jys a écrit :Forr,tu m'interpelles depuis un moment sur mes capacités à comprendre ce qu'est un système électroacoustique de qualité.
Quand je lis ta pauvre description d'un HP
Localisation de la source de cette description ? Dont je supporte l'idée sans le moindre doute. A signaler qu'elle est celle véhiculée, on peut se demander pourquoi, par toutes les modélisations.
La qualité du système électroacoustique n'y change rien.
Citation :qui serait commandé "en tension" alors qu'on sait tous qu'un transducteur électroacoustique est essentiellement un convertisseur "courant/vibration/son", je me pose des questions quant à la validité de ton "expertise".
Un haut-parleur fonctionne en convertisseur d'énergie électrique en énergie mécanique puis d'énergie mécanique en énergie acoustique.
Aux températures dans lesquelles nous baignons et pour ce qui présentement nous concerne,
un courant n'est jamais que l'effet d'une tension et non l'inverse. C'est la loi telle que l'a initialement énoncée Georg Ohm I=U/R
Le sujet est abordé ici, je n'ai pas souvenir d'y avoir lu de post spécialement réfractaire par mon contestataire d'aujourd'hui :
https://forums.melaudia.net/showthread.php?tid=9168
Il est ahurissant que la majorité des enseignants diffusent l'idée inverse, à savoir U = RI. De la même façon qu'ils pratiquent ensuite avec les transistors bipolaires qu'ils présentent comme commandés en courant. Deux inepties totales.
On peut s'en convaincre en soumettant un haut-parleur électro-dynamique à une pression sonore. Il fonctionne alors en microphone et délivre
une tension qui, contrairement à un courant, n'a pas besoin d'un circuit bouclé pour exister. Lois énoncées par de grands savants, Lenz, Faraday et quelques autres.
Il est néanmoins parfaitement possible d'alimenter un haut-parleur avec une impédance élevée pour lui donner
l'apparence d'une commande en courant. Cela exige soit une résistance élevée en série (très dissipatrice d'energie) ou un circuit équivalent construit avec un circuit électronique (une source de courant aux pertes électriques faibles qui n'existe pas à l'état naturel. Mais cela reste la tension aux bornes de la bobine qui commande son comportement, c'en est la cause première.
La propriété de réversibilité du haut-parleur électro-dynamique a notamment été exploitée par Josef Merhaut,
cité dans L'Audiophile (sur un autre sujet, un haut-parleur électro-statique à pavillon) :
https://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=3804
En conclusion, je rappellerai que la principale préoccupation de la médecine et de la physique (et dans bien d'autres domaines) concerne la détermination des causes et des conséquences. Pour la première, il y a ici une cause qui m'échappe.
Merci de ton utile collaboration qui éclaircit partiellement la situation. Elle me permet d'apprécier tes compétences et de tester la résistance de mon parapluie contre les grêlons acides et les vents contraires.