pompon a écrit :JM Plantefeve a écrit :pompon,
Bref, les phases mesurées ne correspondaient pas à ce qu'il mesurait avec son oscilloscope.
Mesurer une phase acoustique avec un oscilloscope...
Une description du protocole ?
Un amateur.
Il faisait jouer un sinus montant.
Il utilise 2 microphones, un devant chacun des hp.
Chaque micro est une trace sur son oscilloscope.
Quand il fait jouer le sweep, on voit clairement le sinus sur une trace. Quand il arrive dans la zone de transition, on voit que les 2 sinus se suivent.
Il s'est également généré des fichiers de sons très courts pour tester la phase sans avoir d'effet de pièce.
Ça c'est de la mesure vintage, j'adore.
Je suppose que les deux micros sont de type directif? Ou alors chacun en champ très proche, pour ne quasiment rien capter de l'autre haut parleur?
Comment la position de chaque micro est elle assez précise et représentative de la différence de temps de vol au point d'écoute?
Dans les micro USB (UMIK car mes remarques ne s'appliquent pas à l'Omnimic que je n'ai pas testé), je n'aime pas:
- Le driver Java, très limitant
- aucune référence temporelle par rapport à la source (cela changera avec Omnimic v3 mais rien de nouveau sur Umik)
- les bruits divers observés sur des mesures avec l'Umik (raies....)
- fichier de calibration douteux (observé par moi même sur deux exemplaires d'Umik)
- performance pour pouvoir faire de la mesure de distorsion de haut parleur
- longueur de cable limité aux performances de l'USB, et dépendance par rapport à l'alimentation du PC sur le port USB.
Ceux qui utilisent une carte son pro (par exemple une RME Babyface Pro) et un micro classe 1 (genre NTI, Earthwork....) ou mieux B&K comme pvrx, ne reviendront jamais sur un micro USB. Dans un cas on peut faire de la mesure pro in situe (le niveau au dessus étant la mesure type laboratoire/salle anéchoïque, avec des micros B&K, Gras...), dans l'autre cas une mesure amateur. Celle ci peut être suffisante à l'objectif cependant, cela dépend où on met la barre en fonction du besoin.
Je pense que narshorn ne regrette pas d'être passé à un M23, par rapport à son UMIK, pas besoin d'être un pro en acoustique pour en aprécier la différence.