Bonjour Jsilvestre
Pour autant que je le sache, les plus subjectivistes des concepteurs procèdent ainsi et ne se dispensent aucunement de mesures, distorsion harmonique en tête parce qu'elle est la plus efficace pour traquer les non-linéarités majeures.
jsilvestre a écrit :je suis d'accord, l'explication est à chercher du coté de l'audition. Mais pas comme tu le présente. Toujours la même histoire, la distorsion des HP est bien plus importante que celle des amplis.Toujours la même histoire ? avec des spectres d'harmoniques différents ?
Citation :Si ajouter de la distorsion pouvait enjoliver le son d'un ampli alors tous les amplis seraient égaux de par la distorsion des HP.Sans en être en rien l'inventeur, j'ai testé l'ajout d'harmoniques à un signal d'entrée il y a des années. Le résultat m'a déplu mais comme tu le dis ci-dessous, ça se pratique très couramment :
Sans oublier qu'avec le numérique il est trop facile d'ajouter les harmoniques que l'on veut dans la quantité que l'on veut quand on veut comme on veut. Un bout de logiciel de rien du tout. As-tu déjà vu ce genre de chose en audiophilie? Et pourquoi?
Imagine, un ampli métrologiquement irréprochable, un bout de logiciel et l'audiophile choisit d'un clic de souris l'ampli de ses rêves qu'il veut écouter aujourd'hui!
Trop beau, il faut que tu l'invente!
Citation :Pour t'inspirer, dans l'audio pro il existe des effets sous forme de plugins simulant la distorsion d'une lampe. Facile en réglant sur son chaud la lampe rougit, moins chaud moins rouge, logique.
Citation :Par contre si on accepte l'idée qu'un ampli peut ajouter des déformations désagréables à l'écoute, qu'il existe des déformations désagréables et des déformations pas désagréables alors la situation s'éclaircit.Je suis tout à fait d'accord.
Pour qu'un ampli soit agréable à l'écoute il faut et il suffit qu'il ne génère pas (trop) de distorsions désagréables.
Citation :Maintenant reste à trouver ce que sont ces distorsions désagréables, d'où viennent elles, comment interviennent elles, pourquoi échappent elles aux mesures et pour le pompon comment lLa subjectivité audiophile n'identifie pas ces distorsions en tant que telle, mais donne des qualificatifs de grande lourdeur prosaïque à ses ressentis.
les mesurer!
Citation :Un peu avant j'ai relaté une anecdote au sujet d'un grain de riz grésillant sur une membrane. Un analyseur de spectre montre une légère remontée de bruit dans une zone de fréquence, l'oreille ressent une gêne majeure. A mon sens c'est déjà un début de piste.Je ne crois pas. L'analyse de spectre réduit le bruit par moyennage sur une certaine durée. Les composantes du grésillement du grain de riz ne sont probablement pas assez stables pour nettement se distinguer.
Citation :Sûr il reste du chemin!J'en ai parcouru un petit bout, pour moi c'est plus aucun doute quant aux distorsions désagréables. Mais j'ai abandonné l'espoir de les attraper par la mesure, trop ténues et trop masquées par les autres. Et pourtant elles sont là!Je ne demande pas aux mesures de prévoir la sonorité d'un circuit mais de m'aider à obtenir ce que j'attends objectivement de celui-ci.
Pour autant que je le sache, les plus subjectivistes des concepteurs procèdent ainsi et ne se dispensent aucunement de mesures, distorsion harmonique en tête parce qu'elle est la plus efficace pour traquer les non-linéarités majeures.