distorsiomètre
#21
RE: distorsiomètre
folkdeath95 a écrit :En ABX?

Pas besoin d'ABX, 3 minutes d'écoute suffisent.

Le D802 est quand même assez bon en grave.
On arrive quand même à lui faire perdre les pédales si on monte le volume
Mais le reste du spectre est vraiment brouillon comparé au Kanéda.

C'est pas évident comparé à d'autres amplis, J'ai mis plus d'une semaine à trouver une différence avec mon UL40.

La comparaison, y'a que ça de vrai...

@forr,
J'ai dû mettre un zéro de trop...
Avec l'analyseur de spectre intégré à Arta et ma carte son Terratec DMX6, le bruit de fond est à -120dB si je reboucle E/S.
Ce qui n'est pas si mal..
Gérard
NAS Synology, RaspberryPI 3B+ carte Allo Digione Signature,  DAC SMSLSU9 ampli Hiraga 30W modifié, enceintes DIY "Papillon" V2, enceintes Martin Logan Scénario,  Jedi, Jack Russel audiophile.
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#22
RE: distorsiomètre
dsdn a écrit :Je ne suis pas certains que la DHT, ou sa décomposition harmonique soit le seul critère de mesure à prendre en compte.
L'IMD par exemple n'a pas à ma connaissance de protocole de mesure généralisé, permettant d'apprécier l'importance de ce facteur.
Les phénomènes liés à la distorsion harmonique ou celle par intermodulation ont pour origine les mêmes non-linéarités d'où l'emploi quasi permanent de la première.

Selon Bob Cordell, les mesures de THD à 10 kHz, dont la pertinence est parfois remise en cause puisque les harmoniques sont hors du domaine audible donnent une aussi bonne appréciation de la TID, coqueluche des années 80 que le protocole compliqué qu'avait proposé l'AES.
La TID, c'est la distorsion dite d'intermodulation transitoire (Transient Intermodulation Distorsion) mais qui est plus exactement une distorsion liée à la vitesse du signal, SID (Slew Induced Distortion), et à la possibilité du circuit de débiter du courant linéairement dans une capacité de compensation.
Citation :De plus les protocoles usuels de mesures utilisent souvent une charge résistive "pure", comparé à l'impédance d'un HP, ou d'une enceinte.
L'ampli doit se demmerder tout seul quand il à passé le test.
Je pense que les pro électro et/ou les amateurs bien fondus de technique pourraient nous chiader une charge plus complexe représentant la réalité, et tenter de se mettre d'accord sur les composants la constituant. Cela ferait plus sens, non?
Les écarts pourraient être bien distincts, sur la gueule des mesures moins "parfaites" et expliquer une partie des constats subjectifs...
J'ai soumis à une mesure de distorsion harmonique à 1 kHz, 4 Vrms de memoire, l'ampli Mosfet Renardson chargé par des composants réatifs assez purs (capacité puis inductance) qui présentaient une impédance de 8 Ohm à cette fréquence. Les différences de distorsion harmonique avec une résistance de 8 Ohm étaient négligeables et plutôt en faveur de celle obtenue avec des composants réactifs.
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#23
RE: distorsiomètre
escartefigue33 a écrit :Pas besoin d'ABX, 3 minutes d'écoute suffisent.

Tu comprendras donc que, pour certains, c'est valable pour d'autres comparaisons.Wink
CD: Sphinx Myth9 MkII+Parasound DAC2000/ LP: Technics SP10 MkII+Schröder 2+Phasemation PP500/ Transfo: Sculpture A/ Pré-phono: Audionet PAM/Pré: Firstwatt B1 DIY/Ampli: Firstwatt AlephJ DIY/HP: Petite Onken+Altec 414-8B+Faital HF10AK+Audio Pavillon MA600.
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#24
RE: distorsiomètre
forr a écrit :
escartefigue33 a écrit :Avec une bonne carte son et des raccordements soignés, Arta fournit une distorsion très inférieure à 0,00001%.
-140 dB... Il faut un générateur délivrant lui-même de telles performances et un circuit réjecteur (notch) pour atteindre de telles performances avec un logiciel d'analyse et une carte son.

Vous parlez du nanovolt là....

Une bouse d'Audio Precision peine vers le microvolt et c'est parmi les tout meilleurs du monde.

Faut imaginer qu'à des échelles du nanovolt un bête contact fout un bordel monstre, c'est l'effet thermocouple. Alors oui, faut vraiment, mais j'insiste vraiment soigner le câblage :-)

Puis vu que la résistance change avec la température, faut pas oublier de fermer les fenêtres et de baisser les stores.



PFB
Enceintes de 300W plastoc+subwoofer de 300W replastoc. 60 millions d'albums sous l'index et 3000 disques sur étagère.
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#25
RE: distorsiomètre
forr a écrit :
dsdn a écrit :Je ne suis pas certains que la DHT, ou sa décomposition harmonique soit le seul critère de mesure à prendre en compte.
L'IMD par exemple n'a pas à ma connaissance de protocole de mesure généralisé, permettant d'apprécier l'importance de ce facteur.
Les phénomènes liés à la distorsion harmonique ou celle par intermodulation ont pour origine les mêmes non-linéarités d'où l'emploi quasi permanent de la première.
Selon Bob Léponge c'est tout sauf vrai...
Il y a des causes avérés dans un cas comme dans l'autre, mais pas corréllées.
DAvid
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#26
RE: distorsiomètre
forr a écrit :Selon Bob Cordell, les mesures de THD à 10 kHz, dont la pertinence est parfois remise en cause puisque les harmoniques sont hors du domaine audible donnent une aussi bonne appréciation de la TID, coqueluche des années 80 que le protocole compliqué qu'avait proposé l'AES.
La TID, c'est la distorsion dite d'intermodulation transitoire (Transient Intermodulation Distorsion) mais qui est plus exactement une distorsion liée à la vitesse du signal, SID (Slew Induced Distortion), et à la possibilité du circuit de débiter du courant linéairement dans une capacité de compensation.
Citation :De plus les protocoles usuels de mesures utilisent souvent une charge résistive "pure", comparé à l'impédance d'un HP, ou d'une enceinte.
L'ampli doit se demmerder tout seul quand il à passé le test.
Je pense que les pro électro et/ou les amateurs bien fondus de technique pourraient nous chiader une charge plus complexe représentant la réalité, et tenter de se mettre d'accord sur les composants la constituant. Cela ferait plus sens, non?
Les écarts pourraient être bien distincts, sur la gueule des mesures moins "parfaites" et expliquer une partie des constats subjectifs...
J'ai soumis à une mesure de distorsion harmonique à 1 kHz, 4 Vrms de memoire, l'ampli Mosfet Renardson chargé par des composants réatifs assez purs (capacité puis inductance) qui présentaient une impédance de 8 Ohm à cette fréquence. Les différences de distorsion harmonique avec une résistance de 8 Ohm étaient négligeables et plutôt en faveur de celle obtenue avec des composants réactifs.
Ah ouais, quand même. Il y a au moins une valeur de composant identifié.

DAvid
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#27
RE: distorsiomètre
forr a écrit :J'ai soumis à une mesure de distorsion harmonique à 1 kHz, 4 Vrms de memoire, l'ampli Mosfet Renardson chargé par des composants réatifs assez purs (capacité puis inductance) qui présentaient une impédance de 8 Ohm à cette fréquence. Les différences de distorsion harmonique avec une résistance de 8 Ohm étaient négligeables et plutôt en faveur de celle obtenue avec des composants réactifs.
C'est surement bien, mais pourquoi n'utilises tu pas un sweep log, pour faire une mesure sur charge complexe?
Et pourquoi 1Khz.
Et pourquoi 4 V Rms , pourquoi pas 1V Rms, ou 10 ou 20.
Est ce aussi bien à 5hz, et à 50Khz.
Mesurer c'est bien, mais mesurer quoi, pour qui, et comment, ç'est la question.
Le comment et sa pertinence, est l'objet de mon interrogation.
Je suis plutôt d'obédience objective, mais pour un convaincu prosélyte que tu es, je trouves ton discours assez léger, et orienté techniquement par tes lectures.
Mais ça explique pas mal ton point de vue.
Tu n'expliques en rien ( ou avec des raccourcis à 4 balles et 2 cents cf l'IMD), la pertinence de tes mesures, et c'est bien dommage.
Faudra nettoyer la poussière sur l'établi...car de mémoire, c'est pas une valeur absolue.

DAvid
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#28
RE: distorsiomètre
Bonjour,
Voici comment je règle un Kanéda209 Mélaudia:

Les outils indispensables sont l'oscilloscope et un bon voltmètre alternatif, Arta est capable de génèrer les signaux, même si c'est moins pratique qu'un vrai générateur BF.
Pour les premiers essais, j'alimente avec une alim de labo symétrique, réglée sur 16,5V courant limité à 1A.
Le pot. du courant de repos est en butée anti-horaire et celui de symétrie au milieu de sa course.

Je règle d'abord le courant de repos, 100mA lus sur l'Ampèremètre de l'alim ou environ 20mV sur une des résistances d'émetteur.
Je règle ensuite la symétrie à +/- 5mV.
Un bon quart d'heure de chauffe et reprise des réglages.


Une fois bien réglé, courant de repos, symétrie, l'ampli est raccordé sur une résistance de 8 Ohms, sonde de l'oscillo sur le point chaud de la résistance, un voltmètre alternatif placé au même endroit.
Générateur BF sur l'entrée.
Je commence par envoyer un sinus à 1kHz de façon à lire 2,83V sur le voltmètre soit un Watt.
La forme de l'onde doit être une belle sinusoïde parfaitement symétrique.
C'est généralement le cas si les réglages ont été effectués correctement.
Je passe mon Voltmètre en mode dB et je modifie la fréquence vers le haut et vers le bas jusqu'à obtenir une chute de 3dB sur le voltmètre pour observer la bande passante.
Pour le Kanéda, les limites sont à 1,5Hz et 250 kHz environ, il passe le continu.
Je programme 10kHz sur le générateur, signaux rectangulaires et je mesure le temps de montée.
Pour le 209, c'est moins d'1 microseconde, tout va bien...
Je balaie toujours en rectangulaires, jusqu'à 100kHz de façon à déceler une éventuelle instabilité, que j'étouffe en réglant le condensateur ajustable placé en // avec la CR.
Ré-vérification du courant de repos, de la symétrie, retouche éventuelle.
Passage en sinus à 1kHz jusqu'à l'ecrêtage qui doit rester symétrique.
Mesure de la P Max. : 15W/8Ohms pour le 209 alimenté par un torique de 2x12V ou +/- 16,5Vcc.
Je place un condensateur de quelques Microfarards en parallèle avec la charge, pour vérifier la stabilité.
Mesure de la disto avec Arta, tout va bien, on est largement en dessous de 0,05%.

Je laisse l'ampli débiter à mi-puissance en sinus à 1kHz pendant 10mn et j'observe les cartes avec la caméra thermique pour détecter un échauffement anormal.
Le dissipateur est largement en dessus de 40°C, tout va bien...

A noter que l'observation des signaux rectangulaires à 1kHz et 10 kHz permet d'évaluer 90% des caractéristiques de l'ampli, bande passante, temps de montée etc.

Ensuite, je passe a l'écoute...

Gérard
NAS Synology, RaspberryPI 3B+ carte Allo Digione Signature,  DAC SMSLSU9 ampli Hiraga 30W modifié, enceintes DIY "Papillon" V2, enceintes Martin Logan Scénario,  Jedi, Jack Russel audiophile.
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#29
RE: distorsiomètre
Bonjour,

PFB a écrit :Une bouse d'Audio Precision peine vers le microvolt et c'est parmi les tout meilleurs du monde.
Les Audio Precision ont des possibilités énormes d'analyse mais pour ce qui est de la distorsion harmonique, si on se limite à une seule fréquence, un oscillateur et un réjecteur à fréquence plus une carte son peuvent faire légèrement mieux. Le fil suivant, où interviennent des pointures du moment et avec qui j'ai parfois des contacts contient de nombreuses références sur ce sujet :

http://www.diyaudio.com/forums/equipment...lator.html

A noter ce PCB français sur un schéma connu des spécialistes et aux performances impresionnantes :

http://www.diyaudio.com/forums/equipment...ost4637153

Citation :Faut imaginer qu'à des échelles du nanovolt un bête contact fout un bordel monstre, c'est l'effet thermocouple. Alors oui, faut vraiment, mais j'insiste vraiment soigner le câblage :-)

Il ne faut pas oublier qu'aux niveaux extrêmement faibles évoqués, on extrait le signal utile du bruit par un procédé bien connu.
Par curiosité, quel niveau de bruit génère un thermocouple ?

*

forr a écrit :Les phénomènes liés à la distorsion harmonique ou celle par intermodulation ont pour origine les mêmes non-linéarités d'où l'emploi quasi permanent de la première.
dsdn a écrit :Selon Bob Léponge c'est tout sauf vrai...
Il y a des causes avérés dans un cas comme dans l'autre, mais pas corréllées.
Cela relève de la simple mathématique.
Au delà de ça, on constate que les mesures de distorsion harmonique se sont révélées jusqu'à présent beaucoup plus fructueuses pour débusquer et interpréter bien des phénomènes audio que les autres méthodes.

dsdn a écrit :
forr a écrit :J'ai soumis à une mesure de distorsion harmonique à 1 kHz, 4 Vrms de memoire, l'ampli Mosfet Renardson chargé par des composants réatifs assez purs (capacité puis inductance) qui présentaient une impédance de 8 Ohm à cette fréquence. Les différences de distorsion harmonique avec une résistance de 8 Ohm étaient négligeables et plutôt en faveur de celle obtenue avec des composants réactifs.

C'est surement bien, mais pourquoi n'utilises tu pas un sweep log pour faire une mesure sur charge complexe? Et pourquoi 1Khz. Et pourquoi 4 V Rms , pourquoi pas 1V Rms, ou 10 ou 20.
[...]Est ce aussi bien à 5hz, et à 50Khz ?

Je ne dispose pas de distorsiomètre à fréquence glissante de qualité suffisante, là où les Audio Precision s'avèrent champions, mais seulement, pour l'instant, en mesures très fines, d'un petit banc mono-fréquence à 1 kHz, 10 kHz en construction.

De plus, utiliser une fréquence glissante sur un composant réactif, c'est demander à l'amplificateur un courant très variable avec la fréquence... entre 1 kHz et 5 Hz ou 50 kHz !

Emploi de signaux de sortie à 4 Vrms : c'est suffisamment élevé pour que la mesure ne soit pas affectée par du bruit mais surtout, c'est la tension de sortie où la distorsion de croisement des amplificateurs de puissance est le plus mise en évidence.

Citation :Mesurer c'est bien, mais mesurer quoi, pour qui, et comment, ç'est la question. Le comment et sa pertinence, est l'objet de mon interrogation.

J'ai fait un test avec les moyens dont je disposais pour répondre à cette question : la distorsion harmonique à 1 kHz à 4 Vrms de l'amplificateur que j'utilise est-elle affectée par une charge réactive d'impédance 8 Ohm à cette fréquence ?
Contre toute attente, avec cet amplificateur, elle ne l'est pas.
Ce n'est peut-être pas complet mais c'est mieux que rien.

Citation :Je suis plutôt d'obédience objective, mais pour un convaincu prosélyte que tu es, je trouves ton discours assez léger, et orienté techniquement par tes lectures.

Je ne connais personne d'alphabète qui n'ait pas été orienté par des lectures, ça s'appelle la culture. Quand je me permets d'écrire des choses , je m'appuie généralement sur des références qui réquièrent d'être très solide pour les contester. Ca en met certains en furie, d'autres se réjouissent de voir que certains sujets qui les préoccupent ont été traités en profondeur par des "maîtres".
Faire preuve d'originalité et de "créativité en audio" comme j'ai pu voir certains s'en réclamer tourne le plus souvent à des démonstrations d'un parfait ridicule.

Je ne sais pas où tu vois du prosélytisme (que j'ai en sainte horreur) dans mes propos. Pour ce qui concerne les tiens, il en émane une sorte d'agressivité mal contenue que j'ai du mal à m'expliquer.

Citation :Mais ça explique pas mal ton point de vue.
Tu n'expliques en rien ( ou avec des raccourcis à 4 balles et 2 cents cf l'IMD), la pertinence de tes mesures, et c'est bien dommage.
Faudra nettoyer la poussière sur l'établi...
Au lieu de ces dispensables amabilités, tu serais plus positivement inspiré en exposant ce que tu sais des rapports entre THD, IMD, TID et SID ou de leur indépendance telle que tu la soutiens.

Citation :car de mémoire, c'est pas une valeur absolue.
Pour mémoire, les dB sont des valeurs relatives.
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#30
RE: distorsiomètre
Il vous manque STEP,

Plus pratique q'Arta pour la THD sur toute la BP en % et visu BP + H2,H3....., PC sur batterie.

Et la phase dans tout cela ? Les signaux carrés sont corrélés mais la phase est un excellent indicateur de performances d'un système HP, AMPLI.....

L'IMD est très peu utilisée et pourtant au combien plus sensible à l'oreille.

Eric
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Atteindre :


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