xn a écrit :Forr,
j'ai évoqué le LR, pas le Harsch, mais ma remarque vaut tout autant pour le Harsch : si on ne s'intéresse qu'à un aspect du système, ici le filtre et sa réponse électrique, ça n'a aucun intérêt car on passe à coté de tout le reste. Si on filtre des larges bandes très loin de leur Fc ça marchera bien, sinon c'est sans intérêt.
Il y a des obstacles qui se contournent.
Il suffit de savoir comment prendre en compte Fc dans le filtrage.
C'est un jeu d'enfant en numérique IIR.
En analogique, ont montré comment faire :
Linkwitz il y a quarante ans (je pense qu'il a eu des prédécesseurs restés dans l'ombre).
Marcel van de Gevel en 2011 avec un circuit plus simple.
Jipihorn avec un circuit entièrement paramétrable
https://jipihorn.wordpress.com/2013/06/0...en-oeuvre/
C'est précisément ce problème de Fc que je me suis posé avec l'apparition des filtres quasi-optimaux. J'avais créé un fil sur ce sujet sur le forum Audax en interpellant à ce propos Jean-Michel Le Cleac'h
et en rappelant que Marshall Leach s'y était déjà confronté de façon très succincte. JMLC n'a pas vraiment donne suite. J'ai alors pris le problème à bras le corps en le soumettant à des simulations. Rien que pour ce sujet, leur nombre doit dépasser aujourd'hui la dizaine de milliers.
J'ai rapidement trouvé comment modifier à volonté le coefficient de surtension d'un filtre d'ordre 2 avec un simple correcteur paramétrique. A l'époque, je n'avais rencontré cette possibilité signalée nulle part, elle l'est encore très peu aujourd'hui.
Un extrait de ce travail. Ce sont les schémas des circuits ayant les fonctions de transfert voulues. Il permet d'avoir en quelques secondes les réponses des sommations lorsque l'on a une fc du haut-parleur d'aigu dont la résonance à 0.5, 0.4, 0.35, 0.1 et 0.064 fois de la fréquence de répartition du filtre (comme classiquement dans les études de ce genre, elle est ramenée à 1 kHz). Le cas montré est celui d'un filtrage d'ordre 1, schéma en haut de page.
Il n'y a pas besoin de programmes Spice pour obtenir des résultats de simulation.
En utilisant les overlays de ARTA et un processeur genre DCX, on peut faire des simulations encore plus réalistes puisqu'elles tiennent compte de certaines bizarreries ou imperfections présentées par les processeurs (XTA et même BSS par exemple).
C'est accessible sans initiation, spectaculaire et efficace.