Le facteur d'accélération
#51
RE: Le facteur d'accélération
herve00fr a écrit :Bonjour Forr,
forr a écrit :Par ailleurs en mode piston, à niveau constant, l'accélération devient constante au dessus de la zone de la résonance.
La vitesse de la membrane en volume clos est maximale à la résonance et s'affaiblit au dessus et au dessous de la résonance.
Position, vitesse et accélération sont liées, elles caractérisent un déplacement.
Tout dépend de ce que tu entends par "niveau".
Si on parle de niveau sonore, alors l'accélération de la membrane est proportionnelle à celui ci quelle que soit la fréquence.
Du coup la vitesse de la membrane est proportionnelle au niveau sonore et inversement proportionnelle à la fréquence.
A plus,
Bonjour Hervé,
Pour confirmer ce que tu dis, on trouve dans la littérature des graphiques qui montrent les réponses de la membrane en déplacement, vitesse et accélération à tension d'attaque constante. Ces courbes donnent une idée très concrète de grandeurs physiques en jeu et devraient permettre d'éviter de comparer le comportement des haut-parleurs à celui des Ferrari et des 2 CV.
Cdt.
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#52
RE: Le facteur d'accélération
PFB a écrit :Question de freinage.
Le problème avec le freinage que tu vois appliqué à un haut-parleur, c'est que contrairement à une voiture, il n'existe pas qu'à la décélération de la membrane, il est déjà là à l'accélération.
Quant aux amplis à tubes à faible facteur d'amortissement (que de facteurs dans le couple ampli-HP), la belle freineuse qu'est la résistance négative a fait l'objet d'une publication en 1957 (Werner, ASA).
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#53
RE: Le facteur d'accélération
Bonjour Forr,

Qd je parle de l'accélération a=BLi/m, je pense à l'aptitude du HP à reproduire les transitoires. La musique est composé essentiellement de transitoires. A l'écoute, les HP ayant un BL important m'ont tjrs semblé plus convaincants car reproduisant mieux les transitoires que ceux ayant BL plus faible (à volume sonore équivalent). Même si le BL important implique d'autres limitations telle que la bande passante en BF. Quand à lier déplacement (ou position), vitesse et accélération c'est vrai en théorie linéaire à fréquence fixe (passer de l'un à l'autre se fait simplement), mais la musique est autrement plus riche spectralement
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#54
RE: Le facteur d'accélération
Bonjour à tous,

jefourcade a écrit :
forr a écrit :Quelle était la raison invoquée ?

La raison invoquée est que seules les enceintes à haut rendement sont capables de reproduire toutes les micros informations contenues dans le signal.
pas que, il y a aussi la capacité de restituer les écarts de niveau, la dynamique ressentie, pour la mesure je te laisse la main.

forr a écrit :...
Il y avait aussi ribambelle de classe B que personne n'était capable de différencier des classe A. Le Linsley-Hood classe A, 10W, vénéré encore aujourd'hui sans raison, existait depuis 1969, le Sugden de 20 W d'un peu avant. Mais les amplis à tubes Marantz ou Leak bien antérieurs, étaient tout à fait en mesure d'alimenter les enceintes à faible rendement.

J'accepte en résidence tous les gros amplis qu'on veut bien me passer, pour voir.

a+mitiés raoul
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
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#55
RE: Le facteur d'accélération
Deux HP placés dans la même enceinte, quel que soit leur rendement, devront déplacer le même volume d'air pour produire le même niveau sonore, et donc avoir un débattement identique.
Dans le grave, par exemple, à 50 Hz, un débattement max de 1 cm donne une accélération de a*w2, où w est la pulsation (2*pi*f), soit un modeste 3g.
Le BL/m n'y changera rien, of course, c'est hors sujet.
Si les deux HP évoqués ci-dessus restent dans leur plage de fonctionnement linéaire en puissance, on ne risque pas de louper la moindre "micro-information" chez l'un ou chez l'autre.
Quant à la restitution des écarts de dynamique, même réponse. Sauf à sortir délibérément des zones où le HP est linéaire en puissance, les écarts de dynamique seront identiquement restitués par un système à haut ou à bas rendement.

Pour avoir effectué de nombreux essais et mesures à très forte puissance, il faut vraiment être en régime sono extérieure pour fréquenter ce domaine.
Pour les enceintes bass-reflex, la cause première n'est d'ailleurs pas la compression thermique, et loin s'en faut, mais la compression d'évent.
Ci-dessous une mesure faite sur un HP de 15" monté en BR, pour des puissances de 1W, 10W, 100W, 500W et 1000W. Les mesures ayant été faites sur des sweeps isolés, le HP n'a pas eu le temps de monter en température, et il n'y a donc pas d'effet de compression thermique.
Les courbes ci-dessous illustrent donc la compression d'évent :

   

Face à ces réalités, le "facteur d'accélération" me paraît vraiment du deuxième ordre...

Pascal
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#56
RE: Le facteur d'accélération
Bonjour Tachon911
tachon911 a écrit :Bonjour Forr,
Qd je parle de l'accélération a=BLi/m, je pense à l'aptitude du HP à reproduire les transitoires. La musique est composé essentiellement de transitoires. A l'écoute, les HP ayant un BL important m'ont tjrs semblé plus convaincants car reproduisant mieux les transitoires que ceux ayant BL plus faible (à volume sonore équivalent). Même si le BL important implique d'autres limitations telle que la bande passante en BF. Quand à lier déplacement (ou position), vitesse et accélération c'est vrai en théorie linéaire à fréquence fixe (passer de l'un à l'autre se fait simplement), mais la musique est autrement plus riche spectralement
Transitoire et impulsionnel sont en physique des termes précis relatifs à des comportements parfaitement quantifiables par des mesures.

L'ouïe n'est pas capable de juger objectivement des faits physiques. On ne peut nier qu'elle a des impressions. Le problème se pose quand celles-ci sont décrites avec un vocabulaire qui n'est pas le sien car se rattachant à quelque de chose de physique, d'objectif, autrement dit, ne dépendant pas de l'observateur.

Rien ne démontre une supériorité objectivement factuelle d'un facteur d'accélération élevé pour reproduire fidèlement des signaux dont la vitesse de montée est plusieurs fois limitée tout au long de la chaîne de reproduction.

Pour les HP de 38 cm, chouchous des audiophiles, et au facteur d'accélération desquels on prête habituellement la plus grande attention, la bande audio à reproduire est toujours précédée par un filtre passe-bas. Le signal qui leur est appliqué est donc limité en fréquence, et en vitesse, et en accélération, ce qui implique que les transitoires ne sont pas bien sévères. Autrement dit, les graves rapides sont de la pure lubie

On lit régulièrement que la musique est composée de transitoires.
Je la vois plus comme une combinaison de composantes harmoniques dont la fréquence est limitée. Quand on regarde un signal musical sur un oscilloscope, il a en général l'allure d'un signal périodique. Une impulsion courte et isolée est rare et guère audible.

Les laboratoires utilisent des signaux plus sévères et difficiles à traiter que ceux de la musique. A tel point qu'il arrive que l'on cherche à les reproduire fidèlement sans que cela soit utile.

Maintenant, si l'on doit considérer que la reproduction de la musique échappe à la théorie de la physique, on ne saurait s'étonner que les discours à son sujet se colorent de fantaisie jusqu'à un point parfois inquiétant.
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#57
RE: Le facteur d'accélération
Une impulsion courte et isolée ne sort pas du cadre de la limitation liée à la bande audio, elle rentre donc tout aussi parfaitement dans ce qui doit être reproduit fidèlement, et elle l'est donc bien et ce quel que soit le FA, dans le cadre de la bande passante du HP avec sa phase minimale.
Un HP "rapide" n'a aucun sens.
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#58
RE: Le facteur d'accélération
Bonjour Rliyung
rliyung a écrit :il y a aussi la capacité de restituer les écarts de niveau, la dynamique ressentie, pour la mesure je te laisse la main.
Heureusement, qu'il s'agit de dynamique ressentie.
Car la dynamique réelle, limitée par l'enregistrement, est toujours faible.

En fait, la qualité de la dynamique ressentie me semble attachée au fait que les haut-parleurs au (Bl) élevé sont souvent de grande taille et qu'ils reproduisent les niveaux sonores élevés avec "aisance", autrement dit avec très peu de distorsion non-linéaires. Ceci en raison de leur grande surface émissive et donc du faible débattement qui leur est nécessaire pour déplacer une grande quantité d'air.

rliyung a écrit :J'accepte en résidence tous les gros amplis qu'on veut bien me passer, pour voir.
Si c'est pour voir, ça peut influencer l'oreille de l'auditeur averti.
C'est toutefois une expérience intéressante. Un petit Benchmark pour commencer, par exemple...
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#59
RE: Le facteur d'accélération
forr a écrit :Un petit Benchmark pour commencer, par exemple...

Pas assez cher, mon fils...
Bizarre qu'on en parle aussi peu. Le Benchmark AHB2 est pourtant probablement le meilleur ampli existant sur le marché aujourd'hui.

Pascal
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#60
RE: Le facteur d'accélération
forr a écrit :Autrement dit, les graves rapides sont de la pure lubie

xn a écrit :Un HP "rapide" n'a aucun sens

+1

Pascal
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