27/05/2012-13:25:59
(Modification du message : 27/05/2012-13:38:23 par Jean François.)
Sauver les galettes qui n'ont plus la frite à cause de la friture du désespoir!
Bonjour aux amoureux de la galette légère comme au premier jour, enfin presque.
Je viens de m'inscrire sur ce forum et parce que je le lis depuis un certain temps, qu'il me passionne. Surtout que je me suis jeté récemment dans la fabrication de mes caisses et pavillons avant que je ne devienne sourd, le temps passe très vite...C'est du long, surtout le pavillon Iwata, mais cela avance, ça ira un peu plus vite à mes vacances...
J'aime infiniment la musique...et sans fétichisme extrême (quoique!), les 33 tours, surtout les plus anciens, et d'autant ceux qui n'ont jamais été réédités en CD.
Il y a tant de merveilles mais qui nous arrivent parfois, ré-nettoyées par des vendeurs de disques, ils sont très propres, mais inécoutables ( surtout les pianissimi, la friteuse qui travaille en permanence le temps d'une Tétralogie de Wagner fait des frites pour toute la ville, on ne l'entends plus que dans le final cataclysmique du Crépuscule des dieux, mais j'entends alors les voisins qui tapent dans le mur ) ou des personnes qui pensent bien faire de les nettoyer à l'eau du robinet, très calcaire dans ma région, juste avant de les vendre à la braderie...
J'ai tout essayé pour certains disques aussi désespérés que moi de ne plus s'émerveiller à entendre Gérad Souzay dans Fauré ou Teresa Stich Randall dans Mozart ou Jan DeGaetani dans Col Porter, et à force de les voir déprimer dans ma discothèque pour ne plus sursauter à chaque clac, cric, shruck, criche, plocplocploc, riooouuuuiii, pouffff, et surtout la perte de l'intelligibilité et la chute des fréquences, genre bouchon de cérumen avec de l'émeri...je me suis décidé à chercher une solution pour résoudre leur malheur éternel.
Et puis l'idée m'est venu en moulant mes sculptures, bien que j'avais déjà entendu parlé d'un produit que l'on mettait sur le disque et qu'on enlevait comme un gant de silicone. C'est très cher et pas très efficace, j'ai essayé...s'il reste un peu de produit, c'est le coup de grâce pendant un adagio, une déflagration comme un coup de fusil.
Et puis je me suis dit vinyle, colle vinylique colle à bois qui va devenir très dure! Surtout qu'elle se glisse partout, le moindre petit trou, elle dégouline. Elle a en effet un très fort pouvoir de couverture, très fine et doit créer un vide en séchant, et doit prendre avec elle absolument tout, poussière, produit, graisse, calcaire et même les frites...mais surtout pas la musique...
J'avais des disques qui malgré avoir été nettoyés au savon, à alcool, trempés dans l'alcool même, ressortis complètement bourrés, encrassaient toujours le diamant.
J'ai pris le plus abimé pour faire un essai, et puis au fur à mesure des disques, j'ai mis au point la technique. Ce n'est pas trop difficile, on pend vite le coup de main. Cela ne coute que le prix de la colle, et c'est finalement moins cher que tout les produits et machines souvent vendus à des prix exorbitants que seuls des collectionneurs ont les moyens d'acheter alors qu'ils ont vingt milles disques et qu'il sont tous propres et presque jamais écoutés...forcément...vingt milles...
Le résultat est méconnaissable... Certains disques toute la friture s'est évanouie, mais surtout médium et aigu sont transfigurés... Et puis le diamant ne s'encrasse plus. Bien sur les accidents, telles rayures profondes bien évidemment seront là jusqu'à la fin des temps et même pour un quatuor.
Il suffit de couvrir avec le doigt, le disque à plat, de colle en veillant à la régularité de l'épaisseur, pas trop, ni pas assez, posé sur des prospectus, car cela peut déborder, on ne met rien sur l'étiquette et on laisse s'épaissir les bords du disque jusqu'aux limites. Quand on a plus l'habitude, on en fait plusieurs, cinq d'un coup, c'est très bien. On laisse toute la nuit et le lendemain on retourne la galette pour l'autre côté, une fois que cela s'est solidifié.
Et il faut un sèche cheveux, pas un décapeur, pas trop chaud, car la colle se ramollit très vite à la chaleur, le disque aussi..., et il suffit de soulever un bord délicatement( Si cela résiste, j'utilise un bord de négatif photo) cela fait un appel d'air et l'ensemble s'en va en tirant.
Même si le disque était encrassé, tache et autres frites, c'est spectaculaire, il brille! Et même s'il brillait mais mal nettoyé, les frites qui se cachent sournoisement dans le gosier de la chanteuse sont réduites en purée et avalée d'un coup...
Si cela intéresse certaines personnes, je veux bien faire une petite démonstration photo avec toutes les petites astuces pour y arriver facilement, dès mon prochain nettoyage. En plus ce n'est jamais catastrophique car si cela rate on peut toujours remettre une couche, la colle enlevant toujours la colle qui n'était pas partie par erreur de manipulation ou panique( J'aurai jamais du écouter cet abrutis de Jean François du forum, en plus je me suis trompé, j'ai pris de la néoprène...ciel ma Callas! Rondondugiu! Au moins s'étranglera plus avec les frites...!)
Tiens je vais écouter le Col Porter récemment nettoyé..Hummm, miam... De Gaetaniiiiiii!
Je viens de m'inscrire sur ce forum et parce que je le lis depuis un certain temps, qu'il me passionne. Surtout que je me suis jeté récemment dans la fabrication de mes caisses et pavillons avant que je ne devienne sourd, le temps passe très vite...C'est du long, surtout le pavillon Iwata, mais cela avance, ça ira un peu plus vite à mes vacances...
J'aime infiniment la musique...et sans fétichisme extrême (quoique!), les 33 tours, surtout les plus anciens, et d'autant ceux qui n'ont jamais été réédités en CD.
Il y a tant de merveilles mais qui nous arrivent parfois, ré-nettoyées par des vendeurs de disques, ils sont très propres, mais inécoutables ( surtout les pianissimi, la friteuse qui travaille en permanence le temps d'une Tétralogie de Wagner fait des frites pour toute la ville, on ne l'entends plus que dans le final cataclysmique du Crépuscule des dieux, mais j'entends alors les voisins qui tapent dans le mur ) ou des personnes qui pensent bien faire de les nettoyer à l'eau du robinet, très calcaire dans ma région, juste avant de les vendre à la braderie...
J'ai tout essayé pour certains disques aussi désespérés que moi de ne plus s'émerveiller à entendre Gérad Souzay dans Fauré ou Teresa Stich Randall dans Mozart ou Jan DeGaetani dans Col Porter, et à force de les voir déprimer dans ma discothèque pour ne plus sursauter à chaque clac, cric, shruck, criche, plocplocploc, riooouuuuiii, pouffff, et surtout la perte de l'intelligibilité et la chute des fréquences, genre bouchon de cérumen avec de l'émeri...je me suis décidé à chercher une solution pour résoudre leur malheur éternel.
Et puis l'idée m'est venu en moulant mes sculptures, bien que j'avais déjà entendu parlé d'un produit que l'on mettait sur le disque et qu'on enlevait comme un gant de silicone. C'est très cher et pas très efficace, j'ai essayé...s'il reste un peu de produit, c'est le coup de grâce pendant un adagio, une déflagration comme un coup de fusil.
Et puis je me suis dit vinyle, colle vinylique colle à bois qui va devenir très dure! Surtout qu'elle se glisse partout, le moindre petit trou, elle dégouline. Elle a en effet un très fort pouvoir de couverture, très fine et doit créer un vide en séchant, et doit prendre avec elle absolument tout, poussière, produit, graisse, calcaire et même les frites...mais surtout pas la musique...
J'avais des disques qui malgré avoir été nettoyés au savon, à alcool, trempés dans l'alcool même, ressortis complètement bourrés, encrassaient toujours le diamant.
J'ai pris le plus abimé pour faire un essai, et puis au fur à mesure des disques, j'ai mis au point la technique. Ce n'est pas trop difficile, on pend vite le coup de main. Cela ne coute que le prix de la colle, et c'est finalement moins cher que tout les produits et machines souvent vendus à des prix exorbitants que seuls des collectionneurs ont les moyens d'acheter alors qu'ils ont vingt milles disques et qu'il sont tous propres et presque jamais écoutés...forcément...vingt milles...
Le résultat est méconnaissable... Certains disques toute la friture s'est évanouie, mais surtout médium et aigu sont transfigurés... Et puis le diamant ne s'encrasse plus. Bien sur les accidents, telles rayures profondes bien évidemment seront là jusqu'à la fin des temps et même pour un quatuor.
Il suffit de couvrir avec le doigt, le disque à plat, de colle en veillant à la régularité de l'épaisseur, pas trop, ni pas assez, posé sur des prospectus, car cela peut déborder, on ne met rien sur l'étiquette et on laisse s'épaissir les bords du disque jusqu'aux limites. Quand on a plus l'habitude, on en fait plusieurs, cinq d'un coup, c'est très bien. On laisse toute la nuit et le lendemain on retourne la galette pour l'autre côté, une fois que cela s'est solidifié.
Et il faut un sèche cheveux, pas un décapeur, pas trop chaud, car la colle se ramollit très vite à la chaleur, le disque aussi..., et il suffit de soulever un bord délicatement( Si cela résiste, j'utilise un bord de négatif photo) cela fait un appel d'air et l'ensemble s'en va en tirant.
Même si le disque était encrassé, tache et autres frites, c'est spectaculaire, il brille! Et même s'il brillait mais mal nettoyé, les frites qui se cachent sournoisement dans le gosier de la chanteuse sont réduites en purée et avalée d'un coup...
Si cela intéresse certaines personnes, je veux bien faire une petite démonstration photo avec toutes les petites astuces pour y arriver facilement, dès mon prochain nettoyage. En plus ce n'est jamais catastrophique car si cela rate on peut toujours remettre une couche, la colle enlevant toujours la colle qui n'était pas partie par erreur de manipulation ou panique( J'aurai jamais du écouter cet abrutis de Jean François du forum, en plus je me suis trompé, j'ai pris de la néoprène...ciel ma Callas! Rondondugiu! Au moins s'étranglera plus avec les frites...!)
Tiens je vais écouter le Col Porter récemment nettoyé..Hummm, miam... De Gaetaniiiiiii!