Bonsoir,
J'ai l'honneur d'avoir fait connaître l'ampli Mosfet de Mike Renardson en France. La façon dont ça s'est passé est assez curieuse. Mike avait publié, en 1998 dans la merveilleuse revue britannique Electronics World dont j'étais un fervent lecteur, un ampli à correction d'erreur inclus dans l'étage de sortie, lequel était constitué d'un push-pull de triplés à la Quad 303.
J'avais toujours pensé qu'il y avait "quelque chose" à faire pour améliorer cette configuration mais sans avoir aucune idée à ce propos. J'ai lu et relu l'article, me disant que ça concrétisait mon intuition. Puis j'ai été pris d'un doute : vu le mois de parution et le nom de l'auteur qui se traduit en français par "fils du renard", il y avait de quoi suspecter un canular.
En 2005, je suis tombé sur le tout jeune site de Mike qui indiquait comment le joindre. Je lui ai donc envoyé un mail pour lui demander ce qu'il en était exactement de l'article, il m'a assuré du sérieux de son circuit. Il en donnait une version avec un étage d'entrée en Sziklai cascodé.
En parcourant son site, je suis tombé sur un autre ampli, ne comportant que six transistors, de performances honorables. C'était le MJR6. Qui fut bientôt suivi du MJR7 aux performances annoncées comme excellentes. Mike a mis des circuits imprimés mono-canal en vente à un prix très faible, j'en achetai immédiatement une paire. En 2011, une version deux-canaux la remplaça, j'en acquis quatre paires dont deux pour un copain.
J'utilise tous ces amplis depuis, ils ne font strictement aucune ronflette ni aucun bruit (écoute au casque 32 Ohm directement branché en sortie).
Avec cet amplificateur comme avec tous ceux à couplage par condensateur en sortie, il faut éviter les saturations qui altéreraient la tension du point milieu de l'étage de sortie. En utilisation raisonnable, il est très rare de dépasser 14 V crête, il y a donc de la marge.
La qualité du composant qui est la plus importante est celle de la résistance de contre-réaction de 200 kOhm.
D'aucuns sont tentés de se servir du condensateur de sortie comme passe-haut d'ordre 1. Ce serait une erreur parce qu'il est inclus dans la boucle de contre-réaction et que celle-ci va toujours tenter de compenser la chute de tension dans son impédance en augmentant la tension du signal en amont. Pour faire remplir à l'ampli la fonction d'un filtre passe-haut, c'est la valeur du condensateur d'entrée qui doit être modifiée, celle du condensateur de sortie pouvant éventuellement être réduite dans la même proportion.
Les commentaires acerbes lus sur le lien vers HCFR émanent d'un seule et même individu qui, en fait, en veut à mort à ma personne. Il est intervenu ici trois fois sous des pseudos différents afin de me poursuive de ses assiduités, il a été viré les deux premières fois. La troisième, je l'ai identifié dès la permière ligne il n'a pas insisté. Lui-même tente de développer (jusqu'à preuve du contraire, virtuellement) un ampli, le fil qui lui consacré sur HCFR tient du théâtre de Beckett.
J'ai l'honneur d'avoir fait connaître l'ampli Mosfet de Mike Renardson en France. La façon dont ça s'est passé est assez curieuse. Mike avait publié, en 1998 dans la merveilleuse revue britannique Electronics World dont j'étais un fervent lecteur, un ampli à correction d'erreur inclus dans l'étage de sortie, lequel était constitué d'un push-pull de triplés à la Quad 303.
J'avais toujours pensé qu'il y avait "quelque chose" à faire pour améliorer cette configuration mais sans avoir aucune idée à ce propos. J'ai lu et relu l'article, me disant que ça concrétisait mon intuition. Puis j'ai été pris d'un doute : vu le mois de parution et le nom de l'auteur qui se traduit en français par "fils du renard", il y avait de quoi suspecter un canular.
En 2005, je suis tombé sur le tout jeune site de Mike qui indiquait comment le joindre. Je lui ai donc envoyé un mail pour lui demander ce qu'il en était exactement de l'article, il m'a assuré du sérieux de son circuit. Il en donnait une version avec un étage d'entrée en Sziklai cascodé.
En parcourant son site, je suis tombé sur un autre ampli, ne comportant que six transistors, de performances honorables. C'était le MJR6. Qui fut bientôt suivi du MJR7 aux performances annoncées comme excellentes. Mike a mis des circuits imprimés mono-canal en vente à un prix très faible, j'en achetai immédiatement une paire. En 2011, une version deux-canaux la remplaça, j'en acquis quatre paires dont deux pour un copain.
J'utilise tous ces amplis depuis, ils ne font strictement aucune ronflette ni aucun bruit (écoute au casque 32 Ohm directement branché en sortie).
Avec cet amplificateur comme avec tous ceux à couplage par condensateur en sortie, il faut éviter les saturations qui altéreraient la tension du point milieu de l'étage de sortie. En utilisation raisonnable, il est très rare de dépasser 14 V crête, il y a donc de la marge.
La qualité du composant qui est la plus importante est celle de la résistance de contre-réaction de 200 kOhm.
D'aucuns sont tentés de se servir du condensateur de sortie comme passe-haut d'ordre 1. Ce serait une erreur parce qu'il est inclus dans la boucle de contre-réaction et que celle-ci va toujours tenter de compenser la chute de tension dans son impédance en augmentant la tension du signal en amont. Pour faire remplir à l'ampli la fonction d'un filtre passe-haut, c'est la valeur du condensateur d'entrée qui doit être modifiée, celle du condensateur de sortie pouvant éventuellement être réduite dans la même proportion.
Les commentaires acerbes lus sur le lien vers HCFR émanent d'un seule et même individu qui, en fait, en veut à mort à ma personne. Il est intervenu ici trois fois sous des pseudos différents afin de me poursuive de ses assiduités, il a été viré les deux premières fois. La troisième, je l'ai identifié dès la permière ligne il n'a pas insisté. Lui-même tente de développer (jusqu'à preuve du contraire, virtuellement) un ampli, le fil qui lui consacré sur HCFR tient du théâtre de Beckett.