Comparaison enregistrement numérique et analogique en lecture vinyle

[Dominique-Tanguy]

Bonjour à tous,

Je viens de faire une expérience intéressante. je viens d'écouter, sur ma platine tourne disque :

- Vivaldi, concerto pour violoncelle par Christophe Coin et Christopher Hogwood, chez Oiseau lyre (414 329-1). Enregistrement analogique produit en 1976. Immédiatement après, j'ai écouté

- Haydn, concerto pour violoncelle, même violoncelliste, même orchestre, mêmes instruments d'époque, même ingénieur du son, au demeurant excellent (John Dunkerley). Enregistrement numérique de 1982 (595 096).

C'est le jour et la nuit. le Haydn n'est pas mauvais, mais la comparaison est cruelle, moins de précision, moins d'image, beaucoup moins de dynamique, timbre des violons étouffés...

Que c'est-il passé ? La salle ? Le numérique ?

Cordialement,

Dominique T

[vendin]

Bonsoir à tous,

C'est une question à laquelle je crois qu'il est très difficile de trouver une réponse, deux pressages du même enregistrement peuvent être de qualité très variable, c'est d'ailleurs pour cela que les pressages d'origine sont très recherchés, à tort des foies.

Il faudrait savoir ce que donne le CD du Haydn, si il est bon, ce qui arrive sans rentrer dans les comparaisons vinyl CD, c'est que le vinyl à peut être eu un problème dans le processus de pressage.

Si non l’ingénieur du son a peut être fait le même excellent travail mais peut être pas, ou d'autres ont mixé d'une maniérè déplorable, personnellement je regrette l'époque des enregistrements ou il y avait un micro mono ou stéréo, difficile de faire joujou avec.

Il peut y avoir tellement d'explications.

Cordialement.

Pascal.

[Ludovico]

Si j'en crois le titre il s'agirait plus probablement du numérique. Sans avoir comparé avec la version CD, j'ai écouté chez Tubix et Gilbert des vinyles de jazz label Hat Hut datant des années 80, estampillés enregistrement numérique. Très bon son et toujours cette bonne extension dans l'aigu qui caractérise le vinyle.

[jaimilson]

Bonjour D-T,

C'est le jour et la nuit. le Haydn n'est pas mauvais, mais la comparaison est cruelle, moins de précision, moins d'image, beaucoup moins de dynamique, timbre des violons étouffés...

Que c'est-il passé ? La salle ? Le numérique ?

Très vraisemblablement, le traitement, ou plutôt la mal-traitance , numérique. Autrement dit, pas la technique en elle-même, mais ce qui en est fait. A rapprocher de mon témoignage d'écoute :

Dès lors qu'une partie de la chaîne de reproduction sonore est sous forme numérique tout est possible, donc tout existe, y compris le pire. A ce titre, j'ai pu comparer le CD original de 1981 des Variations Goldberg par G. Gould avec une ré-édition de chez Sony. Ce jour-là j'ai rapporté la ré-édition à la FNAC qui l'a repris et m'a remboursé, puis j'ai foncé m'acheter un graveur chez Surcouf.

Thierry

[jaimilson]

Certains CD on été mieux retranscrits alors que d'autres sont inaudibles.
Bref on trouve facilement une chose et son contraire.

Oui, mais la différence essentielle n'est pas dans une des opérations liées à la transcriptions (e.g. conversion analogique-numérique de moindre qualité). Elle est dans les choix de traitements numériques. Choix qui peut être motivé aussi bien pour maquiller une prise de son bâclée que pour rechercher tel ou tel style de son.

[vendin]

Bonsoir à tous,

Je ne m'y connais pas en prise de son, ni analogique ni numérique, mais je sais que le format d'enregistrement numérique et très important, en 24bits 196khz aucun problème, mais en 16bits 44khz, le format CD, ce n'est pas suffisant, c'est d'ailleurs son problème.
J'imagine bien que les preneurs de son utilisent des puissances suffisantes, mais qu'en sait on au juste?
Pascal.

[jaimilson]

Bonjour,

Je ne m'y connais pas en prise de son, ni analogique ni numérique, mais je sais que le format d'enregistrement numérique et très important, en 24bits 196khz aucun problème, mais en 16bits 44khz, le format CD, ce n'est pas suffisant, c'est d'ailleurs son problème.
J'imagine bien que les preneurs de son utilisent des puissances suffisantes, mais qu'en sait on au juste?

Je suppose qu'ils mettent les micros souvent au plus près , mais il y a des limites : c'est par exemple désagréable d'avoir l'impression que l'enregistrement est quasiment fait dans le piano par exemple. Compte tenu de cela, que veut dire "puissance suffisante" ?

La résolution nécessaire dépend des dynamiques des signaux et du mixage voulu. Après mixage, conserver 16 bits, c'est déjà beaucoup pour nos oreilles.

44,1 kHz ou 196 kHz ? Si le filtrage anti-repliement de spectre est suffisant, 44,1 kHz peut aller.

Thierry