THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
#51
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
Oui, c'est pour ça qu'il a voulu faire une écoute chez moi, pour lever le doute.
C'est fait.

J'ai lu l'article, et quand cela me fait sourire quand je lis le compte rendu d'écoute et ses superlatifs. On n'a pas du écouter le même amplificateur...

Merci pour le lien !

Dominique

JM Plantefeve a écrit :Mais mon ami Tony, plus jeune et de culture différente a ressenti la même impression, chez moi, et chez lui (système bas rendement).
Chez lui ? Il avait déjà constaté une performance catastrophique à son DAC2 ?

Un article de Gary Galo sur le AHB2 : http://www.audioxpress.com/assets/upload...il2015.pdf

Bien à toi, Jean-Marc.
Cordialement,

Dominique T

http://unepassionaudiophile.fr/
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#52
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
JM Plantefeve a écrit :Et cette différence (cette erreur) peut être écoutée.

Ecouter la différence est un supplice. Par expérience, dès que l'humain perçoit avec une certaine probabilité de ne pas se tromper, une petite touche de "je ne sais quoi", la différence mesurée est telle que le technicien se demande si son machin fonctionne encore. Et nous parlons que de différences "conduites" c'est à dire aux bornes d'un quadripôle.

Si le transducteur est inclu, c'est pire, et si le transducteur est dans un environnent domestique, on verse dans le "à peine croyable". J'ai rencontré des systèmes qui généraient même des ondes qui n'existent pas. C'est juste affligeant de s'intéresser au pouième de poil de cul alors qu'en réalité avant de parler de fidélité, je penserais d'abord à fonctionnement.

PFB
Enceintes de 300W plastoc+subwoofer de 300W replastoc. 60 millions d'albums sous l'index et 3000 disques sur étagère.
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#53
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
narshorn a écrit :Les diverses techniques de contre-réaction, dont on sait les bénéfices et aussi les artifices (meilleures mesures mais pas forcément meilleur son), ne sont-elles pas toutes basées sur un principe de bouclage, certes très diversifié en position et en technologie, mais lui-même fonctionnant toujours sur un principe de périodicité ?

La CR globale n'agit pas en temps réel, il y a toujours un temps de réponse aussi faible soit-il. Aux fréquences audio cela peut paraître hors sujet et sans relation, mais en HF ça l'est déjà beaucoup moins. Hors, nos amplis ont aussi un comportement en HF, directement susceptible d'influencer la bande audio plus bas, par principe résultant. J'utilise ici une analogie avec le domaine de l'orgue; bien que ce ne soit pas du tout le même domaine, il y a des analogies. Le principe des battements, proche de celui de l'intermodulation.

Bonjour nashorn,

aucune condition de périodicité dans la contre réaction. L'efficacité de la boucle diminue avec la fréquence donc tant que le contenu spectral des 2 signaux est identique elle donnera les mêmes résultats.

Le temps de réponse de la boucle intervient dans sa stabilité. Lorsque son gain devient unitaire le déphasage doit être inférieur à 180° sinon ce n'est plus une contre réaction mais une réaction et c'est ainsi que sont faits les oscillateurs. Le temps de réponse est un retard pur, un excès de phase embêtant car limitant les performances en fréquence de la boucle mais sans aucune autre incidence sur le fonctionnement de la boucle.

Vu de l’extérieur la contre réaction est presque magique, elle améliore le fonctionnement de tout ce qu'elle touche!
Presque tout, en audio elle peut aussi faire le contraire.

Pour le voir il faut entrer dans la boucle. De par son principe son action dépend du gain cumulé des étages précédant la source d'erreur. Donc l'étage de sortie bénéficiera de la correction maximum et l'étage d'entrée d'aucune correction, la contre réaction ne peut rien contre les erreurs du premier étage. Mais elle va réduire l'amplitude des signaux qu'il doit gérer.

Les sources d'erreurs ne sont pas modifiées par la contre réaction, l'alimentation varie toujours autant, les variations de température des transistors font toujours varier leur tension base émetteur,...,
Ces erreurs sont ré-injectées dans l'étage d'entrée et à cause de ses non linéarités génèrent de l'intermodulation avec le signal, la musique, à gérer.
Avec l'augmentation du gain de boucle arrive un moment ou l'amplitude des erreurs ramenées par le bouclage sur l'étage d'entrée devient supérieure au signal et l'oreille n'aime pas ça.

Pour que la contre réaction donne de bon résultat en audio il faut que l'étage d'entrée soit inconditionnellement parfaitement linéaire et ce quoi qu'il arrive.

Les distorsions générées sont très faibles et masquées par d'autres dégradations, bruits ou distorsions. Impossible à mesurer par les techniques connues...
Non mesurables mais pas inquantifiables pour autant. J'ai identifié et mesuré quelques sources d'erreurs assimilables à des bruits ramenés par les alimentations, les composants actifs et passifs, les variations de puissance dissipée, les polarisations.
Une fois mesurées il est possible par calcul ou simulation d'en estimer l'influence sur la sortie.
Et c'est faible, très très faible. Et pourtant bien audible. Quelques fois la source d'erreur est elle même déjà masquée par du bruit. Et pourtant son influence s'entend. Pas la source d'erreur en elle même mais le résultat d'une intermodulation avec le signal.

C'est pour cette raison que les mesures directes sont vaines. Resterait à investiguer sur la perception auditive et ses capacités.
En attendant j'aime bien faire un parallèle avec la vision. L'oeil peut voir le résultat de phénomènes dont les causes sont trop petites pour être vues directement. Par exemple les trous dans les CD qui font quelques petits µm et 400nm de profondeur, 1/4 de la longueur d'onde du faisceau laser. Impossible de voir les trous à l'oeil nu mais la décomposition de la lumière par ces résonateurs 1/4 d'onde est bien visible.
Avec un pied à coulisse même le plus précis du monde on peut toujours essayer de les mesurer, il mesurera les défauts d'épaisseur et de planéité du support qui eux sont invisibles à l'oeil.
Imaginons un miroir avec beaucoup de ces petits trous, les défauts de planéité vont distordre l'image ce qui n'est pas forcément gênant voir dans certains cas flatteur mais les résonateurs 1/4 d'ondes vont la brouiller sérieusement.

Mais ce n'est qu'un parallèle pour dire que ce n'est pas forcément impossible, l'oeil sait le faire.

Joël
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#54
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
JM Plantefeve a écrit :Je ne crois pas qu'ils ont un problème avec leur banc de mesure...
Je ne le crois pas non plus. Bien que ces paliers une fois présents et une fois absents m'intriguent...

Bonjour Jean-Marc,

l'analyseur utilisé pour les vieilles mesures est un vieux modèle. Possible qu'ils aient investi dans du neuf, pour communiquer une courbe plate est plus efficace!

Je ne connais pas ces appareils, d'après tes investigations précédentes les sauts apparaissent tous les 6dB. Possiblement un changement d'échelle dans le dac ou l'adc ou les deux pour les faire travailler au maximum de leurs linéarités. Mais ce n'est qu'une supposition gratuite.

Joël
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#55
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
PFB,

C'est juste affligeant de s'intéresser au pouième de poil de cul alors qu'en réalité avant de parler de fidélité, je penserais d'abord à fonctionnement.
!? Je ne comprends pas cette phrase.

D'autant après ta proposition de comparaison :
... envoyer de la musique dans un HP et comparer le signal qui rentre dans l'ampli avec celui envoyé au transducteur. Si le signal en sortie n'est pas trop différent de celui en entrée (corrigé du gain), la voie est bonne.
Et ton "pas trop différent", en 2018, il est de quel ordre de grandeur ?
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#56
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
JM Plantefeve a écrit :C'est juste affligeant de s'intéresser au pouième de poil de cul alors qu'en réalité avant de parler de fidélité, je penserais d'abord à fonctionnement.
!? Je ne comprends pas cette phrase.

L'amplififcation la technique sait faire, le reste suis pas si sûr.

JM Plantefeve a écrit :... envoyer de la musique dans un HP et comparer le signal qui rentre dans l'ampli avec celui envoyé au transducteur. Si le signal en sortie n'est pas trop différent de celui en entrée (corrigé du gain), la voie est bonne.
Et ton "pas trop différent", en 2018, il est de quel ordre de grandeur ?

Bah si il reste 20% du signal de base ou si à l'inverse si il est gonflé de 80% c'est déjà miraculeux. Si l'envelope temporelle est respectée à 20msec c'est déjà le top du top...

Le technicien "amplification" devrait s'apercevoir assez rapidement qu'il doit inclure la charge si il veut avoir l'espoir de réduire ces chiffres. Soit pour ne pas détruire la charge, soit pour informer l'auditeur que le système n'est plus contrôlé par le signal, mais essaie de ne pas exploser.


L'empilage de matériel même excellent n'apporte aucune amélioration, Kellogs l'avait déjà exprimé en 1925. A part quelques fabricants, je ne vois pas ce qui a changé depuis.


PFB
Enceintes de 300W plastoc+subwoofer de 300W replastoc. 60 millions d'albums sous l'index et 3000 disques sur étagère.
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#57
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
PFB,

Ne devais-tu pas écrire : comparer le signal qui rentre dans l'ampli avec celui envoyé par le transducteur. ?
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#58
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
Bonjour,
PFB a écrit :Peut-être que jouer plusieurs notes en même temps (voir même à des niveaux différents) pourrait être instructif? ou faire varier les caractéristiques de la charge, pour qu'elle mange du volt par forcément en même temps que de l'ampère?
Tout ça se pratique depuis 2/3 de siècle.
Et depuis 1/3 au moins, en plus sophistiqué.
narshorn a écrit :La CR globale n'agit pas en temps réel, il y a toujours un temps de réponse aussi faible soit-il.
Ce qui est embêtant dans cette affirmation qu'on a vu apparaître aux alentours des années 80 (notamment sous la plume de Brault qui avait écrit jusque là d'honorables livres d'initiation), c'est l'absence de définition de ce temps de réponse puis celle de son absence d'évaluation.
Dans les notices des premiers appareils qu'il a commercialisés sous le nom de Trehsold, Pass avait indiqué un retard de 70 ns entre le signal d'entrée et le signal correspondant arrivant sur l'entrée recevant la contre-réaction. A ma connaissance, cette "donnée" n'a plus figuré par la suite dans les documentations des produits qui ont suivi.
Pass n'avait pas donné de détails quant à la procédure de cette mesure. Intrigué, j'ai regardé ce qu'on pouvait observer avec un scope et des électroniques "standard" et ai trouvé des chiffres du même ordre. A une nuance près : ce n'est que l'émergence sensible du signal au dessus du bruit que l'on mesure et non le retard de réponse de la boucle. Ce dernier est essentiellement du à la longueur du parcours du signal et à la vitesse de propagation du courant. Pour 10 cm de cuivre, si je ne me trompe, ça fait dans les 333 ps.
Scott Wurcer propose un truc très basique pour observer l'influence d'un retard temporel dans une boucle de contre-réaction : rallonger le parcours du signal en le faisant passer par un câble blindé de quelques décimètres.
Citation :Aux fréquences audio cela peut paraître hors sujet et sans relation, mais en HF ça l'est déjà beaucoup moins. Hors, nos amplis ont aussi un comportement en HF, directement susceptible d'influencer la bande audio plus bas, par principe résultant.
L'expérience est facile à mener : injecter des signaux HP pour observer leur répercussion en BF. Elle ne démontre rien de tangible.
Citation :Les meilleurs préamps et amplis à tubes d'Allen Wright fonctionnent sans CR globale, il préfère les principes de dégénération, passifs ou actifs. Les THD sont extrêmement bas pour des circuits n'employant pas de CR globale.
Les performances annoncées m'étonnent un peu beaucoup par rapport à la topologie des circuits. Enfin, les contre-réactions locales n ne mettent pas à l'abri des distorsions d'intermodulation.

Cdt.
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#59
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
JM Plantefeve a écrit :Ne devais-tu pas écrire : comparer le signal qui rentre dans l'ampli avec celui envoyé par le transducteur. ?

Telle est parfois la dure vie d'un quadripôle.

PFB
Enceintes de 300W plastoc+subwoofer de 300W replastoc. 60 millions d'albums sous l'index et 3000 disques sur étagère.
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#60
RE: THE QUIETEST, CLEANEST AUDIO AMPLIFIER ON THE PLANET
PFB a écrit :
JM Plantefeve a écrit :Ne devais-tu pas écrire : comparer le signal qui rentre dans l'ampli avec celui envoyé par le transducteur. ?
Telle est parfois la dure vie d'un quadripôle.
le quadripôle est une base dans la compréhension des circuits électriques...ne serais tu pas bipolaire (parfois Wink) ?
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