13/10/2017-19:42:46
RE: Ablon 7/8 octobre ... retours ...
En principe dans le processus d'enregistrement, les signaux conservent toujours la même polarité entre l'entrée et la sortie d'une étape. Si un étage inverseur se présente sur le parcours du signal, il y en a toujours un autre, tout proche pour rétablir la polarité initiale
Effectivement, la première fois qu'on inverse le sens de branchement des haut-parleurs, on a l'impression d'une différence. Mon expérience est qu'en répétant l'expérience plusieurs fois et sur plusieurs jours, les ultra-certitudes primaires de ce genre finissent par s'effilocher.
Dans ce cas, un étage d'entrée en cascode, très prisé par certains, ne sert pas à grand chose.
Avec un étage inverseur, l'action du potentiomètre fait varier le gain en boucle fermée et la contre-réaction de l'ampli. On risque une instabilité ou un son n'ayant pas la même distorsion selon la position du curseur. Pour la recherche de qualité, ne pas dépasser des valeurs de 10 kOhm.
Un amplificateur inverseur a ses contraintes mais son étage d'entrée fonctionne dans des conditions de linéarité très supérieures à celui d'un ampli non-inverseur.
escartefigue33 a écrit :Ce matin, j'ai inversé le branchement de la sortie HP du Kaneda209 Mélaudia et je n'ai trouvé aucun changement à l'oreille, je vais demander à mes amis ce qu'ils en pensent.J'ai soulevé ce problème du respect de la polarité parce c'était une préoccupation considérable dans la littérature audiophile des années 80, plus particulièrement en Anglosaxonie. Quelques oreilles d'or affirmaient détecter immédiatement une mauvaise polarité...
C'est un peu comme la présence ou non d'un condensateur en sortie, je n'ai trouvé encore personne qui puisse le déceler à l'oreille pour ceux qui pensent pouvoir démontrer le contraire, je les attends...
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L'inversion de la phase est loin d'expliquer le ressenti exprimé par Nicolas en ce qui me concerne.
Effectivement, la première fois qu'on inverse le sens de branchement des haut-parleurs, on a l'impression d'une différence. Mon expérience est qu'en répétant l'expérience plusieurs fois et sur plusieurs jours, les ultra-certitudes primaires de ce genre finissent par s'effilocher.
Citation :La présence du potentiomètre à l'entrée, s'il n'était pas à fond me conviendrait un peu mieux comme explication.C'est valable pour beaucoup de circuits non-inverseurs. La modulation de la valeur de la capacité parasite entre base et collecteur (ou gate et drain) avec le signal crée un signal indésirable et distordu au sein de la résistance qui se superpose au signal d'entrée. D'où l'intérêt de présenter une basse impédance à l'étage d'entrée d'un amplificateur.
Sur le Kaneda, plusieurs parmi ceux qui ont acheté mes premiers modèles ont constaté que la résistance placée en série avec l'entrée avait une influence néfaste sur la résolution et étouffait un peu cet ampli.
Dans ce cas, un étage d'entrée en cascode, très prisé par certains, ne sert pas à grand chose.
Avec un étage inverseur, l'action du potentiomètre fait varier le gain en boucle fermée et la contre-réaction de l'ampli. On risque une instabilité ou un son n'ayant pas la même distorsion selon la position du curseur. Pour la recherche de qualité, ne pas dépasser des valeurs de 10 kOhm.
Un amplificateur inverseur a ses contraintes mais son étage d'entrée fonctionne dans des conditions de linéarité très supérieures à celui d'un ampli non-inverseur.
Citation :Quand on met un potentiomètre en entrée, on obtient le même effet suivant son réglage et ça se voit aux mesures.Je remplacerai vite fait le 50 kOhm par la valeur ci-dessus recommandée.
Et cela est d'autant plus sensible que l'impédance de sortie du préampli qui précède est élevée, pas de problème toutefois avec un préampli assez énergique.
Sur le Renardson, j'ai mis un ALPS de 50K, le seul qui restait dans le tiroir, ce qui est un peu élevé, comme il fonctionne en diviseur de tension la valeur de la résistance série après égalisation des niveaux a dû être plus élevée que celle de l'exemplaire de grand Floyd.
J'aimerais bien avoir avoir l'avis de Forr qui est celui qui connait le mieux la bête...
Citation :Sur le Kaneda, j'ai optimisé la valeur de quelques composants (sans changer le schéma original) pour ne plus voir apparaître ce problème quelle que soit la position du potentiomètre.C'est certain et ça fausse les appréciations d'amplis. Pour le contrôle de volume analogique, je ne jure pratiquement plus que par le circuit actif à potentiomètre dont le principe est du à Peter Baxandall .
Que ce soit le Renardson ou le kaneda209, leur rendu dépend beaucoup de l'impédance de sortie l'étage qui précède, et je suis certain que c'est le cas pour beaucoup d'amplificateurs, ce qui peut explique pas mal de déboires.