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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Bonjour Gérard,

Ce qui échappe aux mesures est inaudible
Précisément, quelles mesures ?


Bonjour Dominique,

On peut faire un bon système en le réglant à l'ėcoute, sans mesure, en prenant du temps.
J'en suis incapable et je ne connais pas grand monde sachant y arriver. Il y a Jean, bien sûr.

On ne peut pas rėaliser un bon système en se servant uniquement de la mesure.
Il m'a d'abord fallut écouter, étudier, veiller à la technologie, modéliser, simuler, réaliser, écouter, mesurer, resimuler, réécouter, affiner les protocoles de mesure, avant de prétendre à la production d'un système de qualité attendue.

A mon adolescence, j'essayais de mettre aux points des récepteurs radio, très peu ont fonctionné. Mes premières réalisations audio ont toutes fonctionné, avec seulement un multimètre MX512 en instrument de mesure. C'est le problème en audio, 1 haut-parleur, 2 fils, 4 transistors, et on est le roi du monde.

It has been remarked that if one selects his own components, builds his own enclosure, and is convinced he has made a wise choice of design, then his own loudspeaker sounds better to him than does anyone else's loudspeaker. In this case, the frequency response of the loudspeaker seems to play only a minor part in forming a person's opinion.

Léo Beranek (1914-2016) - Acoustics 1954, p.208
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Dominique-Tanguy a écrit :Il y a beaucoup de bėtises de dites sur ce fil...
On comptera cette gentille phrase dans le lot.

Citation :J'aimerais bien que les intégristes de la mesure le fasse un compte rendu d'ėcoute à la seule vue des mesures prises devant le haut parleurs...
Ils fois qu'ils auront mesurė la distorsion, la rėponse impulsionnelle, la phase, la rėponse en frėquence, combien d'autres milliers de paramètres seraient encore à mesurer pour expliquer notre impression d'ėcoute ?
Celle ci couvre un spectre infiniment plus large que la mesure
Parler d'intégristes de la mesure est une bêtise de plus, avec une forte orientation sucette.

Citation :Maintenant, je rappelle que j'utilise la mesure, car elle constitue une aide significative pour la mise au point de mon système.
On peut faire un bon système en le réglant à l'ėcoute, sans mesure, en prenant du temps.
Sans mesures, on ne peut pas concevoir, vérifier, mettre au point, et assurer une reproduction fiable des appareils, même ceux où l'impégnation subjective est la plus prononcée.

Citation :On ne peut pas rėaliser un bon système en se servant uniquement de la mesure.
Pas plus qu'uniquement de ses oreilles, et pourtant, c'est la situation qui domine, on dirait.
Enfin, ce qui incontestable et mettra tout le mnode d'accord, c'est que le plaisir de la pratique de l'audio, ça ne se mesure pas.
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Bonjour Dominique,

Affirmer que les autre écrivent des bêtises sans préciser lesquelles est un tantinet présomptueux, et surtout ne fait pas avancer le sujet.

Nous qui sommes à la quête d'un Graal inaccessible, aimerions bien avoir les conseils éclairés de celui qui semble l'avoir trouvé.

Les audiophiles manquent souvent de références, et les mesures sont comme un minimum d'éducation, elles permettent d'éviter les grosses bêtises.

Les enregistrements bien faits (et si rares) demandent, en principe, une bande passante régulière (je n'ai pas écrit rectiligne) pour être reproduits avec fidélité.
C'est loin d'être le cas de systèmes qui affichent parfois des trous et bosses de +/-10db au point d'écoute.

Gérard
NAS Synology, RaspberryPI 3B+ carte Allo Digione Signature,  DAC SMSLSU9 ampli Hiraga 30W modifié, enceintes DIY "Papillon" V2, enceintes Martin Logan Scénario,  Jedi, Jack Russel audiophile.
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Gérard,

J'aime bien cette expression, je la reprends.

Ce qui échappe aux mesures est inaudible
C'est un tantinet présomptueux. Précisément, quelles mesures ?
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Bonjour à tous les audiophilosophes Wink

Donc une petite question qui me vient à l'esprit dès que je lis un commentaire sur une amélioration audible, sans préjugé.[/align]

Quel niveau d'amélioration sur une échelle de 1 à 20 ou 1 à 10 ?
Et corollaire quelle note obtient votre propre installation et éventuellement la meilleure que vous ayez écoutée ?

Toujours 1 à 20 ou 1 à 10.

Si système = 7, amélioration = 1, total = 8, 7,5, 7 ?
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
jsilvestre a écrit :... Une manip simple, avec un analyseur de spectre essaye de différencier deux éléments audio, amplis ou sources par une mesure au point d'écoute.
L'oreille peut le faire facile...

Joël

J'ai reçu dernièrement un nouvel ampli de 300W/4 Ohms pour mes Onken W. Il présente des qualités différentes de celui que j'utilisais précédemment de 49W/4 Ohms. Par contre, aux mesures de réponse en fréquence et de phase, les deux sont identiques. Ce qui me rassure.

gillesni a écrit :Pour les défenseurs du test ABX, pour le choix de vos enceintes, vous avez peut-être regardé les mesures, mais avez-vous également fait ce test pour les choisir ?

Par ailleurs, êtes-vous sûr que ce fameux test permettrait à un violoniste aux yeux bandés de reconnaître à coup sûr un stradivarius d'un très bon violon?...

À ce sujet, Les études du réputé Floyd E. Toole sont intéressantes. Elles parlent entre autres de l'entraînement des auditeurs pour faire des tests comparatifs. De plus, il y a une corrélations entre qualité de la réponse en fréquence des enceintes et appréciation de celles-ci.

Josca a écrit :Bonjour Sébastien, PFB,

Sébastien ce défi proposé par ce James Randi est une esbroufe, bourré de parti pris, aucun intérêt, le contexte du test sera pourri sur une chaîne pourrie dans une ambiance pourrie.

Une démarche honnête doit passer par un protocole établi satisfaisant les deux parties aux idées différentes sinon cela reste un dialogue de sourds...

Cordialement

José

José, si je ne m'abuse, car ce n'est pas la première proposition de James Randi, il avait proposé quelque chose de similaire à des acteurs du paranormal, ce dernier souhaite que les deux parties en jeu conviennent du protocole. Ce que je trouve à fait légitime.

À+

Sébastien
"Il y a dans le dialogue une forme d'ouverture de soi à l'autre, et réciproquement, qu'on ne trouve pas dans le débat et la discussion." -Dominique Garand

https://onken.info/
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Bonjour,

Eh bien plus précisément la bonne mesure, c'est à dire celle qui correspond au défaut qu'on soupçonne.

C'est un peu comme la pêche à la mouche, quand on ne voit pas la truite, on fouette au hasard, on appelle ça "pêcher l'eau" et le résultat est rarement productif.
Par contre, quand on a vu le gobage, on sait où il faut poser son leurre et là, ça devient nettement plus intéressant.

Sur tout système, je commencerais par mesurer les spectre de bruit avec une plage de silence, juste pour savoir où il faut pêcher.
C'est pas difficile, il suffit de télécharger Arta ou REW et d'utiliser une carte son correcte.
On se raccorde à la sortie de l'ampli avec un pont diviseur à résistances et on visionne le spectre de bruit, ça prend 2 minutes.

Chaque fois que j'ai fait cela, j'ai mis en évidence des défauts comme des boucles de masse, des câbles ou des connecteurs défectueux, des blindages mal raccordés etc...

Gérard
NAS Synology, RaspberryPI 3B+ carte Allo Digione Signature,  DAC SMSLSU9 ampli Hiraga 30W modifié, enceintes DIY "Papillon" V2, enceintes Martin Logan Scénario,  Jedi, Jack Russel audiophile.
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Vous n'avancez à rien et la plupart des arguments sont creux car vous restez campés sur vos positions.

On peut partir de deux configurations diffėrentes avec des mesures objectives identiques. A partir de là, si vous entendez des diffėrences, c'est que votre échantillon de mesures n'est pas suffisamment discréminant pour expliquer les diffėrences observées à l'ėcoute.

Qui osera contester qu'il ne s'est pas déjà trouvé devant ce cas ? Vous expliquez toujours une diffêrence ressentie à l'ėcoute grâce à une mesure ?

Personnellement, et ceux qui me connaissent le savent bien, je n'ai jamais contesté l'utilité des mesures, mais je dis qu'elles ne suffisent pas à tout expliquer.

C'est pour cela que je reste ouvert à l'approche de José.

Cordialement,

Dominique T
Cordialement,

Dominique T

http://unepassionaudiophile.fr/
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Dans le genre digression, j'ai souvenir d'un Grand Audiophile (plutot sympa) chez qui nous avions fait une écoute avec feu Claude Lacroix et son Infraplanar.
Acoustat avec ampli full analogique 2 kW (diamètre des cables en conséquence) et pour compléter dans le bas notre "pôvre hp" avec 300W
...il a vite revendu son prestigieux et coûteux matériel ...
Jean-Yves
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RE: Câbles de haut-parleur : Science ou poudre de perlimpinpin ?
Dominique-Tanguy a écrit :Ils fois qu'ils auront mesurė la distorsion, la rėponse impulsionnelle, la phase, la rėponse en frėquence
Pratiquer ces quelques mesures, c'est déjà pas mal, combien de personnes le font ?

Citation :combien d'autres milliers de paramètres seraient encore à mesurer pour expliquer notre impression d'ėcoute ?
Les mesures tentent d'expliquer quantitativiment certaines choses en quelques chiffres; la psycho-acoustique, la psychologie, la philosophie, qualitativement beaucoup plus, à l'aide de littérature.

Citation :On peut partir de deux configurations diffėrentes avec des mesures objectives identiques. A partir de là, si vous entendez des diffėrences, c'est que votre échantillon de mesures n'est pas suffisamment discréminant pour expliquer les diffėrences observées à l'ėcoute.
Il y a quelques années, ce forum a été à l'origine d'une réunion où ont été comparés deux composants. La majorité des participants ont entendu une nette différence. Mais, suite à une erreur de configuration, c'était toujours le même composant qui avait été écouté. L'ouïe est donc capable de ressentir des différences qui n'existent pas. Il y a de multiples raisons pour l'expliquer. Il suffit de se référer aux illusions d'optique pour se rendre comprendre que ce type d'erreurs est tout à fait commun.

Autre anecdote de la même époque. Un gars met au point à l'oreille le courant de repos d'un étage de puissance à transistors de configuration classique. La valeur qu'il préfère est 1 mA. On se doute de la tête que prend alors un sinus sur un oscillo. Je conçois parfaitement cette préférence, la distorsion de croisement, "enrichissant" le son par l'apparition d'harmoniques, peut "bluffer" la perception. Mais il devient alors difficile de parler de haute fidélité.
Cette historiette remet un peu en cause le tout à l'oreille qui tourne un peu en boucle.
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