Ondes stationnaires
RE: Ondes stationnaires
Ce qui est remarquable, c'est qu'il n'y a pas deux HP qui "sonnent" de manière identique, même s'ils ont la même bande passante et la même disto. Ca montre bien que ce que l'on mesure ne caractérise pas tout.
Il y a des HP peu cher qui "sonnent" très bien, et des HP plus cher qui "sonnent" mal.
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RE: Ondes stationnaires
xn a écrit :Ce qui est remarquable, c'est qu'il n'y a pas deux HP qui "sonnent" de manière identique, même s'ils ont la même bande passante et la même disto. Ca montre bien que ce que l'on mesure ne caractérise pas tout.
Il y a des HP peu cher qui "sonnent" très bien, et des HP plus cher qui "sonnent" mal.

Je pense que ce sont surtout les analyses que l'on fait de la mesure qui ne sont pas les bonnes, mais il y a effectivement possiblement des choses que l'on ne 'voit' pas, par ce que l'on ne sait pas ou regarder ou parce que les graphes que l'on a a notre disposition ne suffisent pas. Sur mon système, j'avais une enceinte qui vibrait à mort sur des sine bursts à 100hz, et ce problème n'est visible sur aucun des graphes de REW (vous pouvez chercher : la réponse d'impulsion est disponible : https://forums.melaudia.net/showthread.p...#pid106893)

Cdlt,
Jean
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RE: Ondes stationnaires
Comme je te l'ai dit, parce que tu balayais trop rapidement. Tu ne laissais pas assez de temps autour de la résonance pour que le filtre accumule suffisamment d'énergie pour entrer en résonance. C'est le propre de tout filtre à Q élevé, d'autant que les fréquences sont basses, il faut du temps.
Mais oui, il nous manque des informations, donc des mesures adaptées et pertinentes. Peut être qu'on devrait s’intéresser aux distorsions non linéaires et aux régimes transitoires.
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RE: Ondes stationnaires
xn a écrit :Comme je te l'ai dit, parce que tu balayais trop rapidement. Tu ne laissais pas assez de temps autour de la résonance pour que le filtre accumule suffisamment d'énergie pour entrer en résonance. C'est le propre de tout filtre à Q élevé, d'autant que les fréquences sont basses, il faut du temps.

100hz et 200hz c'est plus très très bas. La distorsion ne se mesure pas même sur des sweeps plus longs (1M).

Citation :Mais oui, il nous manque des informations, donc des mesures adaptées et pertinentes. Peut être qu'on devrait s’intéresser aux distorsions non linéaires et aux régimes transitoires.

Des chercheurs s'y intéressent, j'ai vu un article là-dessus sur Research Gate la dernière fois qui s'intéressait à une méthode de mesurage permettant de mieux évaluer la qualité d'un système audio, je ne me souviens plus l'article par contre.

Cdlt,
Jean
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RE: Ondes stationnaires
En sinus, avec un géné analogique (un gros bouton qu'on tourne à la main Wink) on peut *,
avec un balayage large, ou plus précisément avec des A/R autour d'une fréquence où "ça coince", trouver rapidement une résonance et sa source,
qu'il s'agisse d'une vibration parasite du transducteur et/ou son montage, d'une paroi d'enceinte, de la salle ou d'un élément vibrant d'icelle Wink
* "à l'oreille"
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RE: Ondes stationnaires
jys a écrit :En sinus, avec un géné analogique (un gros bouton qu'on tourne à la main Wink) on peut,
avec un balayage large ou plus précisément avec des A/R autour d'une fréquence ou "ça coince" trouver rapidement une résonance et sa source,
qu'il s'agisse d'une vibration parasite du transducteur et/ou son montage, d'une paroi d'enceinte, de la salle ou d'une face vibrante d'icelle Wink

Je n'ai jamais réussi à trouver de vibration parasite avec cette méthode. Avec des sine bursts, oui, et très facilement. Je pense que si ces "sons" existent, ce n'est pas pour faire joli.

http://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=3989

Cdlt,
Jean
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RE: Ondes stationnaires
Merci, la mesure avec tone burst (train d'impulsion en français), je connais et je pense qu'on n'en utilise pas assez les vertus !
toutefois, ce n'est pas une mesure complète (suffisante) pour quantifier la dynamique totale du transducteur, ses résonances et décroissances modales,
pour cela les CSD et sonogramme sur programme musical sont des représentations plus "parlantes", qu'il est possible (et souhaitable) de voir apparaître dans les futurs compte-rendus de mesure.
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RE: Ondes stationnaires
Bonjour,

J'ai essayé de simuler ce BR dans une chambre anéchoïque : https://forums.melaudia.net/attachment.php?aid=2994

Voici ce que ça donne (cliquer sur "afficher en haut résolution" pour voir l'animation) :
https://ibb.co/bHzK9p

Je ne vois que deux résonances potentielles qui pourraient exister avec les ondes stationnaires qui ont l'air de s'établir autour de 240Hz et 362Hz :
[Image: SPL_bassreflex_240hz.png]
[Image: SPL_bassreflex_362hz.png]

Je pense qu'avec de l'absorbant cela doit pouvoir se calmer. En face du BR, c'est donc plutôt propre. Je n'ai pas essayé (je ne sais pas très bien le faire il faut dire) d'analyser les résonances internes mais elles n'ont pas l'air d'être très prononcées dans l'ensemble. Je ne suis pas suffisamment expérimenté pour dire à quel point la simulation reflète la réalité. Ce qui est sûr, c'est que je ne pourrais dire avec une simulation numérique à quel point une enceinte de ce type "sonne bien" dans la réalité, et ce quelle que soit la complexité du modèle utilisé.

Cdlt,
Jean
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RE: Ondes stationnaires
Bonjour Jean,

Beau Boulot ! (au propre comme au figuré), les simulations actuelles (tu bosses avec Comsol ?) en acoustique sont basées sur les "vraies équations" permettant de comprendre "comment ça marche" et d'optimiser un concept ou un objet.

Dans l'exemple que tu as pris (merci pour la visu !), les choix "esthétiques" faisant partie du programme, j'avais réalisé en même temps un caisson de même volume, 800 de profondeur, face 600x800 avec le même 38 Supravox...rien à voir au niveau de l'écoute alors que les mesures était très semblables...
avec un système de mesure "up to date" (Audiomatica, j'étais à Florence...Wink), des nuits à essayer de corréler mesures et écoutes...je me suis calmé avec les mesures...

Par contre, pour concevoir une ligne d'émission (LA, line array en langage international) comme la tienne,
l'outil informatique et les visus qu'il permet est précieux pour "éliminer tout ce qui dépasse" Wink
Aurais-tu des images "virtuelles" du rayonnement de ta colonne "massivement parallèle en ligne" ?
Je pense depuis...30 ans... que la géométrie des transducteurs est essentielle pour une écoute de qualité, pavillons et/ou line array.

Cordialement, Jean-Yves
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RE: Ondes stationnaires
Bonjour,

Merci, oui simulation avec Comsol Multiphysics. Ce n'était pas grand chose car le modèle simulé reste très grossier :
  • parois infiniments rigides
  • fonctionnement de la membrane en piston
  • approximation de l'effet de viscosité sur l'évent par un "narrow acoustic region : wide duct"
  • système linéaire...

C'est vrai que la simulation se réserve pour moi à "repérer ce qui dépasse" comme vous dites, pas a évaluer la qualité d'un système, encore moins à discriminer s'il est très bon ou excellent...

Pour mon line-array non je n'ai pas fais de simulations, je pourrais en faire si vous êtes intéressé. Je suis simplement parti du postulat suivant : la qualité d'un HP n'influe pas énormément sur le son produit, par contre toutes les distorsions que je connais proviennent de non-linéarité dépendantes de l'excursion de la membrane. Hors pour diminuer l'excursion d'un HP il suffit d'augmenter le nombre de HP. J'ai donc pris des HP aussi bon marché que possible, et j'en ai mis un maximum pour un budget donné. Mon deuxième postulat est qu'un line-array permet de limiter les effets de réverbération de la pièce en générant une onde "cylindrique" plutôt qu'une onde "sphérique" : avec un line-array sur toute la hauteur de la pièce, les modes verticaux sont neutres, les modes obliques sont atténués.

Je n'ai pas d'avis fermé sur la directivité d'un HP : très directif, on "arrose" moins la pièce et donc l'acoustique de la pièce est moins "critique" pour l'écoute. Avec une directivité moindre, l'acoustique de la pièce est plus critique mais peut être que l'onde qui frappe notre corps est plus homogène : j'imagine qu'un son qui ne nous parvient qu'aux oreilles implique une HRTF différente d'un son qui frappe les épaules et la tête... de la même façon qu'un son qui arrive frontalement ne subit pas la même HRTF qu'un son qui parvient à 45° à gauche ou à droite. Je ne sais pas dire aujourd'hui s'il faut que le son frappe notre corps dans son entièreté ou simplement la tête, mais j'aurai tendance à dire le corps entier puisque c'est la façon dont le son nous parvient (plus ou moins) naturellement dans un concert ou ailleurs.

De la même façon, je me pose des questions sur l'impact d'une écoute en position assise ou debout, sur un siège dont le dossier dépasse notre tête et réfléchi le son ou dont le dossier est transparant au son et caché derrière notre torse... et pire encore : sur la position du micro pour effectuer le réglage. Mes précédentes expériences m'ont amené à conclure qu'il faut un réglage avec une mesure aussi proche que possible des oreilles, c'est donc ce que je fais aujourd'hui, mais sans aucune preuve scientifique....

Cdlt,
Jean
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