On trouve dans l'Audiophile une magnifique étude de Gérard Perrot (Héphaïstos) portant sur diverses structures de circuits à transistors destinés à combattre les causes des distorsions qu'il dénonce dans son article de LED. L'analyse par Perrot de la linéarité de toutes ces structures est loin de négliger les mesures de distorsion harmonique :
http://www.asrr.org/biblioteca/Revue%20A...NTREE.html
http://www.asrr.org/biblioteca/Revue%20A...NTREE.html
Le circuit retenu au final par l'auteur fait l'objet d'un brevet. Il consiste en un différentiel de paires Sziklai en cascode flottant et dont la résistance de charge du premier transistor est remplacée par une source de courant constant. Ce transistor qui contrôle la boucle de contre-réaction locale propre à la structure Sziklai ne subit que d'infimes variations de courant et de tension collecteur-émetteur et donc de puissance dissipée.
L'ensemble utilisé comme étage d'entrée d'un amplificateur est remarquablement linéaire comme le montre la courbe de distorsion harmonique publiée. Il sera utilisé dans les amplificateurs Lavardin, copié pour les Halcro et par certains passionnés (je me demande ce qu'il en est pour les Benchmark, champions de la plus basse distorsion harmonique) :
https://www.stereophile.com/content/halc...nts-part-2
http://www.theabsolutesound.com/articles...amplifier/
Ces amplis exempts des distorsions redoutées ont tous des taux de contre-réaction très élevés et des performances en distorsions harmonique et d'intermodulation exceptionnels.
Perrot a par ailleurs remis en cause la façon dont était appliquée la contre-réaction en continu. Elle l'est habituellement sur le premier étage, ce faisant, elle crée un offset qui modifie, voire module, les conditions de polarisation de l'étage d'entrée.
L'astuce qu'a trouvée Perrot est d'appliquer la contre-réaction en continu plus en aval du circuit, là où elle ne perturbera l'étage d'entrée en aucune manière. Mais l'est-il vraiment avec la configuration universellement employée ? Sur le circuit de Schlotzaur montré avant hier, je me suis livré à l'introduction volontaire d'un offset en continu. De mémoire, c'est au delà de 50 mV qu'apparaissent des variations du spectre de distorsion harmonique à 1 kHz.
Maintenant, quelles différences, toute procedure étant autorisée, peut-on mesurer entre un ampli construit selon les préceptes de Perrot et un ampli archi-conventionnel mais optimisé (sans composants spéciaux) comme le Blameless de Dougals Self, ou ceux de Groner, ou encore celui de Cordell qui a inspiré le Halcro, ou... le Renardson ?
Question subsidiaire : les distorsions d'intermodulation apportent-elles des distinctions nettes entre tous les amplis nommés ?
http://www.asrr.org/biblioteca/Revue%20A...NTREE.html
http://www.asrr.org/biblioteca/Revue%20A...NTREE.html
Le circuit retenu au final par l'auteur fait l'objet d'un brevet. Il consiste en un différentiel de paires Sziklai en cascode flottant et dont la résistance de charge du premier transistor est remplacée par une source de courant constant. Ce transistor qui contrôle la boucle de contre-réaction locale propre à la structure Sziklai ne subit que d'infimes variations de courant et de tension collecteur-émetteur et donc de puissance dissipée.
L'ensemble utilisé comme étage d'entrée d'un amplificateur est remarquablement linéaire comme le montre la courbe de distorsion harmonique publiée. Il sera utilisé dans les amplificateurs Lavardin, copié pour les Halcro et par certains passionnés (je me demande ce qu'il en est pour les Benchmark, champions de la plus basse distorsion harmonique) :
https://www.stereophile.com/content/halc...nts-part-2
http://www.theabsolutesound.com/articles...amplifier/
Ces amplis exempts des distorsions redoutées ont tous des taux de contre-réaction très élevés et des performances en distorsions harmonique et d'intermodulation exceptionnels.
Perrot a par ailleurs remis en cause la façon dont était appliquée la contre-réaction en continu. Elle l'est habituellement sur le premier étage, ce faisant, elle crée un offset qui modifie, voire module, les conditions de polarisation de l'étage d'entrée.
L'astuce qu'a trouvée Perrot est d'appliquer la contre-réaction en continu plus en aval du circuit, là où elle ne perturbera l'étage d'entrée en aucune manière. Mais l'est-il vraiment avec la configuration universellement employée ? Sur le circuit de Schlotzaur montré avant hier, je me suis livré à l'introduction volontaire d'un offset en continu. De mémoire, c'est au delà de 50 mV qu'apparaissent des variations du spectre de distorsion harmonique à 1 kHz.
Maintenant, quelles différences, toute procedure étant autorisée, peut-on mesurer entre un ampli construit selon les préceptes de Perrot et un ampli archi-conventionnel mais optimisé (sans composants spéciaux) comme le Blameless de Dougals Self, ou ceux de Groner, ou encore celui de Cordell qui a inspiré le Halcro, ou... le Renardson ?
Question subsidiaire : les distorsions d'intermodulation apportent-elles des distinctions nettes entre tous les amplis nommés ?