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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Voici probablement le commentaire de Jipihon auquel se referait forr dans son message #358 :

"Ce n’est un secret pour personne, le subjectivisme est contraire à ma démarche. L’oreille et son cerveau sont tellement influençables que ça ne peut être une solution viable au réglage d’un système. Ceci est d’autant plus vrai que les descriptions subjectivistes atteignent des proportions que les auteurs ne se rendent même plus compte qu’ils annoncent des impossibilités absolues, contraires à tout fondement établi.
Mais ca n’a pas été toujours comme ça. Moi-même, au début, j’entendais le son des condensateurs, le son que DOIT fournir tel ou tel composant tel qu’il a été approuvé par les montages de feu la revue de L’Audiophile. A fond dans le « super-black », le mica argent et autre résistances tantales. Etait-ce mieux que sans ? Aucune idée, car il n’était de toutes façons pas question de mettre autre chose !
Jusqu’au jour ou…
C’était lors d’une démonstration de la maison de l’audiophile, animée par le sautillant William Walter. Si il y a une chose que je ne peux vraiment pas enlever à cette équipe, c’est d’avoir montré des systèmes uniques. Si actuellement, Jean Hiraga est critiqué (personne n’est parfait), je défie ses détracteurs de régler si bien, avec les moyens dont il disposait, un système 4 voies avec les WE15A, filtré en passif et attaqué avec un ampli à tubes (le JH50). Hiraga sait régler un système et ça, personne ne peut le contredire. Le seul qui m’ait dit le contraire fut Yves Cochet. Mais, bon, vu ce que lui a fait, je ne relèverai même pas.
Donc, à cette démonstration, concours de 300B. Que des Western, de toutes les époques. Il y en avait pour une fortune. Et donc, un petit morceau de classique (évidement), répété en boucle avec à chaque fois, le changement de la 300B, ampli allumé. Il n’avait pas peur, W.W….
ET la, c’était l’inquiétude. Pas de différences particulières, à part une fois. Par contre, une brochette d’audiophile du rang de devant ne se retenait plus :
« Ha oui, la version de 57 a vraiment un bas médium plus tendu »
« Ca n’a rien à voir, la 75 a un aigu plus soyeux, moins bouché »
« Rhalala ! » (Roulage par terre) » les embase gravée, ça n’a rien à voir »

Enfin, bref, à chaque tube, refrain équivalent. Ca n’a rien à voir avec le précédent, et ce dès la première milliseconde de son. J’avoue que, la, j’étais déconfit. J’étais nul, sourd, l’audio, c’est pas pour moi.
Et puis, c’est le drame. W.W., prêt à mettre une 300B sensée mettre toutes les autres par terre est distrait par une question et par mégarde, remet le même tube que précédemment.

Et paf, ça n’a pas loupé, refrain dithyrambique des oreilles d’or qui ne se sentaient plus. Sauf que le tube n’avait pas changé. Ils ne se sont jamais rendu compte et depuis ce jour la, j’ai commencé à comprendre comment fonctionne ce petit monde : je dit n’importe quoi et, quelle importance ? C’est invérifiable.

Le problème, c’et que le jour ou on se fait piéger, c’est encore plus humiliant, car, de sourd, on change de catégorie : blaireau."

Lien : https://jipihorn.wordpress.com/2006/03/06/le-declic/

On m'a raconté que certains arrivaient à différencier non seulement l'année mais également le mois de fabrication. Un seul expert serait arriver à différencier le jour.

Une rumeur folle conduirait à penser que cet expert intervient sur ce forum ...
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Messages dans ce sujet
. - par narshorn - 24/07/2017-16:51:49
RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ? - par jefourcade - 22/08/2017-09:27:18

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