14/03/2018-22:01:54
RE: ceci est un Cube...
Bonjour Jean-Marc,
Le gros avantage de cette méthode, c'est qu'on peut l'exploiter avec n'importe quel signal et que les résultats d'intermodulation y apparaissent au grand jour.
Renardson avait enregistré le résultat. De mon souvenir, il avait réussi à extraire un signal à -80 dB, puis l'avait amplifié pour le rendre audible et le soumettre au public, une bonne part du signal d'entrée restait prépondérante.
Inutile de dire que l'esprit de tels tests ne plaît à tout le monde puisque cela démontre l'inaudibilité du niveau de distorsion globale que délivre un amplificateur conçu dans un esprit purement objectif.
L'idée de différence entre le signal réel délivré par le circuit et le signal tel qu'il devrait être, différence que tu nommes "erreur" (peut- être pas par hasard), amène à penser que si on sait extraire cette erreur, on pourrait l'injecter quelque part dans l'ampli avec une polarité inverse pour qu'elle soit annulée en sortie. Ca donne les amplis à correction d'erreur au concept assez fascinant.
Cdt.
Citation :Pour rester dans le domaine audible, une idée revient régulièrement quant à l'évaluation qualitative d'un amplificateur à haute-fidélité : "écouter la différence". Je veux parler de la différence entre entrée et sortie, sortie divisée par le gain. Autrement dit, écouter l'erreur. Un ampli différentiel d'instrumentation, des écouteurs,... La dimension de la différence serait le critère le plus évident, mais on pourrait aussi débattre du caractère agréable ou pas, de cette "erreur".Baxandall, Hafler, Renardson (qui en a fait une thèse), Cordell ont exploré cette voie (que Forr n'a pas manqué de rappeler en plus d'une occasion). Il faut ajouter une compensation de phase à l'entrée de référence pour compenser les rotations de phase du circuit en test.
Le gros avantage de cette méthode, c'est qu'on peut l'exploiter avec n'importe quel signal et que les résultats d'intermodulation y apparaissent au grand jour.
Renardson avait enregistré le résultat. De mon souvenir, il avait réussi à extraire un signal à -80 dB, puis l'avait amplifié pour le rendre audible et le soumettre au public, une bonne part du signal d'entrée restait prépondérante.
Inutile de dire que l'esprit de tels tests ne plaît à tout le monde puisque cela démontre l'inaudibilité du niveau de distorsion globale que délivre un amplificateur conçu dans un esprit purement objectif.
L'idée de différence entre le signal réel délivré par le circuit et le signal tel qu'il devrait être, différence que tu nommes "erreur" (peut- être pas par hasard), amène à penser que si on sait extraire cette erreur, on pourrait l'injecter quelque part dans l'ampli avec une polarité inverse pour qu'elle soit annulée en sortie. Ca donne les amplis à correction d'erreur au concept assez fascinant.
Cdt.