Bonjour Jean-Marc
JM Plantefeve a écrit :- quels sont les composants qui effectuent la soustraction entre le signal d'entrée et le signal de contre-réaction ?
- comment procèdent-ils ?
Citation :Avant cela, le 5.78 m'a franchement surpris, j'ai voulu essayer et je trouve ceci
Ca m'a un peu surpris aussi, je n'en ai pas trouvé l'origine exacte.
(effet des résistances dans les émetteurs pour définir les courants dans les transistors en fonction des tensions de polarisation ?).
Citation :Tu remarques que de mon côté, j'ai préféré ne comparer que CFA symétrique et CFA asymétrique sans changer l'ensemble du circuit.
Tes simulations, plus théoriques mais plus astucieuses que les miennes, montrent parfaitement que le circuit Diamond est une évolution du circuit single et que le principe en jeu est fondamentalement le même pour les deux.
Elles montrent aussi que la faible impédance de l'entrée inverseuse ne joue qu'un rôle anodin dans le gain du circuit
Citation :Sinon, l'interprétation des résultats est trop ouverte, à mon sens.
Je n'en vois qu'une possible.
Pour aborder l'analyse des contre-réactions, je commence parfois par supposer une tension alternative nulle sur l'entrée non-inverseuse et observer l'effet d'un signal imprévu arrivant sur la sortie inverseuse.
C'est ce que je fais ci-dessous.
Avec une tension de signal nulle sur les bases de l'entrée non inverseuse
Cette sortie inverseuse est constituée d'un ou de deux émetteurs.
Sans signal imprévu, les transistors sont parcourus par un courant fixe, dit courant de repos.
Quelle que soit l'impédance sous laquelle arrive le signal parasite, il provoquera une variation de tension sur ces émetteurs, et en conséquence une variation du Vbe des transistors, variation qui commandera à son tour une variation de courant dans les transistors.
Les variations de courant issus des collecteurs sont traités par le reste du circuit, le résultat final revenant via le réseau de contre-réaction vers l'entrée inverseuse dans le but d'atténuer fortement la tension du signal imprvu.
Avec une tension de signal non nulle sur les bases des transistors de l'entrée non inverseuse,
on retrouve sur les émetteur de ces transistors, avant contre-réaction, une copie de celui-ci, relativement fidèle car les Vbe (= tension base-émetteur) sont relativement fixes mais ils sont maintenants "flottants" au gré du signal par rapport au 0V du circuit.
A l'application de la contre-réaction, tout signal qui arrive sur l'entrée inverseuse provoque une variation du Vbe, et donc du courant dans les transistors.
Ce n'est pas à partir du courant issu du réseau de contre-réaction ou du courant traversant les transistors que s'opère la différence fondamentale qui est à la base même du principe de contre-réaction mais à partir des tensions Vbe des transistors concernés.
Voici maintenant une interprétation visant à justifier le terme
contre-réaction en courant provenant de
http://www.waltjung.org/waltsblog/curren.../#comments
Citation :The real magic of what we have come to call a current feedback op amp is the dual use in the emitter followers at the inverting input. Not only do these transistors provide the voltage follower output function for the buffer across the inputs, but they cascode the “error current�? from the feedback network into the inverting node up and down through the current mirrors to the high transimpedance node that is then buffered to the output by the output stage. This “error current�? is very real and how the parts operate – hence the current feedback name.
Pas très conforme que de parler de
cascoder un courant.
Perso, je parlerais de base commune en relation avec le courant circulant dans l'entrée inverseuse.... à condition, que la tension alternative sur l'entrée non-inverseuse soit nulle.
Quand elle ne l'est pas, la tension de base des transistors concernés n'est ni rattachée à un potentiel fixe, ni rattachée à leur émetteurs... à moins de penser qu'un transistor puisse se "cascoder" lui-même !
Citation :PS : si un lecteur voulait s'initier à la simulation Spice pour l'audio
Le problème de LtSpice est celui d'une ergonomie d'esprit universitaire qui date énormément. Elle demande des efforts pour s'y adapter qui sont bien moindres avec d'autres programmes, par ailleurs peut-être moins puissants et d'emploi mois commun dans les établissements d'enseignement.
Une version fortement modernisée est hautement souhaitable, elle aurait un succès considérable, mais je n'ai jamais entendu dire qu'une telle évolution était en projet.
Cdt.