05/03/2017-15:30:29
RE: Le retour de la distorsion thermique
Bonjour Jean-Marc,
http://web.archive.org/web/2009102701012...ors_2.html
Son système d'investigation sur la qualité des composants comprend d'une part une analyse par FFT et d'autre part des mesures quasi-instantanées de la H2 et la H3 jusqu'à -120 dB grâce à des voltmètres à échelles de LED, elles sont particulièrement sensibles à la moindre évoution des conditions où se trouve le composant
L'étude de Bateman a mis en avant l'importance du diélectrique (= mémoire des isolants) pour laquelle se distingue la qualité des condensateurs céramique COG, récemment confirmée par Samuel Groner.
La gigue d'alimentation peut être contenue par des régulations de tension et de courant. Il n'est pas dit qu'en leur absence, on ne trouve pas quelques traces de distorsion thermique due aux variations des tensions d'alimentation.
l'analyse de la distorsion harmonique. Mais, à la condtiion qu'elle soit très fine, cette dernière présente l'avantage considérable d'une grande facilité d'interprétation pour orienter les recherches afin de ur la réduire (si on en ressent le besoin). S'appuyant sur un analyseur Audio Précision les vidéos de Jipihorn sur les convertisseurs NA en fournissent d'éclatantes démonstrations.
Cdt
JM Plantefeve a écrit :"Premier suspect : le composant qui est soumis à la plus forte variation de tension, à savoir la résistance de contre-réaction branchée à la sortie"[/color]Mea culpa, c'est une traduction de ce que dit Douglas Self mais avec une grosse omission de ma part, celle de l'adjectif qui va avec : composant passif.
Je ne l'aurais pas mis en tête, vu tous les transistors sur le parcours.
Citation :D'autant qu'il est facile de ne pas choisir une faible valeur résistive (P=U²/R). Avec 2.2kR sur 28Vrms, 360mW, c'est forcé le trait de la part de Doug...Absolument. Mais ça montre que la distorsion thermique appartient au domaine du plus que ténu mais sans atteindre le seuil de l'inexistant.
Citation :Avec 10kR, 78mW, quatre fois moins de risque. La résistance de 100R passe à 470R, le condensateur de 1000µF passe à 220µF.Le bruit qui en découle, bien qu'infime, risque en partie de la masquer.
JM Plantefeve a écrit :A cette distorsion thermique, j'associerais bien la distorsion mémoire des isolants, voire la distorsion de gigue liée aux variations de la tension d'alimentation suivant la modulation musicale.La mémoire des isolants a été abordée par Bateman à propos des condensateurs :
http://web.archive.org/web/2009102701012...ors_2.html
Son système d'investigation sur la qualité des composants comprend d'une part une analyse par FFT et d'autre part des mesures quasi-instantanées de la H2 et la H3 jusqu'à -120 dB grâce à des voltmètres à échelles de LED, elles sont particulièrement sensibles à la moindre évoution des conditions où se trouve le composant
L'étude de Bateman a mis en avant l'importance du diélectrique (= mémoire des isolants) pour laquelle se distingue la qualité des condensateurs céramique COG, récemment confirmée par Samuel Groner.
La gigue d'alimentation peut être contenue par des régulations de tension et de courant. Il n'est pas dit qu'en leur absence, on ne trouve pas quelques traces de distorsion thermique due aux variations des tensions d'alimentation.
Citation :Je suis par ailleurs persuadé qu'un fonctionnement en commutation plutôt qu'en linéaire, est dédouané de cette distorsion thermique. Et l'écoute des meilleurs amplis PWM me laisse l'entendre, d'autant plus quand on se dédouane aussi de la conversion N/A petits signaux. Vive les Full Digital Amplifiers (du futur) !Il me semble que les performances en distorsion harmonique annoncées sont encore loin de celles que l'on peut atteindre en analogique. Il peut y avoir d'autres raisons pour que le rendu final de Full Digital soit supérieur. Mais la commutation, qui reste malgré tout un processus analogique, de courants de plusieurs ampères n'est pas quelque chose d'anodin.
Citation :En régime variable, je pense qu'il ne faut pas rester à une mesure de distorsion harmonique suivant la température, mais passer à un calcul de décomposition harmonique d'un burst, période par période. Burst à l'image d'une enveloppe de note. Burst généré à l'entrée de l'amplificateur et mesuré à sa sortie. Mathématiquement, c'est possible, informatiquement aussi j'imagine. Le rapport de test pourrait être une représentation 3D : niveau de distorsion en y, numéro de période en x et rang harmonique en z.On peut montrer les phénomènes thermiques par d'autres façons que
l'analyse de la distorsion harmonique. Mais, à la condtiion qu'elle soit très fine, cette dernière présente l'avantage considérable d'une grande facilité d'interprétation pour orienter les recherches afin de ur la réduire (si on en ressent le besoin). S'appuyant sur un analyseur Audio Précision les vidéos de Jipihorn sur les convertisseurs NA en fournissent d'éclatantes démonstrations.
Cdt