Bonjour à tous,
Un ami m'a passé un ECM 8000 Behringer. Plutôt que d'acheter un pied dédié, j'ai utlisé avec bonheur mon équipement photo, pied Velbon et rotule Manfrotto.
REW téléchargé sur le Mac et Tascam 144 sous le bras, me voilà prêt.
Mais je me suis vite aperçu qu'il me manquait un minimum de savoir-faire. Merci à Dominique-Tanguy pour m'avoir aidé à interpréter mes premiers sweeps.
J'ai commencé par relever les courbes de mes transducteurs. Je constate avec bonheur que les paires sont parfaitement symétriques. J'ai aussi l'impression que les JBL 2405 montent un peu plus que les TAD 2001. Je les mettrai à l'épreuve à l'occasion.
J'ai eu en écoute de longues semaines un Kanéda 228+ prêté par Gilles. Je me suis aperçu que dans les tests en bi-amp j'allais avoir à jongler avec les niveaux de volume.
Je pensais que la mesure allait m'aider. J'ai consciencieusement ajusté les niveaux de chaque configuration en m'aidant des courbes relevées, dès la première écoute j'ai constaté que j'étais à côté de la plaque. J'ai fini les réglages à l'oreille, en comparant écoute mono et bi-amp du même morceau. C'est fastidieux mais imparable.
Le réglage du volume de la voie médium-aigu est vrai piège, on a vite fait de favoriser une configuration en lui donnant un léger surcroit de niveau.
Alors, ce 228+ ? Difficile d'être catégorique.
Je commence par le plus facile, en large bande, il surclasse le P4000 sans difficulté, en plus il tient le grave.
Si on se concentre sur le registre du grave, en mono-amplification ou en ampli de grave en bi-amp, l'intro de Michael Jackson/Billie Jean est un test impitoyable. Le Hafler reste devant, par la sécheresse de la basse électrique, de la frappe de la batterie. Mais ça reste très léger, en écoute non-analytique, on passerait à côté. Puis arrive la question insidieuse : quelle est la vérité ? comment doit sonner ce morceau en vrai ?
Pour le reste du spectre, ayant eu le temps de faire plusieurs vagues d'essais à des périodes différentes. Je suis obligé de reconnaître que mes notes présentent quelques contradictions. La faute à des variations de réglage de niveau ? Les limites de l'appréciation subjective ?
Je repense à mes impressions à propos du "petit" 209 de Gilles, du Pass Zen et 209Mélaudia de Gérard/escartefigue, comparés au Hiraga 20W par exemple, ils paraissaient simplifier un peu le message, le Hiraga paraissait avait un peu plus de chair.
C'est l'effet que me fait l'un ou l'autre Preyale inséré en médium-aigu en bi-amp. Ils font jeu égal, voire un très léger mieux dans ce registre.
Pour l'anecdote, j'ai reçu à la maison les deux facteurs d'orgue, pour leur faire écouter les prises réalisées sur l'orgue de Plaisance-du-Gers. A la fin de la session, j'ai voulu avoir leur sentiment et je leur ai fait écouter en bi-amp le 5998 puis le 228+ sur le médium-aigu.
Sur Juan del Encina/Pesame de vos, el conde (BNL 112848), ils ont préféré le Preyale, qui "laisse s'exprimer les harmoniques 3 de la viole de gambe".
Le dernier écueil qui m'a consolé de devoir rendre l'ampli à Gilles, c'est le niveau relativement insuffisant.
Quand je suis à 10h sur le préamp et à midi sur le P4000, il me faut monter à 4h et à fond sur le Kanéda pour avoir le même niveau. C'est trop peu de marge de manoeuvre à mon sens.
Et puis le pompon c'est les led, elles éclairent un peu trop à mon goût :o)
a+mitiés raoul
Un ami m'a passé un ECM 8000 Behringer. Plutôt que d'acheter un pied dédié, j'ai utlisé avec bonheur mon équipement photo, pied Velbon et rotule Manfrotto.
REW téléchargé sur le Mac et Tascam 144 sous le bras, me voilà prêt.
Mais je me suis vite aperçu qu'il me manquait un minimum de savoir-faire. Merci à Dominique-Tanguy pour m'avoir aidé à interpréter mes premiers sweeps.
J'ai commencé par relever les courbes de mes transducteurs. Je constate avec bonheur que les paires sont parfaitement symétriques. J'ai aussi l'impression que les JBL 2405 montent un peu plus que les TAD 2001. Je les mettrai à l'épreuve à l'occasion.
J'ai eu en écoute de longues semaines un Kanéda 228+ prêté par Gilles. Je me suis aperçu que dans les tests en bi-amp j'allais avoir à jongler avec les niveaux de volume.
Je pensais que la mesure allait m'aider. J'ai consciencieusement ajusté les niveaux de chaque configuration en m'aidant des courbes relevées, dès la première écoute j'ai constaté que j'étais à côté de la plaque. J'ai fini les réglages à l'oreille, en comparant écoute mono et bi-amp du même morceau. C'est fastidieux mais imparable.
Le réglage du volume de la voie médium-aigu est vrai piège, on a vite fait de favoriser une configuration en lui donnant un léger surcroit de niveau.
Alors, ce 228+ ? Difficile d'être catégorique.
Je commence par le plus facile, en large bande, il surclasse le P4000 sans difficulté, en plus il tient le grave.
Si on se concentre sur le registre du grave, en mono-amplification ou en ampli de grave en bi-amp, l'intro de Michael Jackson/Billie Jean est un test impitoyable. Le Hafler reste devant, par la sécheresse de la basse électrique, de la frappe de la batterie. Mais ça reste très léger, en écoute non-analytique, on passerait à côté. Puis arrive la question insidieuse : quelle est la vérité ? comment doit sonner ce morceau en vrai ?
Pour le reste du spectre, ayant eu le temps de faire plusieurs vagues d'essais à des périodes différentes. Je suis obligé de reconnaître que mes notes présentent quelques contradictions. La faute à des variations de réglage de niveau ? Les limites de l'appréciation subjective ?
Je repense à mes impressions à propos du "petit" 209 de Gilles, du Pass Zen et 209Mélaudia de Gérard/escartefigue, comparés au Hiraga 20W par exemple, ils paraissaient simplifier un peu le message, le Hiraga paraissait avait un peu plus de chair.
C'est l'effet que me fait l'un ou l'autre Preyale inséré en médium-aigu en bi-amp. Ils font jeu égal, voire un très léger mieux dans ce registre.
Pour l'anecdote, j'ai reçu à la maison les deux facteurs d'orgue, pour leur faire écouter les prises réalisées sur l'orgue de Plaisance-du-Gers. A la fin de la session, j'ai voulu avoir leur sentiment et je leur ai fait écouter en bi-amp le 5998 puis le 228+ sur le médium-aigu.
Sur Juan del Encina/Pesame de vos, el conde (BNL 112848), ils ont préféré le Preyale, qui "laisse s'exprimer les harmoniques 3 de la viole de gambe".
Le dernier écueil qui m'a consolé de devoir rendre l'ampli à Gilles, c'est le niveau relativement insuffisant.
Quand je suis à 10h sur le préamp et à midi sur le P4000, il me faut monter à 4h et à fond sur le Kanéda pour avoir le même niveau. C'est trop peu de marge de manoeuvre à mon sens.
Et puis le pompon c'est les led, elles éclairent un peu trop à mon goût :o)
a+mitiés raoul