charge close vs charge apériodique
#21
RE: charge close vs charge apériodique
Chacun prend l'interprétation qui lui convient.

Quand j'étais jeune, sans aucun moyen ni méthode de calcul j'ai fait des filtre de Briggs, le filtre à fentes.
Réglage du nombre de fentes, réglage de la position de la plaque.
Je trouve le positionnement donné par le calcul très juste.

Dans la cloison j'ai parlé d'un évent. (évoqué dans un message précédant)
Il y a aussi une résistance acoustique, qui se comporte un peu comme un variovent.
Event et résistance acoustique sont cote à cote, comme dans le modèle Elipson.

Cordialement, Dominique
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#22
RE: charge close vs charge apériodique
(02/05/2021-19:51:40)tonipe a écrit : Je trouve le positionnement donné par le calcul très juste.
Un calcul se valide. Et pas à l'oreille.

Comme vous avez abusé du mot "analogie",
j'ai recherché sur le net "analogie en physique".
En voici la première réponse :

Citation :L'analogie est un outil puissant pour expliquer des concepts physiques apparemment difficiles à appréhender. ... A titre d'exemple, tout physicien sait que de nombreux systèmes physiques peuvent, sous quelques hypothèses simplificatrices, être assimilés à des systèmes masse/ressort.

Dans la construction des systèmes à haut-parleurs, masse/ressort sont eux-mêmes assimilés à des éléments électriques réactifs capacité/inductance. On simule ainsi les comportements physiques de divers types d'enceintes avec des circuits électriques. L'apparition des ordinateurs dispense d'effectuer les calculs et permet la prise en compte d'une multitude de paramètres. 

Avec de tels outils que l'on qualifie de simulation, vous auriez pu vérifier la justesse de l'analogie sur laquelle vous vous appuyez. Votre positionnement à l'égard de ce qui touche aux composants électriques est indiqué dans le post #14 : il vous interdit ce genre de vérification car vous ne savez pas les manier, on vous a vu encore récemment vous tromper lors de la mise en parallèle ou en série de composants. 

Vous aurez beau brailler et vous débattre selon votre habitude, vous donnez aujourd'hui une démonstration de plus que votre maîtrise de l'électro-acoustique est branlante et que l'ensemble de votre attitude suinte la vanité.
Tout est difficile avant d'être simple. Thomas Fuller
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#23
RE: charge close vs charge apériodique
Bonjour

Le calcul est celui du 4th order band-pass, publié en 94 par l'AFDERS.
L'analogie est décrite dans le livre de Pierre LOYEZ "Techniques des haut-parleurs et enceintes acoustiques".
Page 170 il est marqué :
Citation :En inversant le dispositif de la figure 149, l'enceinte avec résonateur, on obtient un système à charge symétrique avec cavité supérieure émettrice (figure 152) dont la modélisation ne diffère pas du modèle précité.
C'est à partir de cette hypothèse démontrée dans le livre que j'ai utilisé la modélisation des enceintes 4th order bandpass (enceinte symétrique) pour calculer le rapport entre le volume principal et le résonateur, ainsi que la fréquence d'accord de l'évent.

Mes compétences ne me permettent pas de remettre en cause ces hypothèses.
Vos compétences, Forr, vous font tout remettre en cause, à tord et à travers.
Si vous pensez que la simulation peut montrer quelque chose, faite là et publiez là.

Cordialement, Dominique
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#24
RE: charge close vs charge apériodique
    Je joints les mesure d'impédance de mes Goodmans 2001 en espérant  illustrer ce que j'ai compris du fonctionnement de l'enceinte apériodique.
Le graphe décrit la mesure d'impédance de deux HP dans deux conditions différentes.

Montage sur panneau plan 
Montage sur une enceinte apériodique avec un ARU bricolé, cette mesure d'impédance visant à vérifier que le homemade ARU avait des caractéristiques satisfaisantes.
   

En Panneau plan on note un seul mode de résonance avec un Q très élevé (Z monte à 140 ohm)
En apériodique deux modes apparaissent 
Un mode vers 25 Hz qui correspond à la raideur mécanique du HP chargée par la masse de la membrane plus la masse du volume d'air contenu dans la boite. Le Q est beaucoup plus faible car l'ARU apporte de l'amortissement.
Un mode vers 85 Hz qui correspond à la raideur mécanique du HP plus la raideur mécanique du volume d'air dans la boite chargées par la masse de la membrane du HP.

Cette description des phénomènes est ultra simplifiée, mais identifie les paramètres importants qui définissent les deux modes.

J'avais fait une simulation de cette enceinte en modifiant un modele BR: la longueur de l'event est l'épaisseur de la parois, sa surface est celle de la membrane du HP, mais une résistance acoustique lui est ajoutée.
Voici le calcul de l'impédance (la résistance acoustique a été ajustée pour que les deux modes soient proches des mesures)

.pdf   impedance simulee.pdf (Taille : 17,81 Ko / Téléchargements : 96)

En parallèle voici la simulation du rayonnement acoustique du HP, de l'ARU et de l'ensemble:
Rouge est le rayonnement ARU,
Vert est le rayonnement Driver
Bleu est l'ensemble

.pdf   Rayonnement acoustique.pdf (Taille : 16,99 Ko / Téléchargements : 98)

A l'issue de ce travail, j'en avais conclu que:
mon ARU devait répondre aux exigences de Jordan,
mais la simulation acoustique confirmait les basses boueuses de l'écoute

et donc décidais de passer à une charge close.

Jacques
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#25
RE: charge close vs charge apériodique
(03/05/2021-07:55:37)tonipe a écrit : Le calcul est celui du 4th order band-pass, publié en 94 par l'AFDERS.
L'analogie est décrite dans le livre de Pierre LOYEZ "Techniques des haut-parleurs et enceintes acoustiques".
Page 170 il est marqué :
En inversant le dispositif de la figure 149, l'enceinte avec résonateur, on obtient un système à charge symétrique avec cavité supérieure émettrice (figure 152) dont la modélisation ne diffère pas du modèle précité.
C'est à partir de cette hypothèse démontrée dans le livre que j'ai utilisé la modélisation des enceintes 4th order bandpass (enceinte symétrique) pour calculer le rapport entre le volume principal et le résonateur, ainsi que la fréquence d'accord de l'évent.
Les enceintes que montre Loyez (page 186 dans l'édition de 2003) dans deux figures consécutives sont d'une part un système passe-bande et d'autre part un passe-haut. Rien qu'à leur vue, son hypothèse" est sujette à caution.
Citation :Mes compétences ne me permettent pas de remettre en cause ces hypothèses.
Voilà qui nous distingue, vous et moi.
Citation :Vos compétences, Forr, vous font tout remettre en cause, à tord et à travers.
Vous n'êtes pas "tout" et je me limite à remettre en cause les vôtres en en donnant les raisons.
Quant à "tort", le mot prend un T à la fin. Avec un D, il s'agit d'une conjugaison du verbe "tordre" qui décrit une action dont vous êtes passé maître.

Il se trouve que je connais bien la charge passe-bande, elle avait capté mon attention quand elle a commencé à être décrite dans les revues spécialisées. Au point que j'ai acquis des enceintes exploitant le procédé, si, si. C'était à une époque où je m'intéressais plus à l'amplification qu'aux enceintes. J'ai eu souvent l'occasion d'en écouter chez Elipson (très décevantes pour moi). La plus belle réalisation s'en trouve sur l'encombrante Davis Kristel. Je crois que PEL a aussi recours au procédé avec succès. A l'évidence, il y a eu moult expérimentations avant distribution des plans chez Davis et commercialisation chez d'autres constructeurs qui disposent de quoi les réaliser. Mes oreilles ont donc une certaine expérience de la charge passe-bande. Je trouve qu'elle n'a aucun intérêt aujourd'hui pour le constructeur amateur à moins qu'il dispose de plans ayant été matériellement validés par l'expérience de personnes qualifiées.

Ce n'est pas la mise en informatique de formules empruntées et non suivies d'expérimentations multiples qui fait la compétence. 

Citation :Si vous pensez que la simulation peut montrer quelque chose, faite là et publiez là.
Vituix ne propose pas moins de quatre configurations de passe-bande - avec le "garde-fou" auquel vous tenez tant - je ne vais  pas perdre mon temps à faire mille fois moins bien que son créateur. Je n'ai pas la prétention de concurrencer l'immodestie de D. Pétoin sur ce terrain.
Tout est difficile avant d'être simple. Thomas Fuller
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#26
RE: charge close vs charge apériodique
Bonjour Jacques,

merci pour tous ces détails. Je suis étonné par la réponse de l'ARU mais aucun doute sur ce que tu as entendu.

Les Wharfedale W4 ont de multiples fentes à l'arrière, participent-elles au renforcement de l'émission directe du HP ?
Je n'ai plus ces enceintes. Elles avaient un grave assez profond, mais nettement moins différencié que les 416-8b....
.... évidemment.

J'attribuerais ce grave un peu lourd, mais impressionnant, à la lourdeur de la membrane ... mais si le grave rapide n'existe pas, le grave lent non plus, d'autant que quelques documents fièrement publiés par Mr Briggs montrent les formes d'ondes obtenues à 25 Hz avec le 30 cm de ses W4, de belles sinusoïdes.

Après, 'boueux' ou 'lourd' ce n'est peut-être qu'une question de vocabulaire.

À bientôt
Jean-Marie
PC->HDMI->spdif coaxial et optique->MiniDSP Nanodigit2x8->DACs Khadas->grave: ampli Mosfet, médium-aigüe: TDA 7377, Phy-hp 21, moteurs NSD1480n sur copies VItavox CN-157, tweeters BMS 4540nd sur pavillons Celestion H1SC-8050, 38cm 18sound à mettre en œuvre.
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#27
RE: charge close vs charge apériodique
(02/05/2021-19:51:40)tonipe a écrit : Chacun prend l'interprétation qui lui convient.

Interprétation ? Il s'agit surtout d'utiliser une modélisation pertinente, avant même de calculer ou de simuler.
ET quand tu écris : Une cloison avec un filtre de Briggs s'apparente à une enceinte avec un résonateur, ce n'est pas le cas.

    A to Z in Audio, Briggs 1961 (pdf de 10,7Mo)
    by E. J. Jordan (pdf de 4,6Mo)

Jean-Marc.
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#28
RE: charge close vs charge apériodique
(03/05/2021-11:29:26)jmg a écrit : Bonjour Jacques,

merci pour tous ces détails. Je suis étonné par la réponse de l'ARU mais aucun doute sur ce que tu as entendu.

Les Wharfedale  W4 ont de multiples fentes à l'arrière, participent-elles au renforcement de l'émission directe du HP ?
Je n'ai plus ces enceintes. Elles avaient un grave assez profond, mais nettement moins différencié que les 416-8b....
.... évidemment.

J'attribuerais ce grave un peu lourd, mais impressionnant, à la lourdeur de la membrane ... mais si le grave rapide n'existe pas, le grave lent non plus, d'autant que quelques documents fièrement publiés par Mr Briggs montrent les formes d'ondes obtenues à 25 Hz avec le 30 cm de ses W4, de belles sinusoïdes.

Après, 'boueux' ou 'lourd' ce n'est peut-être qu'une question de vocabulaire.

À bientôt
La version avec ARU résultait en un grave mal défini. J'avais fait des mesures (filtrées à 1/12 d'octave). Bien sûr les modes de la pièce torturent la réponse mais on retrouve bien l'allure de la bosse prédite par le modele.     
Plus tard, après être passé à la configuration charge close, j'ai fait une mesure à 7 cm de la membrane afin d'éliminer l'influence de l'environnement. Visiblement la réponse descend bien dans le grave sans bosse significative grâce à l'amortissement mis dans l'enceinte.     

Ceci dit, je ne suis pas un spécialiste, j'ai établi ces éléments pour avancer dans mon projet. Evidement,  après coup, je me suis rendu compte que j'aurais pu faire facilement plus de mesures pour étayer mes raisonnements. 
Je vous transmets tout cela pour info simplement.
Bonne continuation, Jacques
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