Amplificateur Blomley classe B
#1
Amplificateur Blomley classe B
Bonjour tous,
Petit dernier ici, inscrit récemment mais je passe souvent ici pour lire vos sujets et commentaires. J'adore votre forum, je sais donc où je suis, premier petit article pour tester et provoquer quelques réactions Cool.
à la lecture du dossier "ceci est un cube" je découvre comme une nouvelle piste, merci à nos grands aventuriers de l'extrême : la classe B. Une classe B qui serait authentiquement celle des pauvres amplis des années 70 ( Dual, Philips et bien d'autres ) ou l'amplificateurs du pauvre ...qui fait ses fonds de tiroir avec peu de TUN beaucoup de TUP et de vieux bourrins. Dire aussi que j'aime les très bons amplificateurs simplissimes comme le Renardson que j'écoute depuis bien huit ans.
Avant ça je ne jurais que par la symétrie ( surtout celle du bas et celle de gauche), le couplage sans condensateur de sortie ni d'entrée et ajoutait une protection qui était en panne le jour de la grande panne. Des amplificateurs de rupins avec climatisation l'été, radiateur co-générateur de chauffage l'hiver et musique : 500W de chaleur et 0,5w audio.
En simulant des HPs je découvre l'indispensable filtre passe haut qui évite de dépasser le Xmax, et constate alors que le couplage DC de la sortie est une bêtise et qu'un bon amplificateur peut aussi faire office de filtre. Que la contre réaction et/ou la correction d'erreur peut même corriger les défauts de composants comme les transformateurs de sortie et condensateur aussi !
Je sollicite de votre grande bienveillance de bien vouloir me DONNER votre avis sur un schéma d'amplificateur classe B dont la structure sort de l'ordinaire avec un commutateur qui sépare sur le fils du rasoir la demi sinusoïde positive et négative avant amplification. J'ai nommé l'amplificateur Lomley de 1971, qui le connait, qui l'écoute et peut déjà m'en dire plus, puisque pour l'instant je simule
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#2
RE: Amplificateur Lomley classe B
...ma tentative de transférer 2 fichiers ne fonctionne pas. Ma simulation LTspice est passée à l'as et le dossier Lomley.PDF également vous me direz aussi comment faire. Merci
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#3
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonjour Microtech,

J'ai nommé l'amplificateur Lomley de 1971,...
J'imagine que tu fais référence à l'approche de Peter Blomley, décrite en février et mars 1971 dans la revue Wireless World.

On peut trouver le duo d'articles sur le site de Keith Snook.

Jean-Marc.
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#4
RE: Amplificateur Lomley classe B
Je connais l'amplificateur Blomley pour en avoir réalisé un exemplaire une douzaine d'années après l'apparition de l'article. Il n'est pas très compliqué à construire. Je ne peux rien dire de son écoute. Ce serait certainement intéressant de le remettre sur les rails avec quelques retouches pour en améliorer les performances. Il utilise une structure d'étage de sortie que l'on retrouve chez Hiraga et Jager, ou plus récemment chez Hegglun (et d'autres encore). En effet, si l'on considère que les branches du push-pull constituent des super-transistors (comme on le fait pour des Darlington ou des Sziklai) la sortie se fait sur des émetteurs communs, tout comme les créations de ces auteurs.
MICROTECH a écrit :Dire aussi que j'aime les très bons amplificateurs simplissimes comme le Renardson que j'écoute depuis bien huit ans.
J'ai quelque fierté à l'avoir fait connaître de ce côté-ci de la Manche.
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#5
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonsoir Microtech,

Tu souhaite provoquer quelques réactions . . . pourquoi pas ?
A ma connaissance, limitée, les amplis audio classe B . . . n’existent pas.

Des années 70 ou plus récentes, les productions audio sont toujours en classe AB, plus ou moins polarisées. Si tu as un contre-exemple, je suis preneur . . .

J’ai hâte d’écouter un Renardson (classe AB). Pourquoi pas à Ablon si quelqu’un souhaite nous le faire évaluer . . . ? Mais bon, gros taux de CR, et condensateur de sortie, on a l’impressIon de revenir aux temps héroïques des Quad 303 . . . pourquoi pas ? On pourra comparer avec des vieilleries classiques en classe A, Hiraga, Kaneda . . .

Pour en revenir au sujet, faire un ampli audiophile en classe B sur un schéma de 71, pourquoi pas, tout est possible. Reste qu’en 40 ans on a quand mème eu un retour d’expérience.

De tous les amplis qui sont passés par Ablon depuis que j’y prête l’oreille, très peu d’ampli de classe AB faiblement polarisés se sont montrés convaincants en mono amplification passive (large bande).

La distortion thermique dans les transistors a de beaux jours devant elle. La classe A, en plus de chauffer l’hiver, n’a pas que des inconvénients, que ce soit dans les push-pull ou dans les single ended.

Jérôme
Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme !
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#6
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonsoir Jérôme,

A ma connaissance, limitée, les amplis audio classe B . . . n’existent pas.
Le Cube existe un peu.

Jean-Marc.
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#7
RE: Amplificateur Lomley classe B
Speedybik a écrit :Tu souhaite provoquer quelques réactions . . . pourquoi pas ? A ma connaissance, limitée, les amplis audio classe B . . . n’existent pas.
Eclaircissement de la question :
iodau.pagesperso-orange.fr/forr_ampwr ABC des classes A B C.pdf
Citation :Des années 70 ou plus récentes, les productions audio sont toujours en classe AB, plus ou moins polarisées. Si tu as un contre-exemple, je suis preneur . . .
Contre-exemple : l'extrême majorité des amplis-op et des amplis de puissance sont en classe B telle que définie dans le texte ci-dessus.
Un classe AB souffre d'un phénomène de doublement de la transconductance dans la zone de recouvrement des deux branches du push-pull. Cela le rend moins linéaire qu'une polarisation optimale en classe B.
Citation :J’ai hâte d’écouter un Renardson (classe AB). Pourquoi pas à Ablon si quelqu’un souhaite nous le faire évaluer . . . ? Mais bon, gros taux de CR,
Comme la plupart des amplis-op et des amplis de puissance du commerce. Ca n'a été qu'un défaut que dans l'esprit de mauvais électroniciens et de journaleux qui n'ont pas écouté les électroniciens sérieux qui protestaient contre les analyses incorrectes du fonctionnement des circuits contre-réactionnés. A noter que le gain et la bande passante en boucle ouverte du Renardson en laissent quelques uns pantois.
Citation :et condensateur de sortie
La non-linéarité d'un condensateur électrochimique de sortie bien dimensionné pour la bande audio est déjà faible en soi (moindre qu'un transformateur). Dans le Renardson il est inclus dans la boucle de contre-réaction à gros taux.
Citation :on a l’impressIon de revenir aux temps héroïques des Quad 303 . . . pourquoi pas ? On pourra comparer avec des vieilleries classiques en classe A, Hiraga, Kaneda . . .
Kaneda est très tendance sur ce forum.
Citation :Pour en revenir au sujet, faire un ampli audiophile en classe B sur un schéma de 71, pourquoi pas, tout est possible. Reste qu’en 40 ans on a quand mème eu un retour d’expérience.
Qu'en conclue-t-on ?
Citation :De tous les amplis qui sont passés par Ablon depuis que j’y prête l’oreille, très peu d’ampli de classe AB faiblement polarisés se sont montrés convaincants en mono amplification passive (large bande)
Très peu ne voulant pas dire aucun, quels sont-ils ?
Citation :La distortion thermique dans les transistors a de beaux jours devant elle.
Elle n'est pas prouvée sur les amplis à éléments discrets. Les mesures appropriées en détectent un peu sur les amplis-op de puissance, de là à ce qu'il en soit de même pour les oreilles...
Citation :La classe A, en plus de chauffer l’hiver, n’a pas que des inconvénients, que ce soit dans les push-pull ou dans les single ended.
Les amplificateurs à correction d'erreur récent font mieux. Tellement mieux qu'ils sont mal-aimés.
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#8
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonsoir Jean-Marc,

Pour être venu à Roncq, c’est aussi mon opinion Smile

Sur le schéma du cube dans le post #1, un courant de repos de 100 mA est précisé dans l’étage de sortie. Donc classe classe A jusqu’a 0,3 W pou 8 Ohms, et classe AB au delà, non ? Ou me goure-je ?

Amitiés,

Jérôme
Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme !
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#9
RE: Amplificateur Lomley classe B
Jérôme,

Pour être venu à Roncq, c’est aussi mon opinion
Merci. Et je suis heureux d'avoir pu te croiser en chair et en os.

Sur le schéma du cube dans le post #1, un courant de repos de 100 mA est précisé dans l’étage de sortie.
Oui.

Donc classe classe A jusqu’a 0,3 W pou 8 Ohms,...
Pour être correct, la puissance de nos amplificateurs est à exprimer en valeur moyenne. Ainsi, avec ces 100mA, les transistors N et P du push-pull de sortie du Cube ne vivent un croisement sur signal sinusoïdal (modélisation élémentaire des signaux musicaux) que jusqu'à 8R·[0,2A/1,41]²=0,16W.

...et classe AB au delà, non ?
Non (je veux dire oui, c'est non, hihi !). Cette polarisation à 100mA des mosfets lateral structure (voir le Id=f°[Vgs] des datasheet) est pour un traitement vraiment alterné, sans véritable chevauchement (mais sans coupure pour autant de classe C). Et un amplificateur est en classe A, B, C, ou AB, mais ne passe pas de l'une à l'autre. Pour un chevauchement de fonctionnement jusqu'à 8W par exemple (ampli de type AB), il faudrait un courant de repos de 700mA.

La classe B ? Un juste milieu.
Bien à toi, Jean-Marc.
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#10
RE: Amplificateur Lomley classe B
Bonjour Jean-Marc,
JM Plantefeve a écrit :Et un amplificateur est en classe A, B, C, ou AB, mais ne passe pas de l'une à l'autre.
Mais une partie de son étage de sortie peut être de puissance modeste et fonctionner en classe A ou en classe B (sous entendu à polarisation optimale) et l'autre partie, qui fournit la plus grande partie du courant à la charge, être en classe C. Exemples : l'amplificateur au circuit le plus astucieux du monde Quad 405 à "current dumping", les premiers amplis du marché hifi à être surpuissants Phase Linear et SAE , les projets d'amplis DIY de Graham Nalty (parus dans ETI).
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