23/10/2017-14:14:25
RE: Résistances
jsilvestre a écrit :oublie un peu l'instrumentation, regarde les étages d'entrées des consoles son et tu verras que nombre utilisent encore ces vieilleries de transistors discret. Et pas seulement les modèles de prestige. Un micro, même s'il sort en numérique à besoin d'un préampli avant le convertisseur, les étages d'entrées ne sont pas encore en danger d'extinction.Des exemples que je connais, ce sont les entrées symétriques pour micro qui emploient deux transistors discrets en différentiel en raison de leur plus faible bruit que les amplis-op abordables. Elles sont suivies d'un ou plusieurs ampli-op inclus dans une contre-réaction injectée dans l'entrée inverseuse du dit différentiel
Citation :Si comme tu le dis les aop sont si merveilleux pour l'audio, pourquoi ne voit on pas d'ampli construits avec? Sauf dans les amplis de sono économiques pour DJ, ce que même les DJ ne veulent pas...Il y en a. Dont un célèbre Musical Fidelity qui doit bien avoir trente ans aujourd'hui
Citation :A mon avis il serait très intéressant, puisque tu sembles maitriser l'affaire, que tu construises un ampli sur la base d'un aop et que tu le fasse écouter à des audiophiles écouteurs de résistances.Pas besoin de se creuser la tête :
Avec les performances des aop d'aujourd'hui cela ne devrait pas être bien compliqué pour un électronicien aguerri. Cela ne devrait pas te poser de problème.
A Low Parts Count Audiophile Power Amplifier - John Vanderkooy, Kevin Krauel, Todd Schneider
https://linearaudio.net/volumes/2221
Le projet avait fait auparavant l'objet d'une parution dans le JAES
Citation :La classe D formidable??? Après ton discours d'électronicien spécialiste de l'instrumentation à haute linéarité cette assertion me surprend beaucoup! Je me permet de te rappeler que le fonctionnement de base de la classe D c'est le tout ou rien. L'opposé absolue de la linéarité. Le tout ou rien te parait il un bon point de départ pour un fonctionnement linéaire? Pour ma part c'est clairement non! Ne pas oublier non plus que la sortie est de la forme Vs= K*Va, K étant le rapport cyclique. Le taux de réjection des alims sur la sortie est proche de zéro! Si l'envie de lire sur le sujet te prenais j'ai croisé un article d'un des précurseurs de cette technologie, Bruno Putzeys me semble, dire clairement que l'avantage premier est le rendement et donc l'encombrement et le coût. Mais pas la qualité sonore.Devialet fait un classe D reposant sur une correction d'erreur avec l'assistance d'un petit classe classe A. D'où une très bonne linéarité. Rien de nouveau, le principe en avait été montré à l'époque de la sortie du Quad 405 par Vanderkooy et Lipschitz.
Et là je suis bien d'accord!
Citation :Cala dit je trouve très intéressant que malgré ses tares génétiques l'écoute de l'amplification classe D soit préférée à certains amplis analogiques.Je trouve ça plus qu'intéressant : significatif ! Il y a ces petits amplis classe D où l'on rentre directement en numérique (FX Audio). Malgré leur distorsion importante, ça a été le ras de marée d'enthousiasme pendant plusieurs mois (ça a l'air de se calmer maintenant, pourquoi ?), ce qui confirme mon opinion que dame distorsion est une grande séductrice.
Pink_Floyd a écrit :Et puisque tu es si malin,qu'attend-tu pour nous pondre le schéma de l'ampli de la mort qui tue!Pas de problème mais encore faudrait-il préciser les spécifications attendues.