16 ou 24 bits, les essais de Archimago
#31
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
Bonjour,

(25/05/2023-22:40:01)Ha-Re a écrit : @ l'Indien
le même mastering en CD ou en vinyle, c'est du pipo, ça n'existe pas, et ce n'est donc pas comparable, il faut réviser ce qu'est le mastering, adaptation à un support définit/choisi/principal entre autres
Moi je le fais pour mes deux vinyles et je suis parti pour faire de même pour le suivant. C'est même marqué dessus : sans mastering.
Je ne sors pas de CD parce que, pour les trois projets, les artistes avaient déjà sorti le CD en auto-production. Mais si je devais le faire, le CD serait une simple réduction du mix studio, sans aucune mastering là non plus.

a+mitiés raoul

Salut Xavier,

(26/05/2023-07:01:20)xnwrx a écrit : Je te lis bien mon Raoul et je ne suis pas obtus non plus. Je te parle de démonstrations, où aucune écoute n'est nécessaire. Si c'est démontré c'est démontré, pourquoi revenir dessus. Et heureusement, je t'ai maintes fois répété qu'on ne pouvait se fier à nos sens.
Mes écoutes démontent ce que tu avances comme "démontré". Je reviendrai dessus à chaque fois que nécessaire.

a+mitiés raoul
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
Répondre
#32
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
Bonjour Raoul,
la réduction du mix studio pour le formater au support est une étape de mastering, tu le fais de la façon la plus minimum possible ce qui permet d'indiquer sans mastering (vis-à-vis de l'habituel/complet).

Pour le sujet plus précisément, ta prod a choisi le vinyle en principal choix de chaîne de production pour l'optimiser à celui-ci, pour la production d'un CD ton technicien adaptera la réduction du mix studio dans l'optique de ce support numérique, il y aura une intervention de mastering minimum encore dans la philosophie choisie de cette production, il y aura une adaptation différente pour le transfert sur chaque support ayant ses "besoins ou contraintes" propres.

Ceux sont des logiques/étapes de la chaîne de production que l'on peut rendre minimum et l'indiquer. Toute la chaîne est, la plupart du temps, optimisée pour la sortie sur un support choisi/principal dés le départ de production, des choix de durée, d'assemblage... et même des choix de prises et de mix sont déjà intentionnels aussi pour l'adaptation finale au support principal.
Pour une sortie ensuite sur un support différent, il y aura adaptation sur les choix premiers pour ce transfert (on pourra même remonter dans le mix si souhaité pour quelques adaptations). L'étape finale même minimum sera spécifique pour son support.

C'est pourquoi comme précisé, on ne compare jamais les mêmes choses sur 2 supports différents (chacun résultat d'une adaptation spécifique) suivant les choix fait de la chaîne.

Bien sûr entre un 140g et un 180g, support proche peu de chose doivent être adapté/recalibré (force, niveau...) donc peu différent, on peut extrapoler que ce sera plus le support lui-même ou sa lecture qui fera une éventuelle différence perceptible.

J'ai peut-être été un peu trop exhaustif, sorry.

@ Xnwrx
il est tellement simple de faire ces essais 16/44 et 24/96 en bonne condition, sur plusieurs morceaux, sur plusieurs systèmes, je t'y invite tout simplement, ces différences sont facilement entendables et répétables.
Avec prudence, je suis toujours étonné du manque de consensus (ou d'évolution critique/nuancée) dans la hifi, même si ceux-ci ne sont pas toujours les meilleurs.
Répondre
#33
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
(26/05/2023-17:03:13)Ha-Re a écrit : Bonjour Raoul,
la réduction du mix studio pour le formater au support est une étape de mastering, tu le fais de la façon la plus minimum possible ce qui permet d'indiquer sans mastering (vis-à-vis de l'habituel/complet).

Pour le sujet plus précisément, ta prod a choisi le vinyle en principal choix de chaîne de production pour l'optimiser à celui-ci, pour la production d'un CD ton technicien adaptera la réduction du mix studio dans l'optique de ce support numérique, il y aura une intervention de mastering minimum encore dans la philosophie choisie de cette production, il y aura une adaptation différente pour le transfert sur chaque support ayant ses "besoins ou contraintes" propres.
"la prod, ma prod" c'est moi.
Quand j'ai pris contact avec le graveur, La Villa pour Piuma et Terrazzoni pour AfterThe Rain, la première question que j'ai posée est : y a-t-il quelque chose à retoucher pour la gravure, hors aberration technique je ne voulais qu'on touche à rien. Ce qui fut fait, sauf si on m'aurait menti. Et les relevés de courbes effectués par Jean-François l'attestent.
Si je devais faire un CD, j'aurais demandé la même chose.

(26/05/2023-17:03:13)Ha-Re a écrit : ... et même des choix de prises et de mix sont déjà intentionnels aussi pour l'adaptation finale au support principal.
Pour Piuma, j'ai participé à la prise de son et au mixage. Jamais il n'a été question d'adapter le travail à tel support ou tel autre.

Si les professionnels de la profession procèdent autrement, je suis bien content d'avoir fait autrement, et ce ne sont pas les auditeurs qui s'en plaignent.
Tiens, si j'étais riche je t'aurais envoyé un exemplaire des deux disques.
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
Répondre
#34
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
Pour un disque vinyle, n'y a t'il pas une correction RIAA qui n'existe pas sur le CD ?
Ce ne sont donc pas les mêmes fichiers entre les deux...
Répondre
#35
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
(26/05/2023-17:32:25)tonipe a écrit : Pour un disque vinyle, n'y a t'il pas une correction RIAA qui n'existe pas sur le CD ?
Ce ne sont donc pas les mêmes fichiers entre les deux...

oui, un coup à l'endroit, un coup à l'envers, et je t'embrouille.
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
Répondre
#36
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
Je vais essayer d'être plus précis dans ces choses implicites de chaîne de production.

Pour l'adaptation de la reduction du mix, rien que le choix du niveau (incontournable) pour l'adapter au support fait partie de l'étape mastering minimum pour exemple, quand c'est fait dans cette optique minimum, il est coutume de dire sans mastering et de l'indiquer (c'est de pratique)

De même, le graveur règle le signal pour le support (ou cela a été fait au studio par échange ou habitude de calibrage de chaîne avec ton technicien) et le graveur règle aussi sa machine calibrée, ce sont des interventions de calibrages/de transferts de signal entre machines obligatoires et communs, routines non prises en comptes, mais réel de chaîne.

Pour le deuxième point, les professionnels font des choix dans l'optique de transmettre leur meilleur à la production, le support principal choisi (et ses besoins) en fait partie. Toute la chaîne technique est intentionnelle, optimisée, au choix de ta production, intentionnelle aussi, et à ceux de l'artiste. Chaque acteur associe/adapte ces choix pour un même but. Je t'ai donné par exemple pour sortir de la technique, le choix de durée à enregistrer, construire.

Pour un exemple implicite des savoirs faire professionnels, un choix de micro de grosse caisse sera pensé pour l'enregistrer au mieux et le reproduire (support) au mieux. Le micro pourra être choisi aussi pour son résultat sonore sur vinyle. La contrainte du vinyle en grave pourra fortement déterminer ces choix techniques pour optimiser le son final (pour mono, niveau contraint, capacité sillon...). Et pas besoin de capter certaines infos ne pouvant pas être utiles/reproduites sur le support, par logique de travail.

C'est identique pour du piano, les savoirs faire professionnel optimiseront (à l'étape de leur choix) sa captation, son placement mix... pour son rendu sur le support principal choisi. L'empreinte sonore/le caractère du support pourra faire partie ou pas des choix associés à la captation puis modulation.
Je parle technique mais l'artistique, la production "prime" sur cette première bien que par son intermédiaire, elle oriente.

Toutes ces choses ne sont pas forcément dites dans ce travail d'équipe, elles sont implicites dans l'échange ou la connaissance du travail précédent, la confiance dans celui-ci et ton choix du technicien, son professionnalisme à répondre par son savoir-faire à ces optiques artistiques, de même pour ton graveur choisi.

La chaîne technique, et son travail, est souvent transparente, discrète et optimisée pour répondre au mieux aux choix artistiques et de production pour facilité ce travail ("moins maitrisé") plus délicat, plus discuté... cette discrétion induite (de routines et savoirs faire) est d'un grand confort et souvent la marque d'un grand professionnalisme technique.
Dans ce cas logique, c'est que tu t'es bien entouré pour ce travail d'équipe et son résultat.
Répondre
#37
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
Bonjour
Pour moi les basculement rapides ne sont pas révélateurs c'est en écoutant le morceau entier 1 heure s il le faut donc un ABX lent qui se base sur le bien être après écoute donc difficile à faire.
Pour l'image on peut proposer deux films identiques en apparence mais l'un con contient une image sur 18 par seconde qui crée un malaise ces film seront identiques en ABX rapide mais pas en bien être.

Denis
Répondre
#38
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
les appréciations et leurs besoins sont variables et personnels effectivement, c'est la perception, du sensible et du culturel, difficile de rentrer dans un protocole
Répondre
#39
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
(26/05/2023-18:22:11)Ha-Re a écrit : Je vais essayer d'être plus précis dans ces choses implicites de chaîne de production.
...

J'ai trouvé très intéressant et j'ai parfaitement compris ton argumentation, mais elle ne me convainc qu'à moitié.

J'interrogerai les deux ingé-sons concernés, je leur demanderai si dans le travail qu'ils ont fourni (pour l'un des deux j'y étais), ils ont pris en considération le support visé.
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
Répondre
#40
RE: 16 ou 24 bits, les essais de Archimago
Raoul,
je grossis le trait pour l'explication, le choix de micro "pour" un support ou sa "couleur", c'est exagéré/simplifié et ce n'est pas ce qui prime, mais les professionnels, c'est implicite, forment leur savoir-faire, affinent leurs chaînes et palettes de matériel par expérimentation et "reproduction" de résultats, le bon résultat de l'utilisation d'un matériel pour tel support en fait partie. Toute cette chaîne est construite, chaque élément est choisi/"optimisé" jusqu'au support principal et ses besoins.
On teste même le graveur, on échange pour optimiser le résultat sur sa matière... et souvent le studio ou l'ingénieur propose une chaîne complète ou un carnet d'adresse pour garantir le résultat sur support pour lui-même et son client.

Un autre support principal fera partie d'une autre chaine avec d'autres matériels, d'autres fonctionnements ou choix, d'autres objectifs.

Une chaîne pour support analogique a ces spécificités, ses étapes, ses besoins, ses attentions particulières...
Une chaîne pour support numérique est tout autre pour partie, sur ses fonctionnements et ses objectifs techniques. Par sa technique numérique, on pourra transporter et modifier beaucoup plus facilement et le répéter, mais surtout sur la méthode/chaîne, on pourra revenir en arrière modifier des choix sur des étapes précédentes, ce qui est beaucoup moins possible en chaîne analogique qui elle est "chronologique".
C'est pourquoi je parle de support principal déterminé au départ de la production, ce qui a initié cette discussion.

On sort bien sûr souvent les 2 supports différents mais comme expliqué précédemment pour le mastering, on choisit un support principal et un secondaire pour la méthode et la chaîne de travail, toujours ou presque, pour que l'un soit optimisé/prioritaire.

C'est pourquoi studio ou ingénieur sont soit spécialisés (leur chaine de matériels aussi, dans un style, une méthode, vers un support ou diffuseur) ou sont soit très versatiles, s'adaptent à tout projet, ce qui demande beaucoup de matériels, de connaissances multiples et de filières. Comme dans d'autres industries l'un n'est pas forcément mieux que l'autre. Aujourd'hui certaines filières comme le vinyle sont plus spécialisées/"restreintes".

Je suis certain qu'ils te répondront que la méthode de travail n'est pas la même car adaptée à l'objectif (dont support principal), même si certaines parties sont communes ou similaires bien sûr. C'est bien l'artistique et les choix de prod qui priment, le support principal en est un petit facteur, mais pour la chaîne technique c'est un des déterminants.

Tiens une comparaison qui devrez t'amuser, il y a aussi différentes approches chez les techniciens, ce qui fait leur diversité souhaitable, comme chez les audiophiles qui pour certains vont privilégier la source (la prise, une priorité tout de même pour un ingé) et d'autres le diffuseur (le support, moins important mais dans les objectifs de la prod) Big Grin
A+
Répondre


Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)