13/05/2017-09:29:17
(Modification du message : 13/05/2017-10:05:52 par JM Plantefeve.)
RE: à propos du Hiraga 20W
Bonjour Christian,
Le protocole mathématique pour obtenir la puissance qui nous intéresse, est celui du calcul d'une valeur moyenne. Ce protocole est différent de celui pour obtenir la valeur efficace (rms) d'une tension ou d'un courant.
Si on s'accorde le fait que l'électronique audio peut (dans un premier temps) être étudiée avec des signaux sinusoïdaux, le résultat pour cette puissance est :
P = Urms * Irms * cos(phi) , avec phi le déphasage entre tension instantanée et courant instantanée. Donc, dès que la charge n'est plus purement résistive (sur nos transducteurs, elle ne l'ai jamais), le calcul raccourci P = Urms * Irms ne tient plus.
Ainsi, si P ne dépend pas que des U et I rms, il est d'autant plus malvenu de la désigner comme Prms.
Déjà en décembre 2001, j'écrivais dans le Afders Confidences n°91 :
Par simplification, des appareils de diverses technologies se côtoient sur la scène audiophile sous la même désignation : "amplificateur de puissance", plus précisément il s'agit de solides générateurs de tension ou de courant suivant la dimension de leur impédance interne. Ils sont commandés en tension, le signal délivré par la source. ...
La désignation pour la version la plus puissante de mon dernier prototype est d'ailleurs : Solide Amplificateur Audio à Haute-Fidélité et la toute première caractéristique énoncée est tension de sortie max: 28Vrms.
Bonjour Forr,
Dans le document Analog Device, la légende de la fig.7 ne serait-elle pas plus pertinente sur le plan ingénierie si elle passait de "wattmeter measures audio-amplifier output power" à "wattmeter measures loudspeaker dissipated power" ? Un montage de mesure alors davantage à destination des concepteurs de haut-parleurs. La mesure de la puissance dissipée à l'amplificateur, c'est moins simple.
Bien à vous, Jean-Marc.
Le protocole mathématique pour obtenir la puissance qui nous intéresse, est celui du calcul d'une valeur moyenne. Ce protocole est différent de celui pour obtenir la valeur efficace (rms) d'une tension ou d'un courant.
Si on s'accorde le fait que l'électronique audio peut (dans un premier temps) être étudiée avec des signaux sinusoïdaux, le résultat pour cette puissance est :
P = Urms * Irms * cos(phi) , avec phi le déphasage entre tension instantanée et courant instantanée. Donc, dès que la charge n'est plus purement résistive (sur nos transducteurs, elle ne l'ai jamais), le calcul raccourci P = Urms * Irms ne tient plus.
Ainsi, si P ne dépend pas que des U et I rms, il est d'autant plus malvenu de la désigner comme Prms.
Déjà en décembre 2001, j'écrivais dans le Afders Confidences n°91 :
Par simplification, des appareils de diverses technologies se côtoient sur la scène audiophile sous la même désignation : "amplificateur de puissance", plus précisément il s'agit de solides générateurs de tension ou de courant suivant la dimension de leur impédance interne. Ils sont commandés en tension, le signal délivré par la source. ...
La désignation pour la version la plus puissante de mon dernier prototype est d'ailleurs : Solide Amplificateur Audio à Haute-Fidélité et la toute première caractéristique énoncée est tension de sortie max: 28Vrms.
Bonjour Forr,
Dans le document Analog Device, la légende de la fig.7 ne serait-elle pas plus pertinente sur le plan ingénierie si elle passait de "wattmeter measures audio-amplifier output power" à "wattmeter measures loudspeaker dissipated power" ? Un montage de mesure alors davantage à destination des concepteurs de haut-parleurs. La mesure de la puissance dissipée à l'amplificateur, c'est moins simple.
Bien à vous, Jean-Marc.