commentaires qui ont suivi la diffusion de ces appareils et que j'ai gardés en mémoire sont perturbants : les graves du Hiraga étaient encensés, ceux du Perrot un peu en retrait.

Enfin le manque de conviction envers la pertinence de la distorsion thermique n'empêche pas d'utiliser des schémas qui lui font barrière. Au delà du principe de précaution contre un mal bénin, ils présentent d'autres avantages sur la totalité de la bande audio.

Cdt.
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#46
RE: Labgruppen versus SET 211
Bonjour forr,

Pour mettre en évidence le phénomène de distorsion thermique, rien dans la théorie ne s'oppose à l'utilisation d'un signal sinusoïdal pourvu qu'il soit de fréquence suffisamment basse.

Période longue face aux inerties thermiques, je n'y avais pas pensé. Idée pertinente et intéressante ! On pourrait mesurer la distorsion harmonique à 2Hz (pseudo enveloppe dynamique) et la comparer à celle à 200Hz (enveloppe fixe). A condition que le schéma soit à couplage DC et que la fréquence de coupure de boucle ouverte soit à plus de 200Hz. Distorsion à 2Hz, nos logiciels le peuvent-ils ? Je regarde cela ...

Bien à toi, Jean-Marc.
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#47
RE: Labgruppen versus SET 211
JM Plantefeve a écrit :Période longue face aux inerties thermiques, je n'y avais pas pensé. Idée pertinente et intéressante ! On pourrait mesurer la distorsion harmonique à 2Hz (pseudo enveloppe dynamique)

Bonjour,

Ou un mix de 200 + 202 Hz par exemple, ce qui donnerait une modulation d'enveloppe du genre

   

ou 200 + 200,1 Hz ect

   
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#48
RE: Labgruppen versus SET 211
Bonjour J-M et J-M,

JM Plantefeve a écrit :Bonjour forr,
Pour mettre en évidence le phénomène de distorsion thermique, rien dans la théorie ne s'oppose à l'utilisation d'un signal sinusoïdal pourvu qu'il soit de fréquence suffisamment basse.
Période longue face aux inerties thermiques, je n'y avais pas pensé. Idée pertinente et intéressante ! On pourrait mesurer la distorsion harmonique à 2Hz (pseudo enveloppe dynamique) et la comparer à celle à 200Hz (enveloppe fixe).
J'avais pensé à un générateur analogique sinus à 3 Hz.
Mais en réussir la stabilisation serait héroïque. Il faudrait donc passer par un générateur numérique suivi d'un filtre passe-bande analogique à Q très élevé.
En revanche, le réjecteur pour en extraire la distorsion harmonique paraît du domaine du faisable en analogique.
Citation :A condition que le schéma soit à couplage DC et que la fréquence de coupure de boucle ouverte soit à plus de 200Hz. Distorsion à 2Hz, nos logiciels le peuvent-ils ? Je regarde cela ...
Pourquoi cette barrière d'une fréquence de coupure ?
Si l'on disposait de notre banc de distorsion harmonique, ce qui serait instructif, c'est de toiser des amplificateurs en tout genre.

jimbee a écrit :Ou un mix de 200 + 202 Hz par exemple, ce qui donnerait une modulation d'enveloppe
Comment exploiter la réponse obtenue ?

Cdt.
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#49
RE: Labgruppen versus SET 211
forr a écrit :
jimbee a écrit :Ou un mix de 200 + 202 Hz par exemple, ce qui donnerait une modulation d'enveloppe
Comment exploiter la réponse obtenue ?

Cdt.

Bonjour Forr,
Je ne sais pas, par extraction d'erreur? l'idée est qu'il est peut être aussi simple d'exploiter deux fréquences audio très proches l'une de l'autre qu'une unique fréquence aussi basse que 2, 1 ou 0,1 Hz.
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#50
RE: Labgruppen versus SET 211
Bonjour forr,

Pourquoi cette barrière d'une fréquence de coupure ?

La distorsion en boucle fermée devient fonction de la fréquence quand cette dernière dépasse le pôle de boucle ouverte. Pour une différence qui serait uniquement imputable à la distorsion mémoire, 2Hz et 200Hz doivent être au même gain de boucle ouverte, non ?

Jean-Marc.
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