jys a écrit :connaissance livresque
Le principal véhicule de la communication scientifique, c'est l'écrit.
Le génie inventif qui le néglige donne à 99.9% dans la fantaisie.
Citation :ses progrès analytiques et expérimentaux
Si je ne me trompe, je suis pour l'instant le seul de ce fil à avoir fait ici montre d'un brin d'investigation objective :
https://forums.melaudia.net/showthread.p...3#pid94733
Il s'agit d'une tentative d'évaluation de la distorsion thermique que pourrait engendrer un circuit différentiel d'entrée d'un amplificateur.
Elle fait appel à deux états différents de puissance dissipée par les transistors de ce différentiel et à l'observation de l'évolution de la distorsion harmonique qui s'en suit.
Pour chaque transistor du différentiel, la variation de puissance (6V * 0.3 mA) est, au minimum, deux fois celle que subit ceux d'un amplificateur de puissance de sensibilité 2 Vrms à qui l'on soumettrait un sinus à basse fréquence au niveau maximal qu'il admet (2.83 Vpk * 0.3 mA). Les variations de puissance en régime transistoire restent alors cantonnées bien en deça des variations de puissance en régime établi lors de cette expérience.
Ce n'est pas le résultat qui compte dans celle-ci (distorsion thermique négligeable) mais la procédure qui soumet au circuit des conditions en régime établi bien plus sévères qu'en régime dynamique. Pour celui-ci, s'ajoutent les constantes de temps thermiques qui freinent les variations thermiques rapides qui engendreraient la distorsion crainte.
D'autres procédures sont possibles, je pense à la modulation à très basse fréquence de la tension Vce des transistors de l'étage d'entrée.
Ces mesures en régime établi permettent donc de se prononcer sur un possible effet du comportement thermique du circuit en régime dyanamique.
A noter que si l'on craint une distorsion thermique d'un étage d'entrée, la recette numéro 1 pour l'éviter est la configuration inverseuse, les variations de tension auxquelles il est soumis étant alors infime.
Enfin, des mesures pointues de distorsion harmonique à très basse fréquence, 10, 20 et 40 Hz par exemple, et à même niveau, suffisent à renseigner sur la sensibilité thermique du circuit.
Les mesures de distorion harmonique ont beaucoup plus de ressources que ce que l'on pense habituellement.