LargeBande a écrit :Il semble que un minimum d'investissement dans un sujet est nécessaire avant d'oser en parler et surtout prendre des positions tranchées...
Amicalement,
LB

ChristopheB a écrit :Merci Dominique pour ton intervention et le témoignage de ton épouse.

Je viens de parcourir quelques articles récents sur le sujet et effectivement les enfants peuvent être porteurs et transmetteurs.

J'espère quand même qu'ils pourront se développer correctement malgré les restrictions imposées par l'état d'urgence sanitaire.

jefourcade a écrit :Je pense très sincèrement que le bilan humain des dommages collatéraux des restrictions que nous avons en ce moment sera supérieur au nombre de mort de cette pandémie et concernera majoritairement des gens que cette pandémie ne pouvait atteindre.

gillesni a écrit :

jefourcade a écrit :Je pense très sincèrement que le bilan humain des dommages collatéraux des restrictions que nous avons en ce moment sera supérieur au nombre de mort de cette pandémie et concernera majoritairement des gens que cette pandémie ne pouvait atteindre.

Bonjour Jean,

Il y aurait plein d’autres exemples, mais ne serait-ce que pour nos enfants privés de relations sociales à un age où c'est très important, qu'il y ait de la casse dans une telle épreuve, c'est malheureusement certain, et jusqu'à preuve du contraire, ce que tu dis à propos du bilan final, ce qui n'est pas pour aujourd'hui, est possible. Mais ça reste une simple hypothèse parmi d'autres. Tu as cependant raison de penser que toutes les opinions "honnêtes" peuvent se défendre, et je vais essayer d’exposer la mienne car j’estime qu’elle l’est également.

Le tourbillon de la vie fait que les gens oublient souvent que nous sommes dans un monde fini, au sens mathématique du terme, et que par conséquence, l'activité économique ne pourra se développer à l'infini.
On en voyait d'ailleurs certaines limites bien avant la crise actuelle...

Toujours, en matière d'économie, lorsque l'horizon se bouche d'un coté, le propre de l'homme est d’essayer de trouver d'autres solutions. Or, c'est bien qu'il semble se passer aujourd'hui, avec des drames, et de belles réussites, comme toujours.
En effet, si certains secteurs sont très impactés, on imagine bien que chaque euro qui n'est pas dépensé, par exemple en remonte-pente lors d'un séjour à la montage l'est ailleurs, et qu'il contribue tout autant à l'activité économique de certains secteurs ragaillardis, voir émergents.
A moins que cela ne concourt à l’assainissement des finances de certaines familles très dépendantes des banques...

Qu'il y ait de la casse pour des familles, des entreprises, toute une nation, c'est malheureusement une évidence, mais pour une crise mondiale, le PIB du pays n'a finalement baissé "que" de 9% en 2020, ce qui est évidement beaucoup, mais au final bien moins que prévu. Ca n’a pas exemple rien à voir avec le crash de 1929 et les valeurs boursières continuent aujourd'hui à faire le bonheur de leur propriétaire. Il faut dire que hormis lors du 1er confinement, les gens travaillent, et ont toujours travaillé. Par ailleurs, je ne peux oublier que pour 2020 également, l’INSEE nous dit que les décès ont augmenté de 9%, alors qu’entre autres diminutions, accidents de la route, et surtout domestiques qui sont habituellement la 1ère cause de décès chez les jeunes, le compte n’inclue quasiment aucun décès par grippe pour cette année.

Et puis je pense beaucoup à l’après, et je suis convaincu que ceux qui souffrent aujourd’hui seront finalement content de se dire qu’ils ont tenu bon, que la société a fait son œuvre en essayant de ne sacrifier personne sur l’hôtel du pognon, ce qui ne peut qu’être une sorte de fierté, de celles qui permettent de continuer à avancer l'esprit libre une fois la crise passée.

Alors oui, j’ai peut-être un point de vue d’idéaliste, mais rien n'est vraiment simple, et si on se sait pas comment les choses vont évoluer, on sait qu’un mort est vraiment mort !

escartefigue33 a écrit :A t'on le droit de sacrifier une génération au profit d'une autre ?