Bonjour Amis Mélaudiens,
Je poursuis mon CR ,tant attendu , chez Altecmaniac .
J'espère que cette fois-ci tout le monde pourra le "lire" correctement avec ou sans paire de lunettes (humour) 
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Poursuite des écoutes :
CD The Dialogue:
[size=1]CD The Dialogue [/size]
Eh bien à quel point les apparences peuvent-elles être trompeuses ?
Dès les premières lignes de la basse de la plage 1 , il était clair que ce système avait quelque chose de spécial. J’écoute beaucoup de Hps , toutes technologies confondues, et, qu’on le veuille ou non, il est assez évident de savoir ce qui est bon et ce qui l’est moins dans les moments qui suivent, bien que cela conduirait à une expérience de lecture assez ennuyeuse pour moi.
La basse est aussi réaliste que je l’ai entendue sur cette piste. On dit que cette «211» descend à 30 Hz, voire 20 et je m’attendais donc à ce que les basses creusent profondément.
Au fur et à mesure que la mélodie s’ouvre , cette ligne de basse parvient toujours à étayer toute la piste , mais elle ne semble pas exagérée ou qu’elle domine le reste de la mélodie, elle est aussi «rapide» et agile,on ne sent pas de limitation avec ce flot de vagues à nul autre pareil , ce qui pour moi est un must...je n'ai pas eu ce sentiment chez Super Marcel (deux écoutes) ni chez Flébas avec l'estrade ,peut-être chez Vincent Brient en 2012 en pleine réflexion et essais (prototype) sur ces futures réalisations qu'on ne présentent plus...lors de mon écoute il avait viré ses compressions pour les remplacer par des Janus modifiés (bobine plus grande et entrefer réduit) et je dois avouer que j'avais été scotché par l'écoute en elle-même surtout au niveau extrême grave, sans l'ajout des AE SPEAKERS montés en baffle infini qui aportaient à mon sens un flou et un manque de rapidité (encore) dus en partie au QTS élevé de ces HPs (mous du genou)... je crois que Vincent s'en est séparé ... à confirmer.
Pour poursuivre, on change un peu de rythme avec un CD de ZZ TOP (année 75), et là il y a toujours cette solidité et cette robustesse dans la section rythmique où les deux guitares sonnent à l’unisson … ZZ TOP quoi.
Nous enchaînons ensuite avec un zicos que j’apprécie tout particulièrement et disparu bien trop tôt en l’occurrence Stevie Ray Vaughan, et c’est Tin Pan Alley de la plage 12 qui est sélectionnée sur le lecteur Oppo.
Après le blabla du début de plage les premières notes de la Strat s’ouvrent sur un riff qui traverse la pièce et vous pouvez presque croire que vous êtes dans le studio en train d’écouter la prise ...je ne m’y attendais pas du tout , du moins avec cette violence, et c’est un peu la surprise avec ces Hps.
J’aurai pu me tromper dans mon jugement de ceux-ci, je m’attendais plutôt à ce que ce soit impérieux et peu subtil mais ce que j’entends est une présentation détaillée et cohérente avec une présence en arrière plan du jeu bien distinct des baguettes venant caresser les cymbales avec élégance, en provoquant ce frémissement tout au long du morceau (n’est pas Chris Whipper Layton qui veut), pas toujours perceptible même sur des systèmes dits «Haut-de-Gamme» et j'en connais beaucoup!!!.
Après je demande à entendre mes galettes argentées.
Pour être franc, je n’ai pas choisi ce disque au hasard , Brel pour ne pas le citer.
Je savais par expérience que les disques de blues/rock voire pop ne manqueraient pas , mais aussi je m’interrogeais sur la capacité de ces colossales athlètes stéréoïdées à restituer la finesse d’un couple de guitares sèches ou la belle chair de Jacques.
J’arrive à percevoir quelques faiblesses dans le talon de ces Achilles de la reproduction sonore... j’en parlerai plus tard.
Quand on est tout seul, si on repère un truc, on a plus de temps pour tourner autour et le diagnostiquer (ex le sweet pot bien centré) et ce qui passe bien ne compte pas et, ce qui pourrait susciter la lassitude au bout d’un moment , tout en considérant poliment que ce n’est pas un problème mais une spécificité de l’enceinte pour ce genre musical .
Sur «JOJO» il y a des détails et une vraie perception de la façon dont Brel ajoute cette dimension, et la livraison vocale est aussi claire qu’une cloche. Ainsi je me sens connecté à la mélodie et, c’est important. Les deux guitares sont elles aussi bien positionnées surtout la deuxième, au fond,bien dans l’espace , légèrement à droite ,au legato si particulier qui attire mon attention, même si cette dernière aurait mérité plus de suptilité.
Et c’est justement là, le piège de ce disque.
Pas facile de respecter l’intention de Brel quand il joue à faire chanter des instruments au timbre très subtil.
Pour autant les «RR) des fins de phrase sont bien présents et ne semblent pas sortir d’une bouche géante.
Sur «La Ville S’endormait»on perçoit très bien les six ou sept gongs , à la spatialisation différente ,semblant sortir de nulle part,dans une atmosphère brumeuse et presque mortifaire…
D’ailleurs à ce propos Jacques Brel était en fin de vie et séjournait près de la Salle Pleyel (je bossais à proximité) pour se rendre à pied aux Studios Barclay Rue Hoche pour y enregistrer son dernier Album ...Les Marquises, sorte de testament musical et dernier titre du disque sur lesquelles il y rend hommage aux paysages de l’archipel, y évoque Paul Gauguin , est le parfait exemple où l’on ressent très bien les difficultés dans la voix , la gestuelle (métaphore), la respiration saccadée (cancer du poumon) et surtout ce manque de dynamisme bien restitué avec cette unique prise de son en direct avec orchestre de quelques 40 musiciens où là également on ressent les différentes pistes des instruments et quelques saturations de micro.
Les conversations et les écoutes s’enchaînent . On taille des costards , certains sont rhabillés pour l’hiver,on règle des comptes, on chinoise sur des amplis à vil prix… quand on sait ce qu’un] 209 Grand_Floyd 2x15 w (8Ω)est capable , ici pour le cas présent 2x7,5 w (16Ω) sur les différentes technologies, sur la démat etc,etc…
De nouveau il n’y a pas le sentiment que quoi que ce soit soit mis au premier plan , bien au contraire c’est plutôt un sentiment d’équilibre, mais également d’excitation et d’anticipation au bord de votre canapé lorsque qu’on écoute ce système .
Je pense que ce dernier point est important, pour ma part,je veux ressentir de l’excitation et de l’implication lorsque j’écoute de la musique.
Je veux me sentir comme un participant actif à la performance et c’est ce que permettent ces Altec AX 5 ou plutôt ces vieilles gloires , dont on dit qu’elles auraient des pouvoirs magiques au point de ressusciter un vieux Goéland que tous croyaient mort , englué dans une marée noire ayant , hélas, décimé les Côte d’Armor ... légende 
Fin de l'épilogue deux.
La suite très bientôt... c'est promis
JR
