17/06/2018-14:22:12
RE: Le facteur d'accélération
Bonjour Tachon911
L'ouïe n'est pas capable de juger objectivement des faits physiques. On ne peut nier qu'elle a des impressions. Le problème se pose quand celles-ci sont décrites avec un vocabulaire qui n'est pas le sien car se rattachant à quelque de chose de physique, d'objectif, autrement dit, ne dépendant pas de l'observateur.
Rien ne démontre une supériorité objectivement factuelle d'un facteur d'accélération élevé pour reproduire fidèlement des signaux dont la vitesse de montée est plusieurs fois limitée tout au long de la chaîne de reproduction.
Pour les HP de 38 cm, chouchous des audiophiles, et au facteur d'accélération desquels on prête habituellement la plus grande attention, la bande audio à reproduire est toujours précédée par un filtre passe-bas. Le signal qui leur est appliqué est donc limité en fréquence, et en vitesse, et en accélération, ce qui implique que les transitoires ne sont pas bien sévères. Autrement dit, les graves rapides sont de la pure lubie
On lit régulièrement que la musique est composée de transitoires.
Je la vois plus comme une combinaison de composantes harmoniques dont la fréquence est limitée. Quand on regarde un signal musical sur un oscilloscope, il a en général l'allure d'un signal périodique. Une impulsion courte et isolée est rare et guère audible.
Les laboratoires utilisent des signaux plus sévères et difficiles à traiter que ceux de la musique. A tel point qu'il arrive que l'on cherche à les reproduire fidèlement sans que cela soit utile.
Maintenant, si l'on doit considérer que la reproduction de la musique échappe à la théorie de la physique, on ne saurait s'étonner que les discours à son sujet se colorent de fantaisie jusqu'à un point parfois inquiétant.
tachon911 a écrit :Bonjour Forr,Transitoire et impulsionnel sont en physique des termes précis relatifs à des comportements parfaitement quantifiables par des mesures.
Qd je parle de l'accélération a=BLi/m, je pense à l'aptitude du HP à reproduire les transitoires. La musique est composé essentiellement de transitoires. A l'écoute, les HP ayant un BL important m'ont tjrs semblé plus convaincants car reproduisant mieux les transitoires que ceux ayant BL plus faible (à volume sonore équivalent). Même si le BL important implique d'autres limitations telle que la bande passante en BF. Quand à lier déplacement (ou position), vitesse et accélération c'est vrai en théorie linéaire à fréquence fixe (passer de l'un à l'autre se fait simplement), mais la musique est autrement plus riche spectralement
L'ouïe n'est pas capable de juger objectivement des faits physiques. On ne peut nier qu'elle a des impressions. Le problème se pose quand celles-ci sont décrites avec un vocabulaire qui n'est pas le sien car se rattachant à quelque de chose de physique, d'objectif, autrement dit, ne dépendant pas de l'observateur.
Rien ne démontre une supériorité objectivement factuelle d'un facteur d'accélération élevé pour reproduire fidèlement des signaux dont la vitesse de montée est plusieurs fois limitée tout au long de la chaîne de reproduction.
Pour les HP de 38 cm, chouchous des audiophiles, et au facteur d'accélération desquels on prête habituellement la plus grande attention, la bande audio à reproduire est toujours précédée par un filtre passe-bas. Le signal qui leur est appliqué est donc limité en fréquence, et en vitesse, et en accélération, ce qui implique que les transitoires ne sont pas bien sévères. Autrement dit, les graves rapides sont de la pure lubie
On lit régulièrement que la musique est composée de transitoires.
Je la vois plus comme une combinaison de composantes harmoniques dont la fréquence est limitée. Quand on regarde un signal musical sur un oscilloscope, il a en général l'allure d'un signal périodique. Une impulsion courte et isolée est rare et guère audible.
Les laboratoires utilisent des signaux plus sévères et difficiles à traiter que ceux de la musique. A tel point qu'il arrive que l'on cherche à les reproduire fidèlement sans que cela soit utile.
Maintenant, si l'on doit considérer que la reproduction de la musique échappe à la théorie de la physique, on ne saurait s'étonner que les discours à son sujet se colorent de fantaisie jusqu'à un point parfois inquiétant.