Amplificateur Blomley classe B
#21
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonsoir Jérôme,

« Ta » classe B optimisée ressemble beaucoup à « ma » classe AB
Oui, il y a une certaine ressemblance. Mais ce n'est pas exclusivement «ma» classe B, c'est aussi celle de Douglas Self.
99% des amplificateurs n'existeraient pas malgré tout ? (#5)
   

Bien à toi, Jean-Marc.

PS : A propos de l'approche de Blomley, je trouve que ce papier de Renardson est en résonance.
Répondre
#22
RE: Amplificateur Blomley classe B
Re-bonsoir Jean-Marc,

Je vois que nous avons quelques lectures commune.

   

Comme tu as peut-être pu t’en aviser, il peut m’arriver d’être persistant Big Grin

Il est sympa Douglas, mais il n’est pas timide. Après avoir rappelé les définitions de classes d’amplification admises depuis l’invention de la triode (A,B,C,AB,AB1,AB2 - il oublie A2 le bougre !),

   

Le Doug nous fait le coup de la définition personnelle : la Classe B Self, qui conduit un peu plus que 50 % du cycle mais qui n’est pas de la classe AB !

   

A ce compte là, évidemment, 99 % des amplis du commerce sont de classe B Douglas Self. Tongue

Bien à toi et très bonne fin de soirée,

Jérôme, un peu tétu
Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme !
Répondre
#23
RE: Amplificateur Blomley classe B
Jérôme,

Jérôme, un peu tétu
Têtu, un défaut de grande qualité !

edit :
la Classe B Self, qui conduit un peu plus que 50 % du cycle mais qui n’est pas de la classe AB !
On peut jouer avec la traduction, mais Doug a écrit : conducts very nearly 50% of the cycle.

Quand se revoit-on ? Jean-Marc.
Répondre
#24
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonjour Jean-Marc,
JM Plantefeve a écrit :Joli. Six transistors pour le Cube, sept pour le Renardson. Mais l'intervention (tienne) qui a motivé mon message, promouvait le nombre limité de composants et la compacité de construction. Si on compte les composants, 60 pour le Renardson, 21 pour le Cube. Côté compacité de circuit imprimé en stéréo, 1.6 dm² pour le Renardson, 0.86 dm² pour le Cube.
Je ne mets pas en compétition le Renardson et ton Cube avec le schéma duquel je suis un peu familier mais pas du tout avec ses réalisations.

Ce que je voulais dire, c'est que le Renardson en version stéréo sur une seule plaquette imprimée est moins encombrant que la plupart des autres circuits en composants discrets (je n'ai pas comparé avec les réalisations du Cube) pour des performances objectives qui leur sont de loin supérieures.

J'ai adopté depuis longtemps une disposition interne "ramassée" de mes amplis qui permet un câblage très court, ma source d'inspiration étant le Quad 405 peu profond avec ses radiateurs en face avant.
Cette implantation est judicieuse quand aux courants de masse, la plaquette imprimée fournie par Mike Renardson s'y prêtait très bien

Citation :Il en aurait autant que le Renardson en en rajoutant un. Je serais tenté de le faire pour améliorer ses performances objectives.
Quelles autres performances objectives que la distorsion harmonique sur sinus stable ?
Pour qui apprécie l'esthétique des schémas, celui du Cube est élégamment dépouillé et "zen" dans sa conception. Des ajouts le rendraient moins séduisant à première vue mais il est des esprits labyrinthiques qui ne peuvent s'empêcher d'y songer, il ne me paraît pas négatif de s'exprimer à ce point de vue.

Disons auparavant que le schéma du Cube se prête à une analyse extrêmement didactique pour tous ceux qui souhaitent comprendre comment fonctionne un amplificateur. Je l'ai utilisé dans une discussion d'un genre très particulier sur DiyAudio (et que j'ai évoquée ici) à propos du concept de contre-réaction en courant.

A quels ajouts ma pensée s'est-elle laissée aller pour le Cube ?
C'est l'insertion d'un simple émetteur suiveur entre le drain du FET d'entrée et le bipolaire de l'étage de gain en tension (dit VAS). Son effet spectaculaire est abondamment détaillé au chapitre 7 (page 180, précédentes et suivante) de la sixième édition de l'incontournable livre cité dans les posts précédents. Cet émetteur suiveur est plus bénéfique et moins délicat qu'un cascodage du VAS.

Si on y réfléchit bien, on en tire une conclusion supplémentaire : une faible impédance d'attaque est recommandable pour tout élément amplificateur, entre autres, pour les étages d'entrée. Ne mettez pas des potentiomètres de volume de 100 kOhm en tête d'ampli !

Autre modification que je n'ai pas évoquée : l'insertion d'un condensateur de bonne tailleen série avec la résistance du réseau de contre-réaction connectée à la masse. Il donnerait à l'ampli un gain unitaire en courant continu (DC) et améliorerait une meilleure réjection de l'alimentation négative. A moins que l'on veuille doter l'amplificateur d'un rôle de filtre passe-haut, le condensateur ne saurait être qu'un chimique, mais certains audiophiles n'admettent pas ce type de composant sur le trajet du signal audio.

Bon, tout ça, ce ne sont que des suggestions. A ignorer si le circuit tel qu'il est donne pleine satisfaction à ceux qui l'utilisent, ce qui est hautement probable.

Toutefois, j'insiste, pour ceux qui ont envie de comprendre le fonctionnement d'un amplificateur, c'est un des meilleurs circuits sur lesquels se pencher.

* https://forums.melaudia.net/showthread.p...870&page=1
Répondre
#25
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonjour Forr,

J'ai adopté depuis longtemps une disposition interne "ramassée" de mes amplis qui permet un câblage très court, ma source d'inspiration étant le Quad 405 peu profond avec ses radiateurs en face avant.
Oui, parfaitement d'accord sur le caractère judicieux face aux courants de masse et aux tensions induites.

A quels ajouts ma pensée s'est-elle laissée aller pour le Cube ? C'est l'insertion d'un simple émetteur suiveur entre le drain du FET d'entrée et le bipolaire de l'étage de gain en tension (dit VAS). Son effet spectaculaire...
Merci, j'étudierai cela.

Jean-Marc.
Répondre
#26
RE: Amplificateur Blomley classe B
Speedybik a écrit :Je vois que nous avons quelques lectures commune.
Je fais partie du club SPAD de DS depuis 1993.
Citation :Il est sympa Douglas, mais il n’est pas timide. Après avoir rappelé les définitions de classes d’amplification admises depuis l’invention de la triode (A,B,C,AB,AB1,AB2 - il oublie A2 le bougre !),
Il se limite aux semi-conducteurs.
Citation :Le Doug nous fait le coup de la définition personnelle : la Classe B Self, qui conduit un peu plus que 50 % du cycle mais qui n’est pas de la classe AB !
Douglas Self a clarifié une situation sémantique floue et nuisible telle qu'on en rencontre parfois dans le monde de l'électronique (et de l'électricité depuis le départ, avec le sens conventionnel du courant qui est contraire à celui du flux des électrons).

Quand tout jeune j'ai commencé à m'intéresser à l'amplification, je ne comprenais absolument pas que, avec leur étage de sortie décrit comme étant en classe B (définition de l'époque : conduction alternée des deux branches du push-pull sans chevauchement) que les amplis-op présentent aussi peu de distorsion dite de croisement.

Si on arrivait à obtenir un push-pull sans conduction simultanée de ses branches, ce ne serait que très momentanément. Ses conditions de travail, notamment de température, le feraient danser d'un fonctionnement en classe C (signal en partie tronqué autour de 0V) à un fonctionnement en légère "cross-conduction". C'est quand le seuil de cette cross-conduction, avec donc un léger courant de repos, est atteint et maintenu que l'on peut parler de classe B d'une façon pragmatique.

En augmentant un peu le courant de repos, il y a une zone où la distorsion est minimale. Au dessous comme au dessus (jusqu'à la classe A complète pour cette dernière) elle est supérieure. Quand Douglas Self parle de classe B sans autre précision, il sous-entend par défaut que c'est une classe B optimisée au courant de repos donnant la plus basse distorsion. C'est cette définition par défaut prévaut aujourd'hui.

Enfin si la polarisation donne un vraie classe AB, tant que le courant débité par l'étage de sortie est fourni par les deux branches simultanément (charge d'impédance élevée, courant du signal de sortie faible), l'amplificateur fonctionne en classe A.

Petite précision : la tolérance d'erreur du courant de repos pour une classe B optimale est donnée comme étant de +/- 10%.
Répondre
#27
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonsoir Jean-Marc,

Je garde un excellent souvenir de la journée d'écoute à Roncq. Si d'aventure tu réitérais l'opération, ce serait avec un plaisir renouvelé.

D'ordinaire je tends l'oreille à Ablon. N'y avais tu pas quelque projet de présentation à un moment ?

Ce sera en tout cas avec plaisir (et du rouge et du saucisson !)Tongue

Amitiés,

Jérôme
Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme !
Répondre
#28
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonsoir,

Il faut bien choisir entre la classe B théorique et la classe B pragmatique. La classe B théorique, seulement, a le mérite de la rigueur dans la définition. Un novice qui apprend l'électronique va parfaitement comprendre la différence entre classes A, B, C et AB théoriques. Le recouvrement conceptuel des classes B et AB pragmatiques rend les choses plus subtiles.

Toutefois, ce ne sont que des définitions. Les schémas s'en fichent et le concepteur d'électronique peut faire sans.

Jacques.
Répondre
#29
RE: Amplificateur Blomley classe B
j-exb a écrit :Il faut bien choisir entre la classe B théorique et la classe B pragmatique. La classe B théorique, seulement, a le mérite de la rigueur dans la définition. Un novice qui apprend l'électronique va parfaitement comprendre la différence entre classes A, B, C et AB théoriques. Le recouvrement conceptuel des classes B et AB pragmatiques rend les choses plus subtiles.
Toutefois, ce ne sont que des définitions. Les schémas s'en fichent et le concepteur d'électronique peut faire sans.
J'ai assez pataugé avec le problème de la classe B, qui n'a pourtant rien de bien compliqué et est à la portée de n'importe quel novice, pour bien souligner comment l'aborder.
Répondre
#30
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonjour tous,

vous êtes passionnants à lire. Jean Marc, le classe B amélioré selon M.Renardson est bien présent sur son site de description du MJR7.
http://www.renardson-audio.com/classbff.html
...alors effectivement les similitudes de l'étage de sortie permettent par simulation d'implémenter le feedforward sur l'étage de sortie du Blomley. N'hésite pas à présenter des simulations, car mes tentatives d'émission échouent et je ne trouve pas d'explications. Si tu pouvais m'expliquer la procédure ?

Une autre source d'inspiration serait le Circlophone d'un certain Elvis sur DIY audio où la polarisation de l'amplificateur est pilotée en temps réel, le courant de repos est celui d'un classe AB chaud, ( le MJR7 serait un classe AB froid, la logique flou c'est pas idiot )

https://forums.futura-sciences.com/proje...grand.html

Ainsi qu'un classe B présenté ici du même auteur mais sous un autre nom Tropique, j'espère que je ne dévoile pas un secret ?

https://forums.futura-sciences.com/proje...lisee.html
Répondre


Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)