24/10/2017-21:55:43
RE: Résistances
Bonjour Jacquese
Si la charge de l'amplificateur se comporte partiellement comme un générateur de tension comme le fait la bobine mobile avec sa force électromotrice due à son déplacement dans l'entrefer, la contre-réacion de l'amplificateur "fait tout" pour maintenir l'image fidèle à sa sortie.
Si le signal d'entrée est nul et que la membrane du haut-parleur se déplace sous l'effet d'une pression sonore extérieure, l'ampli maintiendra nulle sa tension de sortie avec l'effet d'amortissement électrique de la résonance principale de l'ensemble mobile du haut-parleur.
et encore moins la pression acoustique résultante au point d'écoute.
Cdt.
jacquese a écrit :Là tu fais fais un postulat non exprimé dans tes lignes : un ampli audio doit avoir à sa sortie la tension amplifiée la plus linéaire par rapport à l'entrée. Ca c'est ce que veut ton distorsiomètre et la plupart des objectivistes purs et durs. Un postulat n'est pas un axiome. Et c'est le minimum (eu égard de la rigueur toute scientifique) de ce poser la question de la véracité de ce postulat.Postulat, axiome, requis, bon... Appelons ça comme on veut, je maintiens : la sortie de l'amplificateur en tension doit donner une image fidèle de la tension du signal d'entrée.
Si la charge de l'amplificateur se comporte partiellement comme un générateur de tension comme le fait la bobine mobile avec sa force électromotrice due à son déplacement dans l'entrefer, la contre-réacion de l'amplificateur "fait tout" pour maintenir l'image fidèle à sa sortie.
Si le signal d'entrée est nul et que la membrane du haut-parleur se déplace sous l'effet d'une pression sonore extérieure, l'ampli maintiendra nulle sa tension de sortie avec l'effet d'amortissement électrique de la résonance principale de l'ensemble mobile du haut-parleur.
Citation :Pour moi, un bon ampli, c'est celui-ci qui balance une tension qui, additionnée à toutes les saloperies présentes entre elle et nos oreilles, balance ce qu'il faut au point d'écoute. Vu comme ca, ca ne cadre pas trop avec le postulat de départ.Et pour cause ! ce n'est pas la fonction de l'amplification, laquelle est précise et limitée. Son rôle est de fournir une énergie électrique à l'enceinte et non de contrôler la fonction transductrice de cette dernière (ce que fait théoriquement un asservissement)
et encore moins la pression acoustique résultante au point d'écoute.
Citation :Si on prend un max de recul, est-ce que les faits rapportés par bon nombre d'entre nous n'est pas simplement la négation de ce postulat ? Personnellement j'en suis persuadé.Faire des amplis avec des distorsions très basses (contentons-nous de <0.001%) est souvent plus économique qu'en faire au son plaisant leurs composants audioptimisés étant considérés comme bien plus importants que la structure du circuit et son implantation.
J'ai fait des amplis à 0.00001%. Ouais, bon bah, à part un t'as vu ! 0.00001%, pas mieux. Les saletés jusqu'à nos oreilles sont toujours là.
Citation :Quand tu balances une tension dans une bobine, elle ajoute sa tension sur le chemin de la musique. Elle se fiche bien de savoir que ta tension soit précise à 0.0001%, elle t'as mis 2% dans la vue au passage, que tu retrouves à la sortie. Idem pour la fcem, l'effet micro, l'impédance. Un HP te donne B.L.I pas B.L.V.L'attaque en courant est sensée pallier ce problème. Curieux comme je suis de ces questions, j'ai lu le livre Meriläinen bien avant qu'on commence à en parler en France puis j'en ai discuté sur deux fora et quelques expériences ont été faites pour tester la validité des dires de cet auteur. L'amélioration escomptée n'a rien de systématique et certains haut-parleurs se comportent à l'inverse de ce qui était attendu : meilleure linéarité en attaque en tension qu'en attaque en courant (il y a une certaine dépendance de la fréquence).
Cdt.