17/05/2020-08:57:07
Labgruppen versus SET 211
Pour rappel, J'utilise une système haut-rendement sur un principe voisin des VOT, filtré en passif et alimenté par des blocs mono 211. Ce type d’enceinte ne descend pas très bas. Les miennes coupent vers 60 Hz. La dernière octave est complétée par deux caissons sub alimentés par un amplificateur Labgruppen IPD-1200.
J'aime beaucoup cet amplificateur Lagruppen, il est très bien construit et le logiciel de contrôle du DSP est très bien fait. On sent le matériel professionnel.
Etant en congés mercredi dernier, j'ai voulu m'occuper en essayant d'écouter, pour la première fois, le Lab en large bande (sans les subs évidemment). Quel choc ! une "patate" incroyable ! J'ai passé une bonne partie de la journée à écouter (fort) des morceaux symphoniques ou pop spectaculaires, et je suis resté scotché de voir comment, même avec des enceintes à haut rendement, un amplificateur plus puissant pouvait transformer le rendu sonore. J'ai également un Kaneda 224 de 120 watts, mais qui ne m'a jamais fair l'effet ressenti avec le Lab. La classe D?
Du coup, cela m'a ramené à une expérience d'écoute chez André Klein, avec Jean Hiraga, ou j'avais été très impressionné par son gros système (haut-parleurs grave de 76 cm) qui était alimentés par un ampli "numérique" (SMSL). J'avais mis le grave dantesque au crédit des haut-parleurs, mais j'ai retrouvé, avec le Labgruppen en large bande chez moi, le même type de grave, extrêmement sec, qui "cogne" très fort...
La journée est passée vite et le soir arrivé, j'ai changé de répertoire. J'affectionne beaucoup les romantiques (Schubert, Schumann et Brahms...) et j'ai placé dans mon lecteur de CD un de mes disques préféré, le Belle Meunière, de Schubert, chantée par Peter Schreier accompagné à la guitare. Version originale, mais splendide.
Avant que je réagisse, ma femme, lisant sur le canapé, a levé un sourcil et a déclaré "c'est nul, qu'est ce que tu as changé à la chaîne?"... Effectivement, j'aurais eu de la peine à reconnaître le disque, la guitare complètement artificielle, épaisse, la voix, épaissie et manquant totalement de naturel, un autre disque... J'ai rapidement remis les choses en ordre, remis le disque que j'ai retrouvé, dans toute sa splendeur, grâce aux 211.
Il faut donc accepter des compromis.. Dans mon cas, c'est assez simple, vu ce que j'écoute, des solutions basées sur des amplificateurs tels que le Lab (il y a peut être meilleurs?) ne sont pas une option pour le medium et l'aigu. Mes 211 sont merveilleux et ce sont eux que je vais conserver. Le Lab pour le grave est parfait, et c'est dans cette direction que je vais travailler, pour lui faire couvrir un peu plus que le 25 à 65 Hz. Je suis d'ailleurs en train d'expėrimenter une nouvelle configuration dans ce sens, et c'est très prometteur.
Avant tout commentaire dans cette direction, non, ce n'est pas la distorsion qui me fait préférer le 211 ?
J'aime beaucoup cet amplificateur Lagruppen, il est très bien construit et le logiciel de contrôle du DSP est très bien fait. On sent le matériel professionnel.
Etant en congés mercredi dernier, j'ai voulu m'occuper en essayant d'écouter, pour la première fois, le Lab en large bande (sans les subs évidemment). Quel choc ! une "patate" incroyable ! J'ai passé une bonne partie de la journée à écouter (fort) des morceaux symphoniques ou pop spectaculaires, et je suis resté scotché de voir comment, même avec des enceintes à haut rendement, un amplificateur plus puissant pouvait transformer le rendu sonore. J'ai également un Kaneda 224 de 120 watts, mais qui ne m'a jamais fair l'effet ressenti avec le Lab. La classe D?
Du coup, cela m'a ramené à une expérience d'écoute chez André Klein, avec Jean Hiraga, ou j'avais été très impressionné par son gros système (haut-parleurs grave de 76 cm) qui était alimentés par un ampli "numérique" (SMSL). J'avais mis le grave dantesque au crédit des haut-parleurs, mais j'ai retrouvé, avec le Labgruppen en large bande chez moi, le même type de grave, extrêmement sec, qui "cogne" très fort...
La journée est passée vite et le soir arrivé, j'ai changé de répertoire. J'affectionne beaucoup les romantiques (Schubert, Schumann et Brahms...) et j'ai placé dans mon lecteur de CD un de mes disques préféré, le Belle Meunière, de Schubert, chantée par Peter Schreier accompagné à la guitare. Version originale, mais splendide.
Avant que je réagisse, ma femme, lisant sur le canapé, a levé un sourcil et a déclaré "c'est nul, qu'est ce que tu as changé à la chaîne?"... Effectivement, j'aurais eu de la peine à reconnaître le disque, la guitare complètement artificielle, épaisse, la voix, épaissie et manquant totalement de naturel, un autre disque... J'ai rapidement remis les choses en ordre, remis le disque que j'ai retrouvé, dans toute sa splendeur, grâce aux 211.
Il faut donc accepter des compromis.. Dans mon cas, c'est assez simple, vu ce que j'écoute, des solutions basées sur des amplificateurs tels que le Lab (il y a peut être meilleurs?) ne sont pas une option pour le medium et l'aigu. Mes 211 sont merveilleux et ce sont eux que je vais conserver. Le Lab pour le grave est parfait, et c'est dans cette direction que je vais travailler, pour lui faire couvrir un peu plus que le 25 à 65 Hz. Je suis d'ailleurs en train d'expėrimenter une nouvelle configuration dans ce sens, et c'est très prometteur.
Avant tout commentaire dans cette direction, non, ce n'est pas la distorsion qui me fait préférer le 211 ?