JM Plantefeve a écrit :Encore une fois, la distorsion thermique n'est certainement pas à voir sur une seule période ("un cycle du sinus") mais à analyser en variation sur un train de périodes, sous une enveloppe.
Il me semble que c'est bien sur une seule période que Perrot l'envisage pour l'étage d'entrée. Et si on arrive à la supprimer sur une période, on l'évite aussi sur un train de plusieurs périodes.
Citation :Il faut reconnaître que la référence à un potentiel continu est d'une mise en oeuvre plus simple.
Self propose un cascode avec référence de tension au point commun des résistances d'émetteur du différentiel avec un circuit de polarisation comprenant deux 100 kOhm et un 47 µF (livre "Audio power amplifer design", edition 6, page 143, figure 6.16).
En plus compliqué, on trouve ce genre de cascode sur l'OPA627, l'AD797 et nombre d'AOP récents (dont très probablement le LM4562).
Citation :Et quand l'étage a un gain supérieur à 2, donc très souvent, une variation de Vce suivant le signal d'entrée (le millivolt) est déjà plus intéressante qu'une variation suivant le signal de sortie moins le signal d'entrée (le volt).
J'avoue ne pas comprendre ce que tu veux dire.
Je n'ai vu que Cordell raccoder sur l'étage de sortie d'un ampli le réseau de polarisation d'un cascode pour un étage d'entrée.
Citation :Appliqué au schéma de Doug (celui du diaporama), voici le résultat sou LTspice :- Chronogramme du haut : puissance dissipée à un transistor du différentiel
- Chronogramme du bas : tension de sortie sur une branche pour (Vin+ - Vin-) = 0.5mV
- En vert : différentiel sans cascode, schéma de gauche
- En rouge : différentiel avec cascode, schéma de droite
Que peut-on encore gagner en continuité thermique en se référençant "aux électrodes suiveuses de l'étage d'entrée" (pas simple) plutôt qu'à une polarisation fixe (comme ici) ?
Comme le dit Jacquese, pour 1 V en entrée, avec une polarisation fixe du cascode ou sans cascode, la variation du Vce du transistor d'entrée est quasiment 1 V. Avec une polarisation accrochée à l'émetteur ou parfois à la base avec un FET en gate commune (montage prisé par Linsley-Hood vers 1980), le Vce est quasi fixe. Comme le courant alternatif débité est très faible aux basses fréquences, la transistor d'entrée y fonctionne à puissance quasi constante. Perrot, Peufeu, Halcro, etc... montent ce transistor en commande d'une paire Sziklai et obtiennent une superbe linéarité, laquelle, qui plus est, est peu sensible à l'impédance de source. Contre-partie : le bruit est un peu plus supérieur à celui d'un simple différentiel à deux transistors (cf mesures exécutées par Perrot).
CdT.