Sébastien a écrit :Il y a un peu plus d'un an, j'ai peaufiné la réponse en amplitude et la phase de mes enceintes. Je suis parti d'un filtrage passif s'approchant au plus près de la courbe B&K. Ensuite, j'ai inséré un miniDSP Open DRC-An dans mon système pour les derniers réglages d'amplitude et de correction de la phase, le tout via rePhase et REW. Depuis, je suis extrêmement content du résultat. Cette courbe est devenue ma référence.
Je ne suis pas favorable à cette méthode qui ne sépare pas les réglages propres aux enceintes de ceux relatifs à leur exploitation, à savoir l'environnement où elles sont placées et, éventuellement, la prise en compte des désiderata de celui qui les fabrique. En cas de changement d'exploitation, il faut tout changer.
Je préfère la succession de deux étapes : la mise au point d'une enceinte en agissant sur les filtres et les corrections des haut-parleurs sur chaque voie pour des courbes linéaires; puis la correction générale, en amont dans le processeur, qui s'applique à la somme des voies et permet toutes sortes d'expérimentations sans perdre la linéarité initialement obtenue des enceintes.
Partant de là, au lieu de se conformer à des recommandations au fondement douteux (notamment la fumisterie de la règle des 400000, qui n'a jamais fait l'objet d'une étude un peu rigoureuse), on laisse faire son libre-arbitre jusqu'à ce qu'on trouve (à l'aveugle, c'est mieux) une configuration des réglages qui semble juste ou plaisante à son oreille.
La comparaison des courbes résultantes avec celle des "cibles recommandées" permet de savoir si ces dernières sont un tant soit peu justifiées.
Pour résumer ma pensée (toujours prête à évoluer...
sage précaution oratoire prise hier, j'édite en vert ce dernier paragraphe) la mise au point d'une enceinte appartient
plutôt au domaine objectif
(il n'est toutefois pas inutile de faire des essais subjectifs sur le type de filtres et les fréquences de transition), il faut réserver à la subjectivité
une grande part des corrections à lui appliquer en salle.