Bonjour à tous,
J'avais ça dans les cartons depuis le mois de mars, j'ai installé le jeu de plots que je destinais au caisson de double OMEGA380. Pour valider la modification par l'écoute, il me fallait constituer un échantillon de morceaux en nombre réduit.
Vu l'espace exigu dans lequel j'allais opérer et la difficulté que je pressentais à la manoeuvre, je savais que je ne reviendrai pas en arrière et que je n'aurai pas le loisir de rejouer les comparaisons.
Après de quelques jours d'écoutes et après élimination des prétendants, j'ai retenu deux pistes en démat et une en CD :
Marcus Miller - Afrodeezia/We were there AIFF 24/96
Daft Punk - Random Access Memories/Lose yourself to dance AIFF 24/88.2
Mussorgsky/Jean Guillou - Tableaux d'une exposition/Gnomus CD DORIAN 90117
Indéniablement, j'ai gagné dans la lisibilité du grave. Je précise que ce n'est pas une simplification du message, un piège dans lequel on peut tomber facilement, à se laisser emballer par une restitution dépouillée, chirurgicale.
Plus tard, hors comparaison directe, il me semble constater un mieux sur beaucoup de disques que je repasse.
Une mention particulière pour Michael Jackson/Thriller "Billie Jean". J'ai refait une comparaison CD vs démat et j'ai été surpris de trouver le CD meilleur en première écoute, contrairement à ce que je racontais il y a 6 mois :
https://forums.melaudia.net/showthread.p...3#pid47573
<< La version CD donne une ligne de basse plus pateaude. Le reste me semble équivalent. >>
J'ai téléchargé la version 16/44.1 pour en avoir le coeur net puis j'ai refais la comparaison :
.CD EPIC 5044222 dite Special Edition sorti en 2001
.AIFF 16/44.1
.AIFF 24/176.4
En fait le meilleur comportement du caisson a rendu service à la restitution CD et une différence de niveau m'a trompé un petit moment. Je me suis laissé laaer à penser que la remastérisation de ce CD n'avait pas profité aux éditions servies par QOBUZ.
Pour retrouver un niveau sonore à peu près égal (à l'oreille, mes seuls instruments), il fallait baisser le CD et augmenter le 24/176.4 par rapport au AIFF 16/44.1
On retrouve ainsi une hiérarchie plus logique. Le CD a certes perdu de sa lourdeur, mais on a plus de finesse, de nuances sur la plus haute résolution. Les versions 16/44.1 étant très proches avec un caractère un poil plus "bestial" sur le CD.
a+mitiés raoul