fabro triphonique
#11
RE: fabro triphonique
Tout un chacun expérimente en permanence ce qu'est un système contre-réactionné incluant un retard temporel :
toutes les actions humaines conscientes en sont le parfait reflet.
Tous les contestataires de la contre-réaction devraient s'en souvenir.

*

Malgré tout l'intérêt que j'ai porté aux circuits d'Héphaïstos (cf texte cité pa Gege 9(4) je regrette que cet auteur n'ait jamais démontré formellement avant que le démon du commerce ne s'empare de ses idées) ce qu'il avançait sur des amplificateurs standard (il a confessé d'ailleurs son échec à cet égard).
J'ai mené il y a quelques années des mesures pour en avoir le cœur net. Je n'ai rien trouvé de suffisamment significatif pour valider les idées d'Héphaïstos, en particuier celle de la modulation du fonctionnement de l'étage d'entrée par sa propre dissipation thermique.

Une petite expérience.
Prenons un ampli standard à étage différentiel d'entrée à transistors bipolaires chargé par un miroir de courant. Les variations de tension aux collecteurs du premier sont infimes, le gain en tension étant essentiellement donné par le deuxième étage. Quand au courant qui parcourt les transistors d'entrée il varie très peu.
Pour un signal de 1 V :
- en configuration non-inverseuse, les transistors du différentiel sont soumis à une variation de tension émetteur collecteur de 2.83 V,
- en configuration inverseuse, cette variation de tension est de l'ordre du mV ou moins.
Les variations de dissipation thermique sont donc beaucoup plus importantes dans la première configuration. Si elles affectent la linéarité du différentiel de la façon que décrit Héphaïstos, leurs réductions devraient être patentes à l'écoute.
Une comparaison est facile à mener. il suffit d'attaquer l'ampli avec l'une de configurations puis avec l'autre (attention en inverseur à toujours avoir la source de signaux branchée, sinon l'ampli se retrouve avec un gain nul et sa stabilité risque d'être sérieusement entamée avec effet de fumée, c'est arrivé à nombre de circuits intégrés de puissance Philips).
Cette expérience est la première chose que j'ai faite dès que j'ai eu un ampli de D. Self. Je n'ai pas perçu de différence.
Il y en a de très légères aux mesures, mais elles ne sont pas liées à quoi que ce soit d'origine thermique.
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#12
RE: fabro triphonique
(27/06/2016-19:44:25)forr a écrit : Tout un chacun expérimente en permanence ce qu'est un système contre-réactionné incluant un retard temporel :
toutes les actions humaines conscientes en sont le parfait reflet.
Tous les contestataires de la contre-réaction devraient s'en souvenir.

*

Malgré tout l'intérêt que j'ai porté aux circuits d'Héphaïstos (cf texte cité pa Gege 9(4)  je regrette que cet auteur n'ait jamais démontré formellement avant que le démon du commerce ne s'empare de ses idées) ce qu'il avançait sur des amplificateurs standard (il a confessé d'ailleurs son échec à cet égard).
J'ai mené il y a quelques années des mesures pour en avoir le cœur net. Je n'ai rien trouvé de suffisamment significatif pour valider les idées d'Héphaïstos, en particuier celle de la modulation du fonctionnement de l'étage d'entrée par sa propre dissipation thermique.

Une petite expérience.
Prenons un ampli standard à étage différentiel d'entrée à transistors bipolaires chargé par un miroir de courant. Les variations de tension aux collecteurs du premier sont infimes, le gain en tension étant essentiellement donné par le deuxième étage. Quand au courant qui parcourt les transistors d'entrée il varie très peu. 
Pour un signal de 1 V :
- en configuration non-inverseuse, les transistors du différentiel sont soumis à une variation de tension émetteur collecteur de 2.83 V,
- en configuration inverseuse, cette variation de tension est de l'ordre du mV ou moins.
Les variations de dissipation thermique sont donc beaucoup plus importantes dans la première configuration. Si elles affectent la linéarité du différentiel de la façon que décrit Héphaïstos, leurs réductions devraient être patentes à l'écoute.
Une comparaison est facile à mener. il suffit d'attaquer l'ampli avec l'une de configurations puis avec l'autre (attention en inverseur à toujours avoir la source de signaux branchée, sinon l'ampli se retrouve avec un gain nul et sa stabilité risque d'être sérieusement entamée avec effet de fumée, c'est arrivé à nombre de circuits intégrés de puissance Philips).
Cette expérience est la première chose que j'ai faite dès que j'ai eu un ampli de D. Self. Je n'ai pas perçu de différence.
Il y en a de très légères aux mesures, mais elles ne sont pas liées à quoi que ce soit d'origine thermique.

Bonjour, 
J’ai eu l’occasion il y a heu…, peut être plus de 30 ans, d’écouter ce système chez un revendeur parisien et j’avais été très impressionné, notamment avec « la boîte de jazz » de Jonasz.
A l’époque j’avais une paire de Leedh Éther et une paire ampli pré ampli McIntosh ( oui bon!) mais je n’étais pas fan de l’encombrement du tri phonique.
Toutefois un regret me fait rappeler quelque(s) temps/années plus tard le revendeur qui entre-temps a cessé de diffuser le système car il ne vendait plus rien d’autre (!) et je change tout pour autre chose.
Bien des années plus tard, je trouve les coordonnées de R Brault qui vient « déjà » de cesser toute activité à +/-90 ans!!!
Il lui reste un système qu’il me cède avec en prime une carte ampli de rechange au cas où.
Hélas, le « cas où » est arrivé avec un très léger chuintement sur une voie et ma femme de ménage ayant fait choir les enceintes une ou deux fois, je mets l’ensemble de côté.
Et bonjour les casques!

Donc si ça intéresse quelqu’un, on peut en discuter.
A bientôt
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#13
RE: fabro triphonique
Hello.

Hephaistos, alias feu Gérard Perrot, avait joint le geste à la théorie avec le premier ampli Lavardin IT absolument extraordinaire.
Il suffisait de voir la tête de la concurrence.
Les refabrications suivantes en ont perdu la magie, disparue avec le créateur.
Gilles :-)
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