Les passionnés d'amplification à transistors se souviennent tous des études d'Héphaïstos parues dans L'Audiophile avec notamment ses recherches sur la distorsion thermique des amplificateurs.
Il serait logique que, si celle-ci est significative, l'amplification des sinus en dessous de, disons, 200 Hz en soit affectée. A l'époque, Héphaïstos n'a pu le mettre en évidence, faute de distorsiomètre assez pointu.
Depuis, trente ans ont coulé sous les ponts et maintenant on est capable de mesurer des taux distorsion harmonique se situant entre 0.001% et 0.0001%, voire moins encore.
Habitué de ces fonds abyssaux Douglas Self s'est plongé une fois de plus dans son schéma de base. Il n'est pas rentré bredouille, il a pêché quelques manifestations thermiques dans la distorsion harmonique : elle présente une remontée très douce dans les basses fréquences.
Premier suspect : le composant passif [<- edited] qui est soumis à la plus forte variation de tension, à savoir la résistance de contre-réaction branchée à la sortie, elle contribue à cette remontée. Il est facile de diminuer l'effet thermique dont elle est sujette en la remplaçant par un réseau de plusieurs résistances serie/parallèle de valeur résistive égale mais présentant une inertie thermique plus grande. La remontée de la distorsion s'amenuise mais sans atteindre l'irréprochable.
A quoi faut-il s'attaquer après ? Self se pose la question d'une
présence de l'existence de distorsion thermique dans le différentiel d'entrée (contre laquelle Héphaïstos a proposé une dizaine de cicruits).
"Work in progress" c'est ainsi qu'il termine son diaporama présenté à Varsovie en 2015, dont le fichier peut être téléchargé ici :
http://www.douglas-self.com/ampins/Warsa...rtion2.ppt
Il me semble qu'avec un circuit inverseur, la distorsion thermique de l'étage d'entrée devrait être très faible puisqu'il est soumis à des variations de tension infimes, alors que ces mêmes variations sont quasi égales au signal d'entrée avec une configuration non-inverseuse.
On remarque d'ailleurs que la configuration inverseuse semble rencontrer depuis quelque temps un regain de faveur auprès des concepteurs.
Attention à ceux qui en font des essais : un défaut peu connu de cette configuration, c'est que si son entrée reste en l'air ou voit une impédance d'entrée trop élevée, le circuit amplificateur peut connaître des problèmes de stabilité, son gain de boucle devenant très élevé.
Il serait logique que, si celle-ci est significative, l'amplification des sinus en dessous de, disons, 200 Hz en soit affectée. A l'époque, Héphaïstos n'a pu le mettre en évidence, faute de distorsiomètre assez pointu.
Depuis, trente ans ont coulé sous les ponts et maintenant on est capable de mesurer des taux distorsion harmonique se situant entre 0.001% et 0.0001%, voire moins encore.
Habitué de ces fonds abyssaux Douglas Self s'est plongé une fois de plus dans son schéma de base. Il n'est pas rentré bredouille, il a pêché quelques manifestations thermiques dans la distorsion harmonique : elle présente une remontée très douce dans les basses fréquences.
Premier suspect : le composant passif [<- edited] qui est soumis à la plus forte variation de tension, à savoir la résistance de contre-réaction branchée à la sortie, elle contribue à cette remontée. Il est facile de diminuer l'effet thermique dont elle est sujette en la remplaçant par un réseau de plusieurs résistances serie/parallèle de valeur résistive égale mais présentant une inertie thermique plus grande. La remontée de la distorsion s'amenuise mais sans atteindre l'irréprochable.
A quoi faut-il s'attaquer après ? Self se pose la question d'une
présence de l'existence de distorsion thermique dans le différentiel d'entrée (contre laquelle Héphaïstos a proposé une dizaine de cicruits).
"Work in progress" c'est ainsi qu'il termine son diaporama présenté à Varsovie en 2015, dont le fichier peut être téléchargé ici :
http://www.douglas-self.com/ampins/Warsa...rtion2.ppt
Il me semble qu'avec un circuit inverseur, la distorsion thermique de l'étage d'entrée devrait être très faible puisqu'il est soumis à des variations de tension infimes, alors que ces mêmes variations sont quasi égales au signal d'entrée avec une configuration non-inverseuse.
On remarque d'ailleurs que la configuration inverseuse semble rencontrer depuis quelque temps un regain de faveur auprès des concepteurs.
Attention à ceux qui en font des essais : un défaut peu connu de cette configuration, c'est que si son entrée reste en l'air ou voit une impédance d'entrée trop élevée, le circuit amplificateur peut connaître des problèmes de stabilité, son gain de boucle devenant très élevé.