Amplificateur Blomley classe B
#11
RE: Amplificateur Lomley classe B
Speedybik a écrit :Sur le schéma du cube dans le post #1, un courant de repos de 100 mA est précisé dans l’étage de sortie. Donc classe classe A jusqu’a 0,3 W pou 8 Ohms, et classe AB au delà, non ? Ou me goure-je ?
Les documents traitant des classes A, B et AB montrent souvent des courbes d'impédance sur un cycle de la sortie d'un étage de puissance suivant sa polarisation. La courbe la plus plane est liée à la distorsion la plus faible. La classe A arrive en tête, suivie de la classe B optimale. La courbe d'impédance de la classe AB présente un creux au milieu.
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#12
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonjour Forr,

Les documents traitant des classes A, B et AB montrent souvent des courbes d'impédance sur un cycle de la sortie d'un étage de puissance suivant sa polarisation.
D'impédance, ou de gain sur charge. Ici le push-pull suiveur du Cube en classe B optimisée (100mA) sur charge de 8R.
   

Jean-Marc.
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#13
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonjour tous,
je souhaitais provoquer des réactions, mais pas trop brutales. Le cube de Jean Marc utilise la même courant de repos que le Renardson, soit 100mA que son auteur considère comme une class AB froid, courant qui correspondrait à une indifférence thermique, qui évite les emballements et les variations du point de repos. Le Blomley, (veuillez m'excuser pour cette faute de transcription qui entache même le titre de l'article et les titres de mes simulations, comment corriger ?) courant de repos simulé de 20mA. Pour bien voir le principe de cet amplificateur l'@ donné par Jean Marc est la bonne : c'est la doc que je voulais vous faire parvenir merci à toi Jean Marc.

http://www.keith-snook.info/wireless-wor...icles.html

Le schéma du Blomley observé à bonne distance, tout comme le Renardson, n'augurent rien de bon...Une alimentation simple qui nécessite un condensateur de sortie, un fort taux de contre réaction, un schéma asymétrique...c'est dommage, il faut accepter de passer un peu de temps avec des auteurs a-liens. Prenons le temps de lire les synoptiques, les schémas de principe, les schémas électroniques. M.Forr réalise de beaux dossiers pour nous faire partager ses découvertes. Le Renardson en est une, cet amplificateur ne mérite pas les critiques qu'il subit, c'est une perle rare, même utilisé en large bande avec un filtrage passif. je l'utilise sur une deux voies avec un 12CX beyma avec pavillon ajouté MRH180 et DCX1-1430 ( le tweeter coaxiale est indomptable en passif !) Ici sur Mélaudia coexistent des spécialistes créatifs, de quoi se faire plaisir en déterrant de vieux concepts et en les cuisinant avec des matériaux modernes. Je parle bien de cuisiner les matériaux, pas les spécialistes !

Le Blomley, je joue avec lui depuis 2 semaines sous LtSpice, et je ne lui trouve pas d'artefacts irrémédiables qui le condamneraient, comme de l'instabilité ou de la distorsion inacceptable. Et j'ai donc passé commande de composants électronique pour pousser le bouchon un peu plus loin, pour le torturer sur mon établi puis pour l'écouter.
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#14
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonsoir Jean-Marc,

Merci à toi, en effet, si on oublie pas bêtement le facteur 2 pour passer en valeur moyenne, ça passe mieux Big Grin

Effectivement, en jetant un œil aux caractéristiques des ECX, je crois deviner le choix du courant de repos à 100 mA (thermique ?).

Reste qu’à 0,16 M et 100 mA de polarisation le Cube est un classe AB, non ?

Amitiés,

Jérôme
Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme !
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#15
RE: Amplificateur Lomley classe B
MICROTECH a écrit :je souhaitais provoquer des réactions, mais pas trop brutales. Le cube de Jean Marc utilise la même courant de repos que le Renardson, soit 100mA que son auteur considère comme une class AB froid, courant qui correspondrait à une indifférence thermique, qui évite les emballements et les variations du point de repos.
100 mA est celui de la stabilité thermique des Mosfets de sortie empoyés, c'est la même que celle des premiers amplificateurs à Mosfets de Hitachi (autour desquels j'ai bâti mon premier ampli à circuit maison, inverseur, 5 transistors par canal en tout et pour tout, par la suite j'y ai ajouté une source de courant constant au deuxième étage).
La polarisation de l'étage de sortie peut se limiter à une 100 Ω.
A propos des classe B et AB, il faut dire que la distinction a été longtemps très floue. La classe B au sens où chaque branche du push-pull ne passe qu'une alternance et rien de plus est impossible à obtenir. Pourtant les constructeurs d'amplis-op parlent de polarisation en classe B pour leurs produits. Douglas Self a éclairé la situation confuse de la classe B en proposant une définition plus souple au terme.
Citation :Le schéma du Blomley observé à bonne distance, tout comme le Renardson, n'augurent rien de bon...
Je crois que Peter Blomley avait breveté son circuit et ce serait la raison pour laquelle il n'aurait pas rencontré de succès. Je joins un schéma d'un hollandais qui a tenté de s'en inspirer. Malheureusement je crains que ce dernier n'ait pas compris le fonctionnement du Blomley.
Citation :Une alimentation simple qui nécessite un condensateur de sortie, un fort taux de contre réaction, un schéma asymétrique...
Une alimentation simple... on peut en prendre une régulée, histoire de voir, c'est un essai qui me reste à faire.
Fort taux de contre-réaction ? Aujourd'hui, il y en a qui ne font pas dans la dentelle... En 2011, Samuel Groner a pondu un amplificateur opérationnel en éléments discrets avec 240 dB de contre-réaction, slew-rate +/- 180 V/µs. Il a remis ça en 2017 avec deux amplis-op en cascade, distorsion harmonique annoncée -180 dB. Sont-ce des circuits ou des chiffres qui vont sonner épouvantable aux oreilles de certains ?
Si on limite les excursions en tension de leur sortie, les schémas asymétriques se comportent très bien. De leur côté, les schémas symétriques ont leurs défauts à eux.
Une remarque de Mike Renardson que je n'avais pas retenue jusqu'à présent : son amplificateur a une structure identique à celle d'un des tout premiers amplificateurs à transistors sans transformateurs, le LIN de 1957 (à noter que l'entrée était alimentée par une source de signal d'impédance relativement importante qui déterminait le gain en association avec R2//R10)

[Image: image002.gif]

Un très gros avantage du Renardson est indirectement du à son nombre limité de composants. Il peut être construit de façon très compacte évitant les habituels soucis de masse, sujets de quantité de fils emmêlés sur les fora. Soulignons que c'est un avantage que l'on peut retrouver avec des circuits de puissance intégrés quarantenaires tels que le TDA2030.


Pièces jointes Image(s)
   
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#16
RE: Amplificateur Blomley classe B
Jérôme,
Reste qu’à 0,16W et 100 mA de polarisation le Cube est un classe AB, non ?
Non, dans ces conditions, le Cube est en classe B. Il n'y a pas de chevauchement véritable, juste un croisement optimisé.

Forr,
Un très gros avantage du Renardson est indirectement du à son nombre limité de composants.
En opposé au Cube ?

Jean-Marc.
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#17
RE: Amplificateur Blomley classe B
JM Plantefeve a écrit :Forr,Un très gros avantage du Renardson est indirectement du à son nombre limité de composants.
En opposé au Cube ?
Jean-Marc.
Le cube a autant de transistors que la forme géométrique du même nom a de faces. Il en aurait autant que le Renardson en en rajoutant un. Je serais tenté de le faire pour améliorer ses performances objectives.
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#18
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonsoir,

Une simulation qui tente une comparaison entre classe AB (chevauchement de classe A jusqu'à 4W) et classe B (croisement optimisé) sur push-pull lateral structure.
   
On y voit le gain suivant la tension d'entrée. Un étage de sortie suiveur parfait serait à x1,00 sur tout le balayage.

Jean-Marc.
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#19
RE: Amplificateur Blomley classe B
Forr,

Le cube a autant de transistors que la forme géométrique du même nom a de faces. Il en aurait autant que le Renardson en en rajoutant un.
Joli. Six transistors pour le Cube, sept pour le Renardson. Mais l'intervention (tienne) qui a motivé mon message, promouvait le nombre limité de composants et la compacité de construction. Si on compte les composants, 60 pour le Renardson, 21 pour le Cube. Côté compacité de circuit imprimé en stéréo, 1.6 dm² pour le Renardson, 0.86 dm² pour le Cube.

Il en aurait autant que le Renardson en en rajoutant un. Je serais tenté de le faire pour améliorer ses performances objectives.
Quelles autres performances objectives que la distorsion harmonique sur sinus stable ?

Jean-Marc.
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#20
RE: Amplificateur Blomley classe B
Bonsoir Jean-Marc,

Je te remercie pour cette simulation instructive. Je crois que nous désignons finalement la même chose sous-deux vocables différents, ce qui n’as pas grande importance au fond. « Ta » classe B optimisée ressemble beaucoup à « ma » classe AB:

- dissipation de puissance au repos en absence de signal (5w)
- conduction d’une branche du push-pull sur plus de 180º
- fonctionnement en classe A jusqu’à 160 mW

J’ai bien conscience que la polarisation du Cube à été réduite à un point de fonctionnement judicieusement choisi.

Amitiés renouvelées

Jérôme
Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme !
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