Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
#1
Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
Bonsoir,

j'ai discuté longuement avec Yves Cochet dimanche dernier et je lui ais posé pas mal de questions quand à la conception des électroniques. J'ai essayé de résumer ses règles de conception du matériel électronique. J'espère avoir bien retenu ce qu'il a dit et s'il y a erreur, c'est involontaire.

Il a conçu des amplificateurs à tube mais ne voit plus d'intérêts à en faire aujourd'hui : il dit que les tubes ajoutent une coloration, diminue moins rapidement le son que pourrait le faire un transistor. Sur une extinction de son, il a comparé les transistors avec l'absence de son qui peut exister en haute montagne et ce sentiment est gênant. Un tube aurait généré un son de faible amplitude.

Il ne voit aucun intérêt à la classe A : pour lui, un fort courant de polarisation rayonne et vient perturber les étages faible signaux. Si ce n'est pas du rayonnement, il s'agit de couplage par l'alimentation. Toujours sur la classe A et ces forts courants, l'alimentation se voit chargée par une résistance équivalente plus faible et il est plus difficile d'avoir une tension constante sans ondulation en l'absence de régulation de tension.

Il a insisté sur les rayonnements des circuits. Son analyse est comparable à ce qu'on fait en compatibilité électromagnétique (CEM).

Il ne trouve pas que les AOP sont mauvais à l'écoute et il pense même qu'il y en a des très bon en CMS.

Il ne lui semble pas pertinent d'avoir des HP de grave de taille supérieure à 25 cm environ dans des pièces de taille raisonnable. La masse des HPs est trop grande, le grave n'est souvent pas présent.

Il ne voit pas d'intérêt pour la musicalité à faire des montages complexes : "on ne peut pas en ajoutant un étage ajouter de l'information" mais évidement, on en perd.

Il ne croit pas du tout à l'existence de la distorsion thermique. Il dit que cela n'existe pas.

Il a également beaucoup parlé des prises de sons : les appareils se sont beaucoup améliorés mais les preneurs de sons utilisent trop de micros aujourd'hui. Il vaut mieux des prises de sons avec peu de microphones et de bonne qualité.

Je trouvais intéressant de partager cela avec vous. Ce sont quelques unes de ces règles de conception. Si vous avez retenu autres choses, vous pouvez peut-être le faire partager.

On pourrait dire que sur beaucoup de ces points il est difficile d'être catégorique et seule la musicalité compte.

Bien à vous,

Patrick
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#2
RE: Règles de conception du matériel électronique
Bonjour Patrick,

"...seule la musicalité compte"

Ne voulais-tu pas écrire : "seule la musique compte" ?
Merci pour ce retour d'interview. Impatient de lire un reportage sur l'ensemble de ce week-end "Yves Cochet" ...
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#3
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
quelle tristesse, désolation, un monde digital cybernétique des regards froids de servomoteurs pas a pas la source de tout sons par échantillonnage des données numériques
plus d'instruments de musique, plus de voix humaine remplacée par synthèse de fréquence ou pire télétransmission du pensée en aes multiplexée
a l'aide!!!!
trop d'analyse spectrale nous eloigne de la fondamentale
le bruit blanc remplace les harmoniques impaires
par expansion en contre phase
la vie humaine géré par un processeur
les mise a jour du logiciel
obsolence programmée remplacement preventive
destruction recyclage refonte
un nouveaux semiconducteur de terres rares
du planete mars
https://www.youtube.com/watch?v=aMQ6GyUs-fc
[/align]
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#4
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
Bonjour JM,

oui seul le respect de la musique... Et encore, quand on entend de la musique dans une église avec ses réverbérations, c'est toujours de la musique ? Et pourtant, pour l'émotion c'est important.

Bonne journée,

Patrick
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#5
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
Patrick,

"quand on entend de la musique dans une église avec ses réverbérations, c'est toujours de la musique ?"

!? Bien sûr, quand on l'écoute.
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#6
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
Patrick-Gournaysurmarne a écrit :... Et encore, quand on entend de la musique dans une église avec ses réverbérations, c'est toujours de la musique ? Et pourtant, pour l'émotion c'est important.

Bonne journée,

Patrick

Bonjour Patrick,

Je ne sais pas si c'est possible, si on arrive à capter sur un orgue d'église, d'une part le son de l'instrument seul et d'autre part ce même instrument baignant dans l'ambiance de l'église, je ne suis pas sûr que tu préfères le premier.

a+mitiés raoul
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
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#7
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
"Et pourtant, pour l'émotion c'est important."

Existe t'elle pour le son enregistré? Certains ingés son disent non.
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#8
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
rliyung a écrit :Bonjour Patrick,

Je ne sais pas si c'est possible, si on arrive à capter sur un orgue d'église, d'une part le son de l'instrument seul et d'autre part ce même instrument baignant dans l'ambiance de l'église, je ne suis pas sûr que tu préfères le premier.

a+mitiés raoul

L'orgue et l'église sont l'instrument.
Le premier, seul, réinstallé au milieu d'un champ de betteraves,
ça va moins bien marcher.

GG14 a écrit :"Et pourtant, pour l'émotion c'est important."
Existe t'elle pour le son enregistré?

Meuh non, jamais !    
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#9
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
Patrick-Gournaysurmarne a écrit :Bonsoir,

j'ai discuté longuement avec Yves Cochet dimanche dernier et je lui ais posé pas mal de questions quand à la conception des électroniques. J'ai essayé de résumer ses règles de conception du matériel électronique. J'espère avoir bien retenu ce qu'il a dit et s'il y a erreur, c'est involontaire.

Il a conçu des amplificateurs à tube mais ne voit plus d'intérêts à en faire aujourd'hui : il dit que les tubes ajoutent une coloration, diminue moins rapidement le son que pourrait le faire un transistor. Sur une extinction de son, il a comparé les transistors avec l'absence de son qui peut exister en haute montagne et ce sentiment est gênant. Un tube aurait généré un son de faible amplitude.
Ce n'est pas faux,mais l'écoute d'un ampli à tubes est bien agréable,et on peut préférer cette écoute peut-être moins hifi mais plus satisfaisante pour l'oreille!

Il ne voit aucun intérêt à la classe A : pour lui, un fort courant de polarisation rayonne et vient perturber les étages faible signaux. Si ce n'est pas du rayonnement, il s'agit de couplage par l'alimentation. Toujours sur la classe A et ces forts courants, l'alimentation se voit chargée par une résistance équivalente plus faible et il est plus difficile d'avoir une tension constante sans ondulation en l'absence de régulation de tension.
J'ai pu me rendre compte que ramener des amplis classe A en classe AB,ne change pas grand-chose à l'écoute.J'ai fait cela sur des NELSON PASS F5 dont le courant est passé de 1.3A à 0.5A,et sur le Monstre que j'ai passé à 150mA sans perte de qualité.D'autres personnes ayant fait aussi cette manip,peuvent confirmer!

Il a insisté sur les rayonnements des circuits. Son analyse est comparable à ce qu'on fait en compatibilité électromagnétique (CEM).

Il ne trouve pas que les AOP sont mauvais à l'écoute et il pense même qu'il y en a des très bon en CMS.
Plutôt d'accord!

Il ne lui semble pas pertinent d'avoir des HP de grave de taille supérieure à 25 cm environ dans des pièces de taille raisonnable. La masse des HPs est trop grande, le grave n'est souvent pas présent.
Pas d'avis là-dessus!

Il ne voit pas d'intérêt pour la musicalité à faire des montages complexes : "on ne peut pas en ajoutant un étage ajouter de l'information" mais évidement, on en perd.
D'accord sur le principe,mais peut-être pas dans tous les cas!Il faut faire la balance bénéfice/perte.


Il ne croit pas du tout à l'existence de la distorsion thermique. Il dit que cela n'existe pas.
A creuser!

Il a également beaucoup parlé des prises de sons : les appareils se sont beaucoup améliorés mais les preneurs de sons utilisent trop de micros aujourd'hui. Il vaut mieux des prises de sons avec peu de microphones et de bonne qualité.
D'accord!

Je trouvais intéressant de partager cela avec vous. Ce sont quelques unes de ces règles de conception. Si vous avez retenu autres choses, vous pouvez peut-être le faire partager.

On pourrait dire que sur beaucoup de ces points il est difficile d'être catégorique et seule la musicalité compte.

Bien à vous,

Patrick
Christian

Lecteur CD STUDER A730 - Tuner PHILIPS 22AH6731 - AMPLIS - WE300B  - K209+ Grand_Floyd  option tantale/argent - LE CUBE - Platine THORENS TD318 + DL103 PRO + PRE-PRE et RIAA PACIFIC - Enceintes AUDIOREFERENCE 224.- Câbles ISODA en modulation et DeleyCON aux enceintes.
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#10
RE: Règles de conception du matériel électronique (selon Yves Cochet)
Bonjour Christian,

Patrick à propos de Yves Cochet : il dit que les tubes ajoutent une coloration, diminue moins rapidement le son que pourrait le faire un transistor. Sur une extinction de son, il a comparé les transistors avec l'absence de son qui peut exister en haute montagne et ce sentiment est gênant. Un tube aurait généré un son de faible amplitude.

Toi : "Ce n'est pas faux"

Tu as donc compris ? au delà de la première virgule ? J'ai beau relire et adorer être en haute montagne, je ne saisis pas ce concept électronique de M. Cochet. Je ne dois pas lire les bons livres.
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