Merci à tous pour vos encouragements. J'ai un peu de mal à retrouver toutes les photos argentiques d'époque pour essayer d'illustrer ce parcours de passionné d'audio. Je ferais si je peux des mises à jour en fonction de mes re-découvertes. Il ne faut pas non plus que je rentre trop dans les détails, sinon je ne vais jamais arriver jusqu'au système actuel.
Je pense malgré tout que décrire les grandes étapes marquantes peut faciliter la compréhension de mon parcours.
Aprés avoir passé la deuxième partie des années 80 à essayer toutes sortes d'électroniques à tubes et à transistors et bien que je fusse bien loin d'égaler l'ami Jean-Philippe quant au nombre de materiels du commerce passé entre ses mains (JP , tu n'as pas essayé de le faire valider par le Guiness ?
) , c'est définitivement que je me tournais vers le DIY. la seule voie à mon sens pour arriver à quelque-chose de cohérent dans son ensemble, hormis le gros chèque à un intégrateur compétent, il s'entend bien.
En cette première moitié des années 90, le système se compose de la sorte:
- Platine DIY sur base d'éléments d'Epure de Pierre Riffaud, bras SME 3012 recâblé, coquille AT magnesium, DL103LC2 en alternance avec TSD15. Prépré Hiraga sur batterie.
- Préampli MDA Kaneda avec riaa passive
- Filtre actif MDA Kaneda remplacé par la suite par filtre LCR de la MDA.
- Ampli 50w + 50w classe A de la MDA pour le grave alimentant un seul Altec 416-8B dans 320 litres (jusque vers 300hz)
- Monotriode F410 (genre PX25) pour les S2 vitavox sur 12 cellules vitavox (300 à 1500hz)
- Monotriode VT52 pour les 802 Altec montés sur des CN157 Vitavox par le biais d'un adaptateur 1" -> 1.5" ainsi qu'une double paires de JBL 2405 en passif 6db.
Des platines CD se succèdent sans jamais que je ne croise quelque-chose qui trouve grâce à mes oreilles sur cette période en comparaison avec l'analogique. Je continuais donc à pister les sorties en Vinyls qui commencaient à se faire rares.
Une remarque à propos des préamplis correcteurs riaa à cette époque là. J'avais gardé le Kaneda riaa passive, qui me parraissait proposer une écoute plus différenciée d'un disque à l'autre , là ou ceux à tubes me semblaient êtres souvent plus "beaux" mais bien moins variés, avec cette propension à vous plonger dans une atmosphère systématique. Le début d'une recherche de véracité primant sur la beauté à tout prix peut-être ?
EDIT: Au cas ou vous n'auriez pas vu cette même remarque dans un message précédant, je me répète: Si certain se posent la question de savoir si le système tel que présenté ci dessus fonctionnait bien, et bien la réponse est NON. Compte tenu des erreurs d'alignement , de la distance entre centres émissifs, de la disparité des électroniques, du manque de traitement acoustique de la pièce etc etc, aucune chance que cela ait pu être cohérent. Si vous voulez avoir une idée de ce qu'il faut éviter de faire, ben en voilà un exemple...