En mai dernier, j'ai effectué un changement dans mon ensemble de lecture vinyle. Après quelques années avec un bras SME 312S et une cartouche Ortofon X5-MC retippée par Soundsmith, j'ai mis cet ensemble de côté pour essayer une cellule Denon DL-103PRO avec un bras Ikeda IT-407, le tout en prévision de l'arrivée prochaine du préamp Kanéda 218 avec une section phono dédiée à la DL-103.
Donc, mi-mai, j'ai débuté mes premiers essais avec le Ikeda. Pour avoir connu une 103R dans le passé, la 103PRO m'a tout de suite charmée. À l'écoute de l'album
Our Endless Numbered Days d'Iron & Wine, je lui ai trouvé un superbe côté charnel et musical. Sur l'album
A river ain't too much to love de Smog, j'ai retrouvé un équilibre magnifique dans une présentation riche et détaillée. J'ai découvert de nouvelles nuances sur de nombreux instruments avec une forte impression mise sur le bas-médium et le grave. De plus, le sens de l'espace et l'aération s'étaient beaucoup améliorés.
À l'écoute d'
Agaetis Byrjun de Sigur Ros, j'ai aussi perçu davantage de détails et une meilleure profondeur de la scène sonore. En jazz avec l'ami Brubeck, le naturel des instruments acoustiques était au rendez-vous. Quant à Daniel Lanois, sur le pièce Frozen tirée de l'excellent
Belladona, j'ai retrouvé encore ces qualités, mais au détriment d'une certaine perte de définition sur les basses.
Au tour de Leonard Cohen avec
New skin for the old ceremony: présence et réalisme de voix un chia mieux qu'avant, mais cette fois, une perte d'impact sur la basse électrique. Observation retrouvée aussi sur l'album "
Contes de fée de bord de feu" de "Jacques l'enfant de Jean".
Sur le dynamique
Doolittle des Pixies, gros fun noir! Mais moins sur
Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg où je retrouve des violoncelles qui ont perdu de leur tonus, le tout avec un haut-grave/bas-médium un peu brouillons.
Enfin, Nina Nastasia arrive avec son
The Blackened Air où l'étagement des plans sonores est amélioré. C'est très fouillé au niveau détails, mais sans être analytique. Et sur le peu connu
Kind of Blue (sic) de Miles Davis, les instruments à vent conservent tout leur dynamisme. De plus, la contrebasse a plus d'ampleur et il y a des belles nuances au piano que je remarque pour la première fois.
Près de deux mois plus tard, soit cette semaine, je complète mes essais en remplaçant le bras Ikeda IT-407 par mon SME 312S. Sur Sigur Ros, c'est plus vivant et davantage équilibré. Avec Cohen aussi, peut-être pour un chia moins de basse.
Smog est similaire au niveau séparation des instruments, mais la voix devient moins agressante/envahissante sur certains passages. Certains détails sont mieux rendus.
Avec "Jacques l'enfant de Jean", le contrôle des basses est nettement mieux. La voix se positionne aussi plus agréablement dans le mix. Quant à Gainsbourg, il reprend un rendu plus intéressant.
En rafale, l'équilibre est retrouvé sur Iron & Wine. Lanois gagne en qualité, tout comme en impact sonore. Nina présente une guitare plus nuancée et une meilleure définition de la contrebasse. Et enfin, les Pixies ont une basse plus contrôlée et davantage d'impact sur la grosse caisse.
Si jamais la Denon DL-103PRO vous intéresse et pour plus d'infos sur celle-ci, consultez ce site:
http://twogoodears.blogspot.com/2017/05/...3-pro.html
Après recherche, le meilleur prix actuel est toujours chez Eifl au Japon:
http://www.eifl.co.jp/index/export/export2.htm
Sébastien