Bonjour Jean-Marc,
Dans le meilleur des cas, elle est traduite pour 90% en chaleur.
C'est donc le comportement thermique des bobines mobiles qui concerne le concepteur. Si l'on sait la puissance dégagée en leur sein, le modèle de ce comportement n'a rien de simple pour en connaître les consquénces, et ce d'autant plus qu'en utilisation normale, les signaux appliqués sont modulés. Klippel expose le problème dans un de ces papiers.
Ne serait-il pas plus efficace de mesurer directement la température des bobines mobiles ? Elles sont en cuivre ou en aluminium, matériaux qui présentent une augmentaion de leur résistivité d'environ 0.4% pour une élévation de température de 1 °C, soit 10% pour 25°C. Il suffit donc d'évaluer l'augmentation de température lors de l'application de signaux.
Un thermomètre pour bobine mobile de haut-parleur n'est pas très difficile à mettre en place. Le haut-parleur est relié à son amplificateur via un condensateur de forte valeur, 10000 µF. Côté haut-parleur, on branche une source de courant continu de quelques mA et on relève les évolutions de la tension continue (après un filtre en passe-bas) aux bornes du HP et les traduire en élévations de température.
La procédure a été employée par Keith Howard pour un article paru dans Stereophile, elle est rappelée par Dickason, je crois. Le résultat a de quoi dissuader de tenter l'expérience : Howard a montré qu'une petite enceinte écoutée au niveau maximal tolérable n'avait fait apparaître une compression d'origine thermique que de 1 dB seulement.
Cdt.
JM Plantefeve a écrit :Dans le document Analog Device, la légende de la fig.7 ne serait-elle pas plus pertinente sur le plan ingénierie si elle passait de "wattmeter measures audio-amplifier output power" à "wattmeter measures loudspeaker dissipated power" ? Un montage de mesure alors davantage à destination des concepteurs de haut-parleurs. La mesure de la puissance dissipée à l'amplificateur, c'est moins simple.Mais que faire de la connaissance de la puissance appliquée aux haut-parleurs ?
Dans le meilleur des cas, elle est traduite pour 90% en chaleur.
C'est donc le comportement thermique des bobines mobiles qui concerne le concepteur. Si l'on sait la puissance dégagée en leur sein, le modèle de ce comportement n'a rien de simple pour en connaître les consquénces, et ce d'autant plus qu'en utilisation normale, les signaux appliqués sont modulés. Klippel expose le problème dans un de ces papiers.
Ne serait-il pas plus efficace de mesurer directement la température des bobines mobiles ? Elles sont en cuivre ou en aluminium, matériaux qui présentent une augmentaion de leur résistivité d'environ 0.4% pour une élévation de température de 1 °C, soit 10% pour 25°C. Il suffit donc d'évaluer l'augmentation de température lors de l'application de signaux.
Un thermomètre pour bobine mobile de haut-parleur n'est pas très difficile à mettre en place. Le haut-parleur est relié à son amplificateur via un condensateur de forte valeur, 10000 µF. Côté haut-parleur, on branche une source de courant continu de quelques mA et on relève les évolutions de la tension continue (après un filtre en passe-bas) aux bornes du HP et les traduire en élévations de température.
La procédure a été employée par Keith Howard pour un article paru dans Stereophile, elle est rappelée par Dickason, je crois. Le résultat a de quoi dissuader de tenter l'expérience : Howard a montré qu'une petite enceinte écoutée au niveau maximal tolérable n'avait fait apparaître une compression d'origine thermique que de 1 dB seulement.
Cdt.